Le doute de soi

Le masque du doute de soi

 

« La santé mentale repose sur ce postulat :
que ce doit être un plaisir de sentir la chaleur frapper la peau, un plaisir de se tenir debout, en sachant que les os bougent avec aisance sous la chair. » Doris Lessing

 

Le doute de soi  dans le domaine de la créativité ou dans d’autres domaines est trompeur, il conduit bien souvent à notre propre sabotage. La peur de se tromper  est une forme de vulnérabilité les plus courante. Elle est à l’origine de nos blocages. Les blocages peuvent survenir de l’intérieur comme de l’extérieur pour se propager comme un virus et développer la haine que l’on se porte. Le doute, la colère et la tristesse viendront alimenter notre propre sabotage et provoquer de la souffrance mentale.

Si près de toi quelqu’un pleure en rêvant, laisse-le pleurer sans en chercher la cause. Pleurer est doux, pleurer est bon souvent pour l’homme, hélas ! Sur qui le sort se pose. Toute larme lave quelque chose. » – Victor Hugo

 

Le sentiment de tristesse

Lorsque nous éprouvons un sentiment de tristesse, c’est un moment où nous avons le plus besoin de réconfort et de soutien. Même en ayant une nature plutôt solitaire ou par « fierté», le besoin de réconfort est un besoin humain. Les larmes sont souvent des manifestations qui démontrent ce besoin d’être consolé et rassuré. La bonne personne qui vous apportera son aide aura une attitude d’écoute et de bienveillance, sachez reconnaître ces personnes. La qualité d’une personne bienveillante se mesure à  sa capacité à faire le bien, à l’ attention  qu’elle porte sur autrui.

 

 

« Une femme rit quand elle peut, et pleure quand elle veut. »
-Recueil d’apophtegmes et axiomes-

 

Contrairement aux idées reçues le fait de pleurer est un acte libérateur et amène vers une forme d’autonomie. En dévoilant sa vulnérabilité c’est aussi l’accepter et revenir vers soi sans ce soucier des autres. C’est démontrer une certaine force. Car il faut être réellement fort pour faire face aux sentiments que font surgir en nous cette situation ou cette personne. Cette réaction est souvent l’indice de « quelque chose » à explorer et nous avons toujours le choix d’accepter ou de refouler les sentiments.

 

J’ai maintenant atteint ma phase triste, avant c’était de la haine naïve. Demain s’annonce la phase « rien à foutre », et je ne trépigne pas d’impatience en l’attendant.

Kurt Cobain

 

Préserver son identité

Maintenir une bonne attitude vis à vis de soi demande des positionnements forts et de la résistance face aux influences sociales et la préservation de son identité. Ces positionnements sont la source même de la motivation interne qui permettent le passage à l’action et la persévérance face à l’adversité.

Au final c’est avoir la capacité à la fois de se connaître, de se comprendre soi, de s’adapter aux situations nouvelles et de découvrir des solutions. C’est enfin de compte tirer le meilleur de ce que nous sommes dans l’ici et maintenant. Ne pas se focaliser sur nos manques et au contraire tenter de se rapprocher d’un idéal si toutefois on cherche à l’atteindre.

Atteindre un idéal n’est qu’une aventure faite de découvertes, de labeur ou encore de paresse et de sécurité. Dans tous les cas se sont des voyages intérieurs qui nous permettent d’évoluer et parfois soignent le passé. C’est une aventure particulièrement intéressante à condition d’être sur le bon chemin et avec les bons moyens.

 

Il vaut mieux être détesté pour ce que tu es, plutôt qu’être aimé pour ce que tu n’es pas. 

Kurt Cobain

 

La santé mentale repose sur  le fait d’être attentif, d’être attentif  à ce qui se passe.   Que la vie soit faite de souffrances ou de réussites  la qualité d’une vie ne repose pas  là dessus.  La qualité d’une vie repose sur le fait de prendre du plaisir et c’est en cela que le pouvoir d’attention repose.  Seul le plaisir est capable de soigner la douleur, même ancienne.   L’attention se porte sur l’instant présent, sur la rencontre. Hier j’étais  mal, demain je peux mourir, mais ici et maintenant, je respire le parfum de cette rose, j’écoute cette  belle mélodie  et je suis bien. Chaque moment, chaque instant n’est pas sans beauté.

 

Vivre c’est luire, c’est-à-dire se consumer et se restaurer à la fois, c’est échanger sans fin avec le dehors et recevoir pour donner, attirer pour répandre, absorber pour rayonner, c’est faire en petit ce que les soleils, ce que l’univers, ce que Dieu font en grand.”
Citation de Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime, le 29 août 1872.

 

 

Je suis ce que je suis. Je vaux ce que je vaux. Mais qu’importe, je vais dire ce que j’ai à dire, je vais faire ce que j’ai à faire. Ce sera peut-être pas parfait mais ce sera.

Kurt Cobain

 

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