Je vous propose de découvrir ce petit documentaire pour tenter de répondre à cette question. Ce film à été réalisé à l’occasion de la Journée de la compassion.(source INREES)
La compassion
la découvrir
la comprendre
la cultiver
Chapitre I – Ecouter le monde qui nous entoure.
Chapitre II -Une route vers notre propre bonheur.
Chapitre III -Et si notre bonheur était lié à celui des autres ?
Chapitre IV -Quand la science approuve la compassion.
Chapitre V -Evoluer vers un monde plus harmonieux.
Dernier chapitre Devenir un être de compassion.
source INRESS
Que pensez-vous de ce film ? N’hésitez pas à faire vos commentaires 🙂
Cet article participe à l’événement interblogueurs “Avoir enfin confiance en soi” sur le blog Folle autonomie.
I- Peindre peut augmenter le bien être et la confiance en soi.
La technique de la peinture procure des gratifications sensorielles qui contribuent au bien être. En effet, cette technique entraîne un mouvement qui va de l’intérieur vers l’extérieur. La production d’une oeuvre implique une technique corporelle, un mouvement humain avec l’utilisation d’une perception sensorielle dominante et des mécanismes physiologiques. La peinture appartient au domaine des arts plastiques, ce moyen d’expression présente des spécificités. Alors que la danse ou la musique confondent en elles-même l’intention, l’action et la production, les arts-plastiques se différencient par la distance entre la production et l’artiste. Cette particularité favorise la distanciation entre l’action et la chose réalisée. La pratique de la peinture engage une matérialité sur laquelle l’individu intervient. Cette matière est une réalité matérielle, sensible. Elle prend place dans le monde concret visible. Elle a un aspect, un poids, contient des caractères de texture ou de résistance qui lui sont propre et se modifie avec le temps. Le contact avec l’être humain se fait par une relation tactile et visuelle. C’est par l’action corporelle que la forme naît. Cette forme découle d’un geste, d’une action. La forme est avant tout le résultat d’un déplacement, d’une vibration, d’une pulsation venant de l’être humain. Avec un outil ou directement avec les mains l’idée prend forme. Cette forme condense à la fois sa propre existence, elle est le résultat d’un acte d’un cheminement. La forme découle d’une succession de traces, se construit par étapes pour se condenser en une succession de touches.
II-L’action favorise l’ estime de soi
L’incitation à l’action par la recherche de formes artistique entraîne un mouvement susceptible de produire des gratifications sensorielles ou émotionnelles. Cette activité développe , la sensorialité, la motricité fine, l’image et le schéma corporel. Il se crée alors une dynamique entre affirmation, estime et confiance en soi. Le rapport entre la technique et les sensations corporelles va produire un ressenti personnalisé qui va déterminer la valeur et la considération de la personne à son propre regard. C’est passer de « savoir que l’on existe » à « savoir que l’on est un être humain » avec sa propre individualité et sensibilité. Ainsi lorsqu’on dispose d’une bonne estime de soi, il est possible de mettre en oeuvre tout un ensemble d’éléments favorisant le bien être et permettant d’assumer son identité tout en développant sa personnalité.
III-L’effet relationnel et la confiance en soi.
L’expression des éléments du monde intérieur vers le monde extérieur dans une intention esthétique est fondée sur un ensemble d’opérations propres à chacun permettant le développement de la sensibilité, du goût, du style, des facultés physiques et spirituelles. La confrontation entre le monde intérieur représenté par l’oeuvre produite et le monde extérieur : l’exposition au regard de tous, entraîne une relation particulière. Cette relation entre l’artiste et son public entraîne un effet relationnel qui favorise le développement de la faculté critique. L’oeuvre produite permet de distancer entre soi et les autres, peut favoriser les échanges constructifs et permettre une progression. L’exposition de la production aux regards conduit à l’acceptation de sa propre production, liée à l’affirmation et l’estime de soi. Cette production représente une chose digne d’intérêt dans laquelle l’artiste met son savoir faire technique qui implique la confiance en soi.
IV-L’acceptation, la clé de l’estime de soi.
L’acceptation de soi signifie être satisfait de qui nous sommes, nous traiter avec bienveillance. Accepter d’être humain et donc imparfait, tolérant avec nos erreurs et en tirer les leçons. S’accepter c’est aussi de refuser de croire les jugements de son esprit. Reconnaître ses forces et ses faiblesses et faire le nécessaire pour y remédier et devenir la personne que l’on souhaite être. L’image que l’on a de soi , l’estime de soi et nos propres jugements ne sont que des pensées, des images et des souvenirs. Les matérialiser au travers d’une production aide à créer cette distance et se placer en tant qu’observateur de soi. Ce point de vue permet d’observer nos jugements négatifs, nos croyances sans être atteint. De « prendre du recul » pour agir efficacement, d’être le peintre qui pose sa touche sur la toile avec justesse pour accomplir son oeuvre.
Une vie axée sur les valeurs importantes permet d’apprécier au maximum toutes les petites choses de la vie. Le monde est rempli de merveilles auxquelles nous ne prêtons pas attention ou que nous pensons tout simplement acquises. En s’éveillant à la richesse du monde qui nous entoure c’est remettre de l’ordre dans nos valeurs.
Lorsqu’il fait du soleil, prenez quelques instants pour sentir l’intensité de la chaleur sur votre peau. Regardez autour de vous la lumière vibrer sur les fleurs, le feuillage des arbres. Le ciel et les nuages offrent aussi des formes et couleurs majestueuses. Lors d’une promenade écoutez chanter les oiseaux. Et lorsque ciel est nuageux regardez la richesse des tons, si la pluie tombe écoutez le bruit et essayez de repérer le rythme.
Quand vous êtes en contact avec d’autres personnes, même si vous serrez simplement la main prenez simplement conscience de ce contact et ressentez la chaleur et la bienveillance se propager. Avec les personnes que vous aimez observez les mouvements corporels regarder les expressions du visage, le regard, comme si vous les découvrez pour la première fois.
Lorsque vous éprouverez un sentiment de bonheur , prenez un moment pour vraiment apprécier ce moment et ce que vous ressentez. Balayer toutes les sensations que vous ressentez et prenez le temps de laisser venir les images, les pensées, les souvenirs et notez les dans un carnet.
En savourant ces interactions positives vous serez pleinement présent et cela vous permettra d’agir avec franchise bonté et acceptation. Attention tout de même, au choix des personnes que vous fréquentez. Cette attitude doit être à double sens.
En restant connecté vous remarquerez que de nouvelles possibilités s’offrent à vous . Plus stimulé, plus enthousiaste, vos relations vont s’améliorer.
Lorsque tout va bien, cette connexion est facile à atteindre, mais il y a des moments ou c’est plus difficile. L’important c ‘est de ne pas perdre de vue ce que vous avez commencé à développer. Avec un peu de recul vous arrivez à franchir les obstacles et améliorer vos compétences.
Prenez-votre carnet et relisez le de temps en temps. Décorer le selon votre goût, ajoutez des éléments qui vous plaisent ( fleurs séchées, photos, textures, couleurs, dessins….). Partagez le avec ceux que vous aimez.
Quand nous réfléchissons à ce qui nous importe vraiment dans la vie et quand nous agissons en conséquence, notre vie devient riche et pleine de sens, ce qui procure un grand sentiment de vitalité. Même si cette vie procure beaucoup d’émotions agréables, mais aussi désagréable comme la peur ou la tristesse et c’est tout à fait normal. Pour vivre une vie riche, il faut vivre toute la gamme des émotions humaines.
La souffrance fait partie intégrante de la vie, on ne peut pas y échapper. Nous avons tous un jour ou l’autre des pensées et émotions douloureuses. Il faut apprendre à mieux composer avec elles, et tenter de réduire l’effet qu’elles ont sur nous.
I- Le bonheur, un état naturel chez l’être humain?
Notre culture est fondée sur l’idée que les humains sont naturellement heureux. Cependant lorsqu’on regarde autour de soi, force est de constater de la rareté véritable du bonheur.
Et malheureusement, nombreux sont convaincus que le monde entier est plus heureux qu’eux.
La société occidentale présume que la souffrance mentale est anormale, y voit un signe de faiblesse ou de maladie. Dans une société qui nous invite à nous débarrasser de nos émotions « négatives » et de les remplacer par des émotions « positives » c’est une chose impossible à mettre en oeuvre sur le long terme et de bâtir une vie sans émotions déstabilisantes.
II- Les émotions peuvent être contrôlées?
Les pensées, les émotions, les sensations et les souvenirs ne sont pas faciles à maîtriser et à contrôler. Pourtant dès notre plus jeune âge c’est ce que les adultes nous ont demandé. Cependant les stratégies de contrôle pour se sentir heureux sont coûteuses. Elles prennent du temps et de l’énergie et souvent sont inefficaces à long terme. Elle ne cessent de revenir et minent la qualité de vie à long terme. Plus les efforts déployés pour faire disparaître les émotions négatives, plus les émotions négatives sont intenses.
Si il est difficile de maîtriser nos émotions, en revanche il est plus aisé de contrôler nos actes. C’est par l’action qu’il est possible de se construire une existence riche et pleine de sens.
Alors comment effacer l’emprise et réduire les effets des émotions négatives et les empêcher causer du tort.
1. Désamorcer
Pour réduire une pensée douloureuse ou désagréable il faut d’abord la désamorcer. Plus vous maîtriserez cette étape moins ces pensées négatives vous troubleront, ou vous feront peur. Pour baisser leur impact, regardez les sous un autre angle de vue, aborder les de façon différente.
2. Accueillir
Au lieu de chasser ou de réprimer les émotions négatives et les sensations désagréables, accueillez- les. En les accueillant, elles vont aller et venir sans intervenir et cesseront de vous troubler ou de vous obséder d’une façon aussi importante.
3. Ancrer
Ancrez-vous pleinement dans l’instant présent. Votre corps et votre esprit doit se connecter profondément dans l’action ou l’expérience présente en utilisant tous les capteurs sensoriels.
4. Observer
L’esprit est capable de prendre de la hauteur et d’observer les pensées et les émotions difficiles. Lorsque vous prenez conscience de cet aspect puissant de l’esprit, alors il est possible de modifier votre rapport avec les pensées et les émotions.
5. Clarifier
Il est important de clarifier vos valeurs pour définir le genre de personne que vous désirez être, ce qui compte vraiment à vos yeux et les principes que vous défendez dans la vie. Ces valeurs orientent votre vie et participent aux changements importants.
6. Agir
Agir, oui mais pas n’importe comment. Votre action doit être motivée par les valeurs qui vous tiennent à coeur, surtout si il s’agit d’une action dans laquelle il faudra tout recommencer ou revenir sur le chemin choisi.
En appliquant ces principes vous parviendrez à vous adapter à une situation avec conscience, ouverture, concentration et agir sous la guidance de vos valeurs. Ces principes peuvent transformer votre vie de manière positive, mais ne sont en aucun cas des injonctions. Vous garder votre libre arbitre, faites des essais et surtout fiez vous à votre propre expérience.
Voici un simple glossaire qui se veut être un guide dans la lecture des articles…
ADN : Acide DésoxyriboNucléique
Anamnèse : première phase de la séance de thérapie, durant laquelle l’accompagnement procède à un recueil d’informations et la technique résolutoire.
Art : intention volontaire orienté vers l’esthétique.
Archaïque : qui a un caractère primitif.
ARN :Acide RiboNucléique
Autonomie : indépendance, capacité à effectuer les choses et de s’adapter librement.
Avantage secondaire : le bénéfice caché d’une situation ou un symptôme en apparence négatif ou perturbant.
Beau : art-thérapie, ensemble des sentiments et mécanismes liés au plaisir.
But : résultat suprême découlant de l’atteinte de tous les objectifs qui le sous-tendent. Le but peut être psychologique ou physiologique
Captation : art-thérapie, perception esthétique par les sens.
Catharsis : psycho, mot grec, « purification » . Décharge émotionnelle, provoquée ou naturelle, souvent soudaine et violente.
Cénesthésie : ensemble des sensations internes (émotions). Effet d’un processus psychologique.
Changement : atteinte et intégration des objectifs d’une personne. Sa transformation et/ou son évolution immédiate et à long terme, incluant une réactualisation de son système de croyances.
Coaching : ensemble des techniques permettant l’optimisation des potentiels existants chez une personne. Fait d’accompagner une personne dans son Développement Personnel ou Professionnel. On ne peut pas coacher sur le terrain fragile ou blessé ; si tel est le cas, la Thérapie est indiquée.
Cognitif : qui se rapporte aux processus mentaux de compréhension, de jugement, de mémoire et de raisonnement.
Congruence : état d’harmonie totale ( intérieur et extérieur). Unité du corps, de la parole, de la pensée et de l’âme.
Conscient : ensemble des perceptions sensorielles et processus mentaux sur lesquels la personne base son sentiment de réalité et souvent sa propre identité. L’inconscient détermine en très grande partie ce que l’on perçoit consciemment. Le conscient représente 5 à 10% maximum de la psyché.
Croyance : nominalisation ou pensée non-logique, constitutive de l’égo de la personne, qui détermine ce qu’elle perçoit et retient des événements de la Vie et comment elle agit et réagit. Les croyances n’ont rien de commun avec la foi religieuse.
Dégénérescence : dégradation de l’organisme d’une personne ou d’un foetus par un agent pathogène, toxique, l’hérédité ou conditions de vie particulière.
Désavantage: dans le domaine de la santé, le désavantage social pour un individu donné résulte d’une déficience ou d’une incapacité qui le limite ou interdit l’accomplissement d’un rôle normal en rapport avec l’âge, le sexe, les facteurs sociaux et culturels.
Dissociation : être hors d’une expérience. Lorsque l’on est dissocié, on « se voit », comme dans un film, et on ne perçoit plus de sensations physiques (ex : sensations hors du corps)
Distorsion du temps : modification de la perception subjective de l’écoulement du temps (+/-) .
Ecologie : respect de l’homéostasie. Se dit d’un changement préservant les avantages ou bénéfices cachés d’une personne ainsi que son équilibre familial et social.
Echec : non-réussite provisoire, indice d’amélioration possible. Etape d’apprentissage.
Ego : essence inconsciente, consciente et pensante de la personne. Structure profonde nécessaire à l’équilibre psychologique et probablement physiologique et à toute existence sociale.
Esthétique : rayonnement d’une oeuvre d’Art répondant aux mécanismes humains selon les modèles conventionnels du beau. Science du beau.
Expression : art-thérapie, activité spirituelle qui va de l’intérieur vers l’extérieur de l’homme.
Feed-back : retour d’information.
Fond : art-thérapie, est relatif au subjectif et concerne le domaine des affects et de la sensibilité.
Forme : art-thérapie, ce qui relève du domaine de l’intellect et de la connaissance, comme la couleur peinte par exemple. C’est l’aspect objectif d’une oeuvre, sa signification.
Habileté : capacité d’effectuer un travail, une tâche.
Homéostasie : capacité d’un être vivant à maintenir son équilibre physique et psychologique. L’homéostasie est indispensable à la survie.
Humanisme : philosophie mettant en avant la valeur humaine, ses ressources et ses capacités d’évolution positive. Qualité d’être : humaniste.
Humaniste : qui est lié à l’Humanité. Une technique Humaniste prend en compte l’Humanité dans son ensemble ( écologie, systémique, évolution et freins, individus et sociétés, etc.)
Impression : art-thérapie, mécanisme général qui permet d’intégrer et de gérer les informations venues du monde extérieur vers le monde intérieur.
Incongruence : fait de ne pas être ou plus être congruent.
Inconscient : facette non-consciente de la personnalité (90 à 95% de la psyché) qui détermine la quasi-totalité des perceptions, émotions et pensées (réflexions, actions, réactions, décisions).
Intégration : moment où l’évolution est devenue autonome, stable, se maintient d’elle même et peut se poursuivre.
Interface : dispositif permettant des échanges d’informations entre deux systèmes.
Kinesthésique : qui concerne les sensations physiques (touchés, mouvements, etc.)
Maladie : état de déséquilibre physiologique ou psychologique pouvant conduire à la destruction du corps ou à l’aliénation de l’esprit. Perturbation de l’homéostasie.
Négatif : qui provoque des sensations désagréables, qui va à l’encontre de la sécurité physique et psychique de la personne.
Nosologie : définition et classification des maladies.
Objectif : cible à atteindre, tant psychologique que physiologique.
Positif : qui provoque des sensations agréables, qui va dans le sens de la protection de la personne.
PNL : Programmation Neuro-Linguistique. Ensemble des modèles et structures crées par Richard Bandler et John Grinder.
Prescription : instruction directe ou indirecte d’action à mener d’ici la prochaine séance, donnée par le thérapeute à la personne accompagnée.
Processus : structure psychologique au propriétés activatrices orientées vers le changement.
Production artistique : art-thérapie, manifestation humaine, sensible et concrète de l’esthétique.
Psychanalyse : étude de la signification des comportements inconscients, d’après la théorie de Sigmund Freud ( dès 1896) puis Jung (1913). La psychanalyse n’a pas pour vocation de soigner.
Psychologie : étude théorique et statistique de la vie psychique, individuelle, familiale, professionnelle et sociale des êtres humains. La psychologie n’a pas pour vocation de soigner.
Psychothérapie : ensemble des techniques psychologiques destinées à permettre à une personne de recouvrer la santé, tant psychologiquement que physiologiquement.
Résistance : terme ancien désignant l’homéostasie de la personne. En relation avec un manque de compréhension et/ou de flexibilité de l’accompagnant pour la personne accompagnée.
Saveur : art-thérapie, qualité sensible de l’existence stimulée et révélée par l’esthétique.
Savoir : dictionnaire étymologique, avoir de la saveur.
Séance : période de rencontre entre le thérapeute accompagnant et la personne accompagnée.
Sens : canaux par lesquels une personne reçoit des informations (ex: la vue, l’odorat, l’ouïe, le toucher et le goût)
Suggestion : proposition d’action directe, semi-directe ou indirecte, donnée par l’accompagnant.
Symptôme : expression objective ou subjective d’un déséquilibre physique ou psychologique.
Synesthésie : mise en parallèle puis mélange de deux orientations sensorielles différentes (ex : visuel et auditif).
Systémique : se dit de l’approche thérapeutique prenant en compte pour son action l’ensemble du système familial, social ou professionnel de la personne accompagnée.
Thérapie : ensemble des techniques permettant de recouvrer l’état de santé, tant physique que psychologique. Fait d’accompagner une personne vers le Bien-être, jusqu’à un équilibre psycho-corporel stable et durable.
Vie : existence dans le temps des choses soumises à une évolution. Force imprévisible et en perpétuel changement qui permet cette évolution.
Cette bibliographie ne contient pas tous les ouvrages et articles sur l’Art-Thérapie. C’est une indication sur les ouvrages intéressants. Ils apportent des éléments de compréhension sur l’Art-Thérapie, sur l’Art mais aussi sur la vie en général. Chacun de ses livres sont inspirants. D’autres ouvrages pourront venir s’y ajouter, pour plus d’inspiration et d’énergie 🙂
ANCELIN-SCHUTZENBERGER, Aïe mes aïeux, DDB-La Méridienne (transgénérationnel)
ANTIER Edwige, Eloge des méres, éd. J’ai lu
BADINTER E., L’Amour en plus, éd. Flammarion, 1980
BASTIDE R., Art et société
BAZIN H., Vipère au poing, éd. Grasset, 1948
BRACONNIER Alain, Etre parent aujourd’hui, amour, bon sens, logique, éd. Odile Jacob
BROOK Peter, L’espace vide, essais, éd. Point
CASTEL R., Les métamorphoses de la question sociale, Paris Gallimard, 1999
CORNEAU Guy., N’y a-t-il pas d’amour heureux ?éd. Laffont 1997
CYRULNIK B., Les nourritures affectives, Odile Jacob, 1993
DE DUVE Thierry, Au nom de l’Art, éd. de Minuit
D’ORMESSON Jean, Qu’ai-je donc fait, éd. Laffont
FOCILLON H., Vie des formes éd. Quadrige, Paris 2000
FORESTIER R., Tout savoir sur la Musicothérapie, éd. FAVRE
FORESTIER R., Tout savoir sur l’Art occidental, éd. FAVRE
FORESTIER R., Regard sur l’Art, Approche épistémologique de l’Activité Artistique 2005
FREUD S., L’inquiétante étrangeté et autres essais, éd. Folio
FREUD S., Sur le rêve, éd. Folio
GAETNER Rose, De l’imitation à la création, éd. Puf
GORDON T., Parents efficaces, éd. Marabout
HESSEL Stéphane, MORIN Edgar, Le chemin de l’espérance, éd. Fayard
JIMENEZ Marc, Qu’est ce que l’esthétique? éd. Gallimard, Paris 1997
KELTON Austin, Voler comme un artiste
MERLEAU-PONTY, L’Oeil et l’esprit, Folio, essais,1988
PASTOUREAU Michel, Une histoire symbolique du Moyen Age occidental, éd.Point
PIAGET J., La construction du réel chez l’enfant DELACHAUX et NIESTLE
PLATON, Phèdre, éd. Flammarion
SERRES Michel, PICQ Pascal, VINCENT Jean-Didier, Qu’est-ce que l’Humain, éd. UNIVERSCIENCE
SERRES Michel, L’incandescent, éd. Le pommier
SERRES Michel, Musique, éd. Le pommier
SALOME Jacques, Heureux qui communique, éd. Albin Michel
SHUNRYU Suzuki, Esprit zen esprit neuf, éd. Point
VAGINAY Denis, Découvrir les déficiences intellectuelles, éd. érès 2011
WINNICOTT D.W., L’enfant et sa famille, éd. Payot 1971
WINNICOTT D.W., De la pédiatrie à la psychanalyse, éd. Payot
YOSHI OIDA, L’acteur flottant, éd. Acte sud
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L’état de « bien être » est définit par l’Organisation Mondiale de la Santé comme un « état complet de bien-être physique, mental et social ». L’OMS estime également que la dépression vient au quatrième rang des maladies les plus répandues, les plus coûteuses et les plus débilitantes dans le monde. En 2020, elle aura encore progresser pour arriver au deuxième rang. Malgré l’évolution de l’homme et les conditions de vie moderne, l’esprit humain n’a pas évolué de la même façon. Il reste focalisé sur la survie dans un monde peuplé de dangers. L’esprit n’a pas évolué pour que nous puissions nous « sentir bien », écrire des poèmes, danser, chanter… L’activité artistique est une activité humaine. Elle est liée aux mécanismes de l’impression ressentie par les capteurs sensoriels qui influencent l’esprit et le comportement. L’acte volontaire dirigé dans une intention esthétique est l’intention artistique.
L’esthétique
L’esthétique n ‘est pas instinctuelle, la qualité de la captation par les capteurs sensoriels dépend de la comparaison entre les expériences de captations précédentes et du goût de chacun. Ainsi l’esthétique renvoie à une sensation agréable assimilable au Beau, à quelque chose de plaisant. C’est le plaisir va identifier le Beau de façon subjective et donc propre à chacun.
Or la beauté et la qualité sont deux choses distinctes. Le domaine des savoirs-faire artistiques correspond au domaine de la technique.
La technique
La technique s’apprend, par la recherche, l’expérimentation, la répétition, la dextérité et selon un principe d’ étapes qu’il faut assimiler.
La technique peut aboutir à une production de qualité irréprochable mais qui ne touchera pas forcément et ne procurera pas de plaisir esthétique. Et au contraire, une oeuvre dont la technique est inférieure peut provoquer une émotion esthétique. La technique a pour but d’aider l’artiste à réaliser au mieux le passage de la connaissance technique au plaisir. La technique est la modalité de mise en forme d’une idée esthétique amenant à une production. C’est en cela que l’esthétique –science du beau– s’intéresse de façon privilégiée au contenu exprimé par une oeuvre en lui accordant une priorité sur la forme qui dépend du libre choix de l’artiste quant à la diversité des matériaux et des procédés techniques.
Le domaine de la technique, l’engagement et l’implication dans la production appartiennent à la personne elle même avec une recherche de sensation de plaisir.
Au départ de l’apprentissage d’une technique, le plaisir n’est pas forcément présent, certains gestes peuvent être difficiles voire douloureux. Le cerveau, les muscles, le corps dans son ensemble doivent s’habituer progressivement aux gestes techniques. Le temps d’adaptation corporel et intellectuel est variable d’une personne à l’autre. Les étapes en début d’apprentissage sont importantes car c’est elles qui détermineront l’engagement sur le long terme. Ainsi les expériences négatives pourront créer des blocages ou tout simplement mettre fin à l’apprentissage. La pédagogie utilisée a tout intérêt à prendre en compte ces aspects et doit être adaptée afin de maintenir un état favorable à l’apprentissage.
Le bien être
Au fur et à mesure que l’apprentissage avance plus on est à l’aise avec la technique et plus le plaisir est grand.
Lorsque le plaisir est partagé il a un effet relationnel, social. C’est en cela que la pratique artistique peut apporter du bien-être.
L’imagination, selon la définition du dictionnaire, c’est la faculté qu’a l’esprit d’imaginer. D’un point de vue étymologique, ce mot vient du latin , imaginari « imaginer » de la famille imago « image » qui est à la base du verbe imitari « imiter ». Or imiter c’est reproduire, prendre pour modèle.
Dès sa conception l’être humain s’épanouit au fur et à mesure. Les rapports privilégiés du nourrisson et de la personne qui s’occupe de lui sont fait d’échanges élémentaires et indispensables à l’équilibre affectif de l’enfant, à sa sensation de sécurité et de progression. Au cours des expériences vécues les comportements instinctifs s’enrichissent et s’accumulent pour former la mémoire. Ainsi toute l’activité de l’esprit va traiter des informations au regard de ce qui est véhiculé par les sens.
Les capteurs sensoriels permettent de faire le lien entre le monde extérieur et le monde intérieur. C’est au niveau du cerveau que s’effectuent les intégrations les plus complexes, que les sensations prennent une dimension affective, agréable ou désagréable et entraînent des réactions émotionnelles comme la joie ou la colère, c’est le mécanisme d’impression. L’impression peut provoquer une réaction en fonction de la gestion des informations venues du monde extérieur par le biais des capteurs sensoriels. Ainsi le comportement est directement lié à la perception sensorielle. Les cinq sens sont donc à la base de l’imagination.
L’imagination c’est reproduire ce que l’on perçoit avec nos sens et après traitement par notre cerveau. Le cerveau encode les informations au fur et à mesure de notre développement. Ainsi le fait que l’on devienne visuel et pas auditif ou kinesthésique se détermine probablement dans les premiers mois de la vie et en fonction de son environnement, de l’histoire de vie et d’éducation.
Lorsque vous vous entraînez à développer vos cinq sens, vous percevez plus de choses, plus de vie autour de vous et vous vous souvenez aussi plus facilement en utilisant trois ou quatre sens que vous n’avez pas l’habitude d’utiliser. En développant l’ensemble de vos sens, vous découvrez un nouveau monde.
Alors allez-y faites vous plaisir !
Profitez de votre corps et de votre esprit en pratiquant quelques exercices très simples :
Promenez-vous !
Dans la nature, forêt, bord de mer, montagne, campagne,
Ou
Dans un endroit animé, en centre ville, lors d’une fête…
Prenez un instant conscience du moment , de vos cinq sens et tenter de repérer le maximum de choses différentes pour chacun des sens :
Regardez et nommer les différentes nuances de couleurs, observez les formes associer les…
Ecouter les bruits, les sons, si c’est régulier, grave, aigu…
Toucher les textures, les matières, si c’est doux, rugueux…
Goûter ce que vous pouvez, sucré, salé, épicé…
Repérer les odeurs qui vous entourent, essayer de les reconnaître de les décrire.
Au début, avec les sens que vous n’avez pas l’habitude d’utiliser , cela peu paraître un peu difficile, mais avec un peu d’entraînement vous allez enrichir votre palette. Le fait ne pas utiliser son canal privilégié peut inciter à utiliser les autres, comme par exemple fermer les yeux pour percevoir le monde.
Ensuite avec le moyen d’expression avec lequel vous êtes le plus à l’aise tentez de reproduire les impressions que vous avez ressenties. Si nécessaire faites le par écrit, racontez une histoire avec le plus de détails possible. Faites un dessin, posez les couleurs que vous avez vues. Avec les objets qui se trouvent autour de vous, votre voix, votre corps tentez de faire des sons pour recréer l’atmosphère. Dégustez un mets que vous appréciez et qui vous replongera dans l’ambiance. Partagez avec d’autres personnes vos expériences. C’est ce partage qui permet aussi de se sentir connecté les uns aux autres.
Alors allez-y lancez vous, partez à la découverte.
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