Vous avez sans doute déjà éprouvé de la peur à un moment de votre vie. La peur de ne pas être à la hauteur, la peur de l’échec ou du succès. En réalité il s’agit de la peur de l’abandon. C’est une peur qui remonte à notre enfance. A l’adolescence c’est souvent au coeur du conflit entre les parents et le jeune. Adhérer au souhait des parents et répondre à leurs attentes ou aller ouvertement à l’encontre des valeurs parentales par la rébellion ? La révolte signifie prendre le risque de se séparer de ceux qu’on aime et de risquer de les perdre. La culpabilité, la honte font alors surface parce que le désir est profond et tenace. Or selon Oscar Wilde « Le seul moyen de se délivrer d’une tentation, c’est d’y céder. Résister et l’âme se rend malade à force de languir ce qu’elle s’interdit ».
En effet, par l’interdit, la soif de liberté intérieure vient se confronter à un obstacle qu’elle n’a pas le droit de franchir. Le désir renferme toujours quelque chose que nous aimons. C’est quelque chose qui nous attire, nous trouble, nous obsède, nous fait vibrer. Tenter d’y résister c’est entrer en lutte contre ses envies. La privation, la non-satisfaction de nos désirs engendre la colère et la frustration. Le combat intérieur pour maîtriser le désir est alors très difficile, il demande d’affronter en soi l’agressivité sans être détruit par elle.
Cette peur de l’abandon et le sentiment d’insécurité sont intiment liés au manque de liberté intérieur. Les craintes, les espoirs , l’attirance ou le rejet sont les principaux ennemis intérieur. Nos attachements sont construits autour de la possession affective et la jalousie vient opprimer le bonheur des uns et des autres. L’incapacité à se réjouir du bonheur d’autrui vient détruire tout potentiel de tendresse et de paix qui existe pourtant au plus profond de chacun.
Nous avons peur de l’intimité pour la même raison car nous pourrions être rejetés parce que nous ne sommes pas à la hauteur. Même la peur du succès est basée sur cette préoccupation.
Alors soyez indulgent avec vous même , avec votre enfant intérieur, ne confondez pas joie et devoir.
« L’homme n’est pas libre de refuser de faire ce qui lui procure plus de plaisir que tout autre action imaginable » Stendhal.
Avoir peur est finalement quelque chose de naturel. Mais laisser la peur empêcher de poursuivre ses rêves est une tragédie. Personnellement pendant plus d’une décennie de ma vie d’adulte, j’ai laissé la peur m’empêcher d’essayer, d’oser et rêver. Mes peurs étaient sans fondement réel, mes limites je les ai bâties moi-même. Pour me défaire de ces blocages, il m’a fallut récupérer de blessures importantes et faire des choix. Comme par exemple celui de renoncer au camouflage émotionnel. Je ne suis pas parfaite, mais au final qui l’est réellement? Aujourd’hui j’ai toujours cette peur, peur de ne pas être à la hauteur, peur de l’échec, mais la différence est que j’ose et j’essaye. J’ai été capable de surmonter cette peur dans des situations que je n’aurais pas imaginé il y a quinze ans. J’ai réussi et j’ai découvert que j’étais capable de trouver la ressource en moi pour dépasser cette peur et me présenter au monde.
Reconnaitre ses peurs c’est l’étape la plus importante. Vous connaissez vos peurs, elles vous affectent chaque jour.
Dessiner ou écrire ses peurs permet de prendre de la distance par rapport à elles et de les mettre en lumière, de les faire sortir de l’obscurité de votre esprit. Une fois sorties de votre esprit, vous avez maintenant un certain pouvoir sur elles, libre à vous d’en faire ce que vous voulez.
Face à cette peur, il y a la honte et pourtant il n’y a rien de honteux à avoir peur. Permettez-vous de la ressentir pleinement cette peur et de l’embrasser. Elle fait partie de vous, mais ne vous contrôle pas. Plus facile à dire qu’à faire me direz vous. Comment surmonter sa peur ? Il n’existe qu’un seul remède contre la peur : l’amour. Commencer par arrêtez de vous critiquez négativement, soyez indulgent avec vous même. Ayez de la compassion pour vous. Même si l’ego veut toujours croire qu’il est autosuffisant et qu’il avance en solitaire, demandez de l’aide aux bonnes personnes, à celles qui vous inspirent, vous rassurent et prenez soin de votre enfant intérieur.
Apprendre à surmonter sa peur
La question que l’on se pose souvent c’est : Si j’échoues que va -t-il arriver ?
En se posant cette question cela permet d’envisager différents scénarios, de voir les choses sous un autre angle et de relativiser. On imagine souvent des choses graves qui ont ne probabilité de réalisation quasi nulle.
Agir pour aller mieux
Avoir peur et agir quand même. Pour surmonter la peur, il faut agir, faire le saut dans l’inconnu et sortir de sa zone de confort. Agir, s’est aussi se préparer et s’entraîner.Il faut se préparer et mettre en place un plan d’action et l’appliquer.
Etre dans l’instant présent.
La peur de l’échec est une peur de l’avenir. Il est difficile de ne pas s’inquiéter pour l’avenir, de ce qu’il pourrait arriver. Faire le vide, éloigner toute pensée du futur ou même erreurs et échecs passés est loin d’être évident. Pour moi c’est une étape importante qui demande aussi de la préparation. Essayer et choisissez des méthodes qui apportent des résultats sur vous, il existe toutes sorte de méthodes et supports. Si celle que vous utilisez ne vous apporte rien changez et essayer autre chose. Se concentrer sur le moment présent, sur l’instant précis que vous vivez pour poursuivre vos rêves est le plus important, oublier ce qui pourrait arriver. Aller à votre pas et sûrement. Ensuite dépassez-vous, vivez passionnément, tout est possible !
Fêter vos succès.
Même petits, fêter ses succès permet de créer une spirale positive autour de soi et de prendre de l’assurance pour continuer.
« L’homme est le rêve de sa pensée »
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Vous pouvez également poser des questions et si vous avez un sujet sur lequel vous souhaiteriez que je fasse un article dites le moi.
Lorsque vous vous adressez à quelqu’un, il y a deux choses qui se produisent simultanément : vous parlez avec des mots et vous parlez avec votre voix. Deux choses dites en même temps et qui ne veulent pas forcément dire la même chose.
Les mots ont un sens linguistique et selon l’ état du moment, les émotions , les intentions, la voix par ses inflexions, ses nuances, exprimera autre chose qui peut complètement nous échapper. Ainsi l’interlocuteur peut sentir l’affection, la haine, la maladresse, le dégoût, l’envie, le désir sensuel, la force ou la fragilité.
La voix est son, musique, mais aussi corps. C’est un mouvement corporel, une vibration du corps. Elle n’est pas qu’une réalité physique, mais aussi biologique ce qui fait la distinction entre les êtres vivants et les choses inanimées. Chez l’être humain la voix est un processus de communication évolué, il sert a l’existence sociale et toute une partie échappe à toutes tentatives de rationalisation et s’adresse au domaine de l’inconscient, de l’irrationnel.
La voix est un phénomène sonore
Les sons dits « musicaux » et les bruits.
Ils peuvent être analysés selon trois dimensions statiques : la hauteur, le timbre et l’intensité et une quatrième dimension : le temps.
Les sons « musicaux » et bruits
Les sons :
Il s’agit de phénomènes oscillatoires qui se propagent comme des ondes, dont la rapidité vibratoire est perceptible par l’oreille et pour lesquels il est possible d’attribuer une hauteur musicale précise. Les sons dits « musicaux » ou « harmoniques » sont produits par un mouvement vibratoire périodique. Il existe toutefois des sons à harmoniques irrégulières.
Les bruits :
Il s’agit de structures vibratoires plus complexes et désordonnées.
En ce qui concerne la voix humaine il existe trois catégories de sons :
Les harmoniques purs utilisés pour les voyelles, les bruits purs pour certaines consonnes (s,ch,p,f,t,h) et les mélanges de bruits et de sons harmoniques tels que les consonnes (z,j,b,v,d,g) ou souvent les voyelles.
La hauteur
Elle est fondée sur la rapidité vibratoire, plus la vibration est rapide, plus le son est haut.
Le timbre
Il s’agit d’une échelle sonore qui permet de déterminer l’étendue des vibrations. Il indique la manière dont cette énergie vibratoire se répartie sur l’échelle des harmoniques. On parle également de spectre sonore qui évoque également les couleurs. Ainsi pour certaines voix on dira qu’elles sont blanche, claire, sombre, noire.
La voix n’est pas quelque chose de statique, elle est en évolution constante, elle n’existe que dans le mouvement, dans et par le temps. Deux sons exactement semblables sont entendus différemment selon le son qui les précède et le son qui les suit. Par exemple on entend un son plus fort après des sons faibles, plus noir après des sons clairs.
L’intensité
L’intensité et la couleur reçues varient également selon la durée du son : un son plus long est entendu comme grave et plus fort. Au final nous n’entendons pas des suites de sons voyelles-consonnes, mais des mots phrases qui ont une relation entre eux selon un rythme.
Le temps
Le rythme donne vie à la phrase, il est un élément essentiel dans le langage et dans la musique. Pour que la parole n’ai pas un aspect mécanique les sons doivent varier dans les hauteurs, dans les attaques, les intonations, dans les durées, durée des voyelles, des consonnes, des silences, dans les intensités, dans les évolutions des intensités.
La voix et le corps
La voix est une action corporelle. Le corps produit des sons , c’est une sorte d’instrument de musique perfectionné. Il se produit à l’intérieur de notre corps toute une série de phénomènes musculaires et vibratoires. Ces phénomènes ne sont la plus part du temps pas ressentis par les personnes qui n’effectuent pas un travail vocal. Cette conscience vécue sous forme de sensations corporelles se développe par la pratique et l’apprentissage autour de la maîtrise de ces sensations.
La voix n’est pas un instrument ordinaire. Il s’agit du corps et celui ci a des propriétés plastiques. Il est capable de se modifier, de développer ses muscles et au fur et à mesure et de changer les conditions de fonctionnement .
Ces modifications peuvent être apportées par un travail sur le corps, mais aussi par un travail sur les résistances inconscientes.
Le corps somatique et la psyché sont intiment liés. Il faut bien entendu avoir le désir d’effectuer un travail effectif sur son propre corps, et surtout s’accepter soi même. Au final il faut accepter de changer que quelque chose se change en soi. La capacité de changement ne tient en réalité qu’à soi. La maîtrise technique est une chose , mais le but c’est de trouver la liberté, de ne plus être coincée par des impuissances psychiques.
Exprimer ce qui vibre en soi, ce qui donne sens à la vie en soi, créer spontanément ce que l’on désire exprimer. Cette expérience humaine ouvre l’homme à lui même et aux autres.
Bonjour et bienvenue pour cette toute première vidéo de Monatelierbienetreartherapie.
Pour cette première vidéo, je vous remercie par avance pour votre indulgence. J’ai réalisé un petit résumé en image et en musique de mon Défi lancé en septembre « Des chansons pour grandir, des chansons pour avancer ». Ce petit résumé est réalisé à partir des séances de travail. Il reprend les différentes étapes du projet, les différents supports, outils utilisés et comporte des imperfections, c’est le travail nécessaire pour tenter de progresser….
Les mots sont parfois difficiles à mettre sur les maux
Il est nécessaire dans toute relation d’oser dire, de nommer les sentiments, son vécu, ses émotions ou encore ses désirs. Passer au delà du silence et dépasser la souffrance. Les mots sont parfois difficile à mettre sur les maux. Et comprendre que toutes les maladies (mal-à-dit) sont bien souvent des langages symboliques en rapport avec l’indicible, voire l’insupportable.
La pensée et le corps sont en interaction constante
Notre cerveau logique se trouve dans la partie gauche de l’hémisphère cérébral. Il pense de façon linéaire et perçoit le monde selon une logique claire. C’est le cerveau de survie (reptilien) et il fonctionne sur des principes connus. Il aime les choses organisées et tout ce qui est inconnu est perçu comme inadéquat, voire dangereux. C’est également le censeur , il aime la sécurité et refoule toute situation originale.
A l’inverse le cerveau artiste est comme un enfant , il invente, crée, relie les choses disparates, il est notre moi intime et joueur. Le cerveau artiste est libre, il fonctionne par associations, établit des connexions reliant des images et crée du sens .
Passer du cerveau logique au cerveau artiste
Les scientifiques expliquent que la méditation peut être utilisée pour passer du cerveau logique au cerveau artiste , du traitement lent de l’information au traitement rapide et du peu profond au profond. Cette technique est utilisée pour lutter contre le stress ou encore par les personnes en quête de spiritualité. La méditation permet de découvrir notre identité et notre place dans l’univers. C’est une façon de prendre conscience et de se connecter à une puissance intérieure qui peut transformer le monde extérieur et la réalité par des changements de la vision intérieure. Cette force intérieure est capable de détruire, mais aussi de bâtir.
Les histoires ont la capacité de toucher notre inconscient
Les histoires poétiques, ludiques ou encore des métaphores permettent de susciter un éveil , une prise de conscience chez celui qui les entend. Le cerveau a la capacité de relier entre eux des événements, des situations de notre histoire. Même éparpillées dans le temps et sans rapport apparement ces événements reliés entre eux sont pourtant porteur de sens et signifient un message. Ces rapprochements sont comme les morceaux d’un puzzle et donnent une unité à notre vie.
Le langage symbolique des contes, des histoires ou encore des tableaux participe à la transmission des messages qui s’adressent directement à l’inconscient. Certaines oeuvres par leur contenu métaphorique, poétique ou ludique peuvent provoquer une alchimie réparatrice et restaurer l’imaginaire blessé.
Ainsi Pablo Picasso aimait dire que « Peindre, c’est une autre façon de tenir son journal »
Qu’il s’agisse de réunifier , de dépasser des conflits internes ou encore de médiatiser une situation insécure, les histoires peuvent être le relais pour sortir des confusions de rôles ou situations insatisfaisantes introduites lors de l’enfance.
Les contes, les histoires ont la capacité de toucher notre inconscient, de stimuler la mémoire de nos oublis et de susciter un autre regard, une autre écoute et d’être porteur d’une énergie créatrice.
« La création de quelque chose de nouveau n’est pas accomplie par l’intellect, mais par l’instinct du jeu qui surgit de nos nécessités intérieures. L’esprit créatif joue avec l’objet de son amour » Carl Gustave Jung
Pour Jaques Salomé, un conte peut réveiller des forces insoupçonnées. Il relie des vibrations qui se cherchent depuis longtemps ou qui se sont perdues il y a plus longtemps encore. Toutes ces vibrations reliées créeront un énergie et parfois, un chemin pour atteindre plus d’inaccessible.
L’auteur Paulo Coelho, natif de Rio de Janeiro, est un des auteurs les plus lus au monde et les plus suivis sur les réseaux sociaux. Son oeuvre est traduite dans le monde entier et il a été récompensé par de nombreux prix internationaux. Il siège à l’Académie Brésilienne de littérature depuis 2002, et il est chevalier de l’ogre national de la Légion d’honneur en France. Il défend les valeurs attachées au multiculturalisme, depuis 2007 messager de la Paix pour les Nations Unis. Son livre « L’Alchimiste » est un conte philosophique destiné à l’enfant qui sommeille en chaque être :
« Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation des hommes »
CONFERENCE Jean EPSTEIN Psychosocilogue, expert-référent de la Petite Enfance
le 11/10/2016
(dans le cadre des 10 ans du Relais Assistantes Maternelles FLANDRES LYS)
Jean EPSTEIN est Psychosociologue, auteur de plusieurs ouvrages de référence et articles sur les relations parents-enfants à destination des professionnels et des parents. Dans cette conférence il aborde les notions fondamentales de la petite enfance avec naturel et humour. Que l’on soit parent ou non, ou encore professionnel loin des stéréotypes et pseudo-méthodes idéales, il fournit des repères pour élaborer soi-même ses propres réponses .
Cliquez sur le lien pour écouter la conférence 1ère partie (durée 30 mn)
Jean EPSTEIN exerce ses compétences pour accompagner des projets politiques locaux, comme par exemple au Japon et au Canada.
Au Japon la baisse de la natalité est une problématique qui préoccupe les politiques, ainsi d’après les statistiques, dans trois générations le pays aura disparu. Or la natalité est loin d’être encouragée par l’orientation des finances politiques actuelles. A titre d’exemple, le coût d’un accouchement est de 7000 à 8000 euros non remboursés, il n’y a pas d’allocations familiales, pas de crèches. Contrairement en Fance où la natalité est bonne avec le dispositif des aides à la famille.
Jean EPSTEIN se rend également au Québec depuis 21 ans tous les ans en mai dans le cadre d’un groupe de projet avec le ministère de la famille. Il observe le décalage avec la France en terme d’approche. En France, culturellement, nous sommes dans une logique de manque dans le domaine de la petite enfance. Nous sommes formés à regarder ce qui ne va pas : les parents démissionnent, un enfant handicapé est un enfant qui manque de quelque chose…
Au Quebec la logique est axée sur les compétences et plutôt de regarder ce qui va. Un enfant sourd , au Quebec, c’est une personne merveilleuse. Ces enfants différents,obligent à voir les différences chez tous les enfants En France dès qu’un enfant ne rentre pas dans le « moule » c’est un problème. Au Québec, l’enfant est regardé positivement : c’est un enfant qui a quatre sens hyper-développés.
La logique d’aide est différente aussi, et peut se résumer par cette phrase : « Il coûte moins cher d’aider un enfant et une famille à se construire plutôt d’attendre qu’ils dysfonctionnent pour les soigner ». Statistiquement les problèmes d’incivilité chez les jeunes représentent un gouffre financier et d’attendre que ça casse plutôt que d’aider des enfants et des parents à se construire. Il faut aider les enfants à se construire des repères et aussi aider les parents à construire des repères aussi. Les professionnels ont un rôle très important. On est dans une autre logique culturelle mais il faut savoir que ça existe.
La prévention , le simple fait de penser prévention c’est penser qu’il va y avoir problème. Lorsque vous avez une idée des quartiers à problèmes, le nom des familles à problèmes, le risque est de voire des problèmes là où il n’y en a pas et de ne pas en voir là où il y en a peut être. Or les Juges pour Enfants voient autant de situations d’enfants maltraités dans tous les milieux, la différence c’est que dans les milieux aisés ça se voit moins « car les murs sont plus épais ». « On peut très bien être d’un niveau social dévalorisé et être de bons parents et être d’un milieu social aisé et être paumé comme parent avec les enfants ».
Dans cette logique de manque la PMI en France reste plombée par une double image , médecine de pauvre et signalement, ce qui rend les choses difficilement opérante dans les situations de difficultés sociales et dans les situations de non difficultés sociales.
A ROUBAIX une figure de référence connue pour son travail auprès des familles c’est Maurice TITRAN. Il est à l’origine des CAMPS, c’est un outil de coordination des professionnels autour du handicap Centre d’Action Médico-Social Précoce.
CONSTRUIRE DES REPERES DES LA NAISSANCE ET TOUT AU LONG DE L’ENFANCE
D’après Jean EPSTEIN, les « tout se joue avant » sont à mettre à la poubelle. Pour Françoise DOLTO il s’agit plutôt de dire « Tout ce joue avant la mort ».
Dans les familles actuelles les limites sont sans cesse testées par certains enfants . Jean EPSTEIN les surnomme les « chics-ouf » . Ce sont des enfants qui sont sans arrêt dans la provocation quant ils se réveillent on dit : « chic » et le soir quand ils vont dormir on dit « ouf ».
Petite enfance et adolescence se rejoignent.
Les enfants sans limites dans la petite enfance vont en chercher plus tard à l’adolescence par les phénomènes de bandes de sectes…pour avoir « un petit chef qui donne des ordres ».
Rôle des parents et rôle des professionnels
Le RAM est né en 1989 pour les assistantes maternelles afin de rompre l’isolement des assistantes maternelles et pour augmenter la qualité de l’accueil.
Pour Jean EPSTEIN c’est un métier qui depuis toujours lui tient vraiment à coeur tout comme Boris Cyrulnick , et pour lui tout le monde ne peut pas exercer ce métier . Le premier article qu’il a rédigé dans un magazine spécialisé s’est intitulé : Madame LOUISE. Madame LOUISE était la nourrice de Jean, vielle femme du quartier qui accueillait des enfants pour arrondir les fins de mois sans agrément, avec une chaleur incroyable et complètement différente du milieu familial. Pour lui entre un enfant et son assistante maternelle c’est une histoire d’amour. L’enfant va découvrir,entre autre, qu’il a le droit de vivre quelque chose d’intime avec une femme qui n’est pas sa mère dans une maison qui n’est pas sa maison. Il est nécessaire pour cela que la relation de confiance soit suffisante avec la maman pour qu’elle accepte qu’il soit intime avec une autre.
Cliquez sur le lien pour écouter la conférence 2 ème partie (durée 30 mn)
Construire des repères le rôle des parents des professionnels, la juste place de chacun
Pour les professionnels il faut trouver sa juste place vis à vis des parents, ne surtout pas oublier que les parents sont les premiers éducateurs et que beaucoup de choses leur reviennent.
Comment un parent sait qu’il est parent. C’est par la découverte des premiers fois comme par exemple de découvrir les premiers pas, la première dent. Les enfants passent beaucoup de temps dans leur milieu d’accueil et donc c’est plus souvent les professionnels qui découvrent les premières fois, mais cela ne leur appartient pas vraiment . Il faut laisser aux parents découvrir les premières fois pour être à la juste place. Ne pas prendre la place de l’autre par définition et moins encore d’être mis dans l’image du bon parent par le fait d’être professionnel. Beaucoup de parents ont l’impression d’être nuls comme parents et imaginent que le professionnel est un bon parent.
Or un bon professionnel peut avoir une très bonne connaissance des repères du développement de l’enfant , mais en pratique avec ses propres enfants c’est compliqué à appliquer en tant que parent.
En théorie les repères de développement de l’ enfant sont connus , mais en réalité chaque enfant se développe à son rythme . On ne peut pas comparer un enfant à un autre , les précocité des acquisitions ne veulent rien dire. Et même en tant que professionnel lorsqu’il s’agit de son propre enfant c’est différent.
Il est parfois difficile d’être à sa juste place en tant que professionnel , surtout en terme de « compétition et de précocité » pour rentrer dans le moule, dans la norme. L’enfant peut avoir certains besoins et le parent peut avoir d’autres besoin . La juste place est un partenariat étroit entre parents et professionnel. Il est parfois difficile de réagir face à certaines demandes des parents. Il est alors intéressant pour le professionnel d’expliquer aux parents pourquoi l’enfant a ces besoins à ce stade de son développement.
L’apprentissage de la propreté c’est entre deux et six ans c’est prouvé scientifiquement. Toutes les connaissances sont inscrites, mais n’arrivent pas aux parents. Ce qui arrive ce sont les comparaisons, « il faut qu’il soit propre à deux ans » pour aller à l’ école…
Il y a beaucoup d’affectif dans l’apprentissage des repères.
L’activisme et la sur-stimulation sont aussi au coeur des préoccupations de certains parents. Or l’enfant a besoin de temps et de moments où il doit s’ennuyer pour trouver par lui même les moyens de s’en sortir et de gérer lui même son temps libre. Ce sont les « inactivités d’éveil » .Nombre d’adolescents adoptent des comportements violents vis à vis d’eux même ou des autres car souvent ces jeunes expriment leur ennui et leur incapacité à gérer leur temps eux même, les adultes l’ont toujours fait pour eux.
Le respect du rythme de l’enfant doit être pris en compte par les professionnels.
Trois champs de repères sociaux que l’enfant doit développer :
– les repères individuels (principe de plaisir centre du monde),
– les repères sociaux principe de réalité (la frustration : accepter de ne pas tout avoir)
– je ne suis pas le centre du monde ne n’ai pas tout et j’attends Les repères familiaux
est-ce que je suis aimé,
qui je suis , est ce qu’on me dit est lisible, je suis l’enfant de qui , ma propre histoire ( identité narrative )
– quelle est ma place
– qu’est ce que j’ai le droit de faire Quand les parents et professionnels font autorité ensemble, les repères sont posés.
Le besoin de limite : aimer son enfant c’est savoir lui dire oui et aussi non.
Jean EPSTEIN, psychosociologue, mène un travail de recherche et d’ action. Il étudie selon les statistiques, mais effectue aussi un travail sur le terrain.
Selon les statistiques , il a été observé ces dernières années un lien entre la monté de l’enfant roi, de l’enfant tirant vers l’adulte roi à l’adulte tirant.
Les enfants à qui on a laissé tout faire, acceptent difficilement la frustration, les pervers narcissiques semblent dans la lignée des enfants à qui on a laissé tout faire. Cela concerne 8 a 10 % de la population. Il s’agit d’un comportement conscient à jouir de l’humiliation de l’autre.
Le mode opératoire est toujours identique :
-trouver une proie dans le cadre professionnel ou personnel et la ferrer
-qui doute un peu d’elle
-lui ressembler en tout point
-l’isoler et la couper du monde extérieur pour former un huis clos
-la jouissance après c’est d’humilier, tout en se faisant passer pour la victime,
– la proie est alors dans un système où elle doute d’elle et elle pense que c’est a cause d’elle
les enfants du couple sont utilisés contre l’autre
La montée de l’enfant roi s’explique en partie par le fait que les mamans qui travaillent se culpabilisent et disent je ne fais pas l’empêcher de … et c’est la montée de l’enfant roi.
Cliquez ici pour écouter la conférence 3 ème partie (durée 30 mn)
Les enfants sont énergiques car ils occupent le terrain. Il transforment l’homme et la femme qui lui ont donné la vie en un papa et une maman à plein temps.
Le huit clos familial peut être pathogène , il est important d’ouvrir sur le monde extérieur. Le « chic ouf » peut être « prêté » à des amis de la famille pour prendre un week end.
Les « chic-ouf » ne transforment par forcément les deux parents en même temps. Les enfants acceptent plus facilement des repères qui ne viennent pas des parents mais de l’extérieur.
Parfois certains adolescents expriment : « Ce que j’attends de mes parents c’est qu’il me donnent des conseils pour ne pas les suivre. »
Refaire tomber dans l’action la recherche, il y a un fossé, il y a peu de choses qui retombent dans la pratique. En France dans le domaine de l’éducation, il n’y pas de retombées sur le terrain. Les évaluations sont quantitatives et pas qualitatives. Les évaluations en France se font dès cinq ans et aussi en fonction de la moyenne des autres. Les questions que se pose le tout petit.
Est ce que je suis aimé tel que je suis ? L’enfant va régulièrement vérifier les preuves d’amour auprès des adultes. La différence est parfois difficilement acceptée au sein de la famille et ensuite dans le milieu scolaire.
Actuellement les mots à la mode sont : hyperactivié, dyslexie, autisme
Il y a dix ans c’était les psychotiques (indicateur les yeux dans le vague)
La comparaison en tant que modèle positif ou négatif est toujours difficile pour l’enfant car l’enfant se construit sa personnalité en fonction de ces repères.
Au final il n’y a pas de différence avec l’adolescent qui pose la question : Est-ce que je suis aimé tel que je suis ?
L’ado a encore du travail de bébé, il n’est pas en crise mais a le pouvoir d’être par moment un bébé et a d’autre un adulte. C’est le triomphe nostalgique de l’ado : Je vais être un adulte , mais je ne serai plus jamais un enfant. L’adolescent est double , il se pose deux questions contradictoires mais qui veulent dire la même chose.
Cliquez sur le lien pour écouter la conférence 4 ème partie (durée 30 mn)
Pour qu’une acquisition de base se fasse, il faut qu’un tas de petites autres acquisitions se fassent. Il peut y avoir des décalages entre des différentes acquisitions de bases comme la marche et la propreté. Tout dépend des données sensorielles, motrices, affectives et environnementales.
Pour la lecture, savoir déchiffrer, comprendre et aimer c’est entre 4 et 9 ans. Lorsqu’il y a comparaison, il peut y avoir des blocages qui se forment.
Les repères individuels
Les rituels, les objets transitionnels sont en rapport avec le sensoriel et permettent de grandir.
Chaque enfant en fonction de sa sensorialité, va choisir un objet transitionnel
Les repères, la régularité l’enfant en a besoin.
Des rythmes de vie et des rythmes de développement différents. Il est important d’avoir un regard positif et valoriser l’enfant , valoriser ses compétences, c’est la bien traitance.
La précocité des compétences du tout petit des facultés à ne pas négliger. Il est prouvé scientifiquement qu’un bébé est capable de fabriquer la même odeur que la personne référente du milieu dans lequel il se trouve et à condition qu’il se sent bien
Le bébé humain utilise la séduction pour que l’on prenne soin de lui pour permettre sa survie.
Cliquez sur le lien pour écouter la conférence 5 ème partie (durée 30 mn)
Je ne suis pas le centre du monde, je ne suis pas tout et j’attends .
La gestion de la frustration et la sanction un repère important. Les parents ont peur de ne plus être aimé et c’est un des aspect de l’éducation difficile à tenir.
Il y a neuf critères pour faire passer une sanction :
– elle doit être immédiate,
– posée par la personne concernée,
– elle doit être cohérente et partagée en apparence par les parents,
– doit être expliquée, montrer le lien avec ce qu’il a fait,
– pas humiliante,
– proportionnée,
– réaliste,
– irréversible, sauf si c’est injuste
Est ce que je suis aimé ?
L’enfant est persuadé que tout ce qui arrive est toujours de sa faute et a besoin de vérifier régulièrement les preuves d’amour. ( peur nocturnes, prise de risque..)
l’enfant a des besoins plus ou moins important en fonction des périodes.
L’identification
Pour se construire l’enfant à besoin de connaître son histoire, les parents représentent un modèle le processus d’identification doit être lisible et constructible.
Il existe des sessions de rattrapage
Le seul rôle d’un enfant auprès des ses parents c’est celui d’être l’enfant de ses parents et le rôle des parents est celui d’être un adulte.
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Le rêve détiendrait une clé liée à la réalité existante
D’après de nombreux philosophes le rêve libérerait l’esprit de l’emprise de la nature extérieure, il détacherait l’âme des entraves du sensoriel. D’un point de vue médical le rêve serait davantage le résultat d’un stimulus sensoriel et corporel qui atteindrait le dormeur par des manifestations de l’extérieur ou des organes internes sans aucune signification.
La croyance populaire est tout de même celle que le rêve à un sens et que celui-ci se rapporte à l’annonce de l’avenir et qu’il est possible de connaître son contenu souvent énigmatique et confus grâce à des méthodes d’interprétation. L’interprétation du contenu remémoré détiendrait une clé liée à la réalité existante et en relation avec un symbole.
Il existe trois catégories de rêves. Les rêves qui sont sensés et compréhensibles, ce sont les plus nombreux et nous arrivons à les intégrer sans que cela nous pose problème. Ensuite les rêves déconcertants, par ce que nous n’arrivons pas à leur donner un sens, comme par exemple un événement que l’on à aucune raison de redouter. Puis viennent les rêves auxquels il manque le sens et l’intelligibilité, qui apparaissent comme incohérents, confus et absurdes.
Le travail du rêve n’est que le premier processus psychique parmi d’autres manifestations psychiques ou corporelles. Comme par exemple les oublis, lapsus, méprises. Dans le cas des rêves déconcertants, il s’agit par le processus de déformation du rêve d’un déplacement psychique, ou concept de refoulement. Ainsi selon Freud le travail du rêve servirait à la dissimulation, l’intention de cacher. Des rêves confus et obscurs dont la figuration est méconnaissable, le désir serait lui-même refoulé et étranger à la conscience.
L’interprétation symbolique du rêve
Au final la croyance populaire prétendant que le rêve annonce l’avenir montre une certaine justesse. Car l’avenir que nous montre le rêve n’est pas celui qui va arriver, mais celui que nous aimerions voir arriver. L’état de sommeil provoque le relâchement de la conscience et de la censure. Dès que l’état de sommeil se modifie, la censure reprend le dessus et entraîne bien souvent l’oubli du rêve.
L’interprétation symbolique du rêve à partir des symboles universels peut fournir quelques éléments isolés de compréhension. Cependant il existe pour chacun de nous des symboles que nous avons façonnés nous même qui font partie de notre inconscient.
L’inconscient est la clé de tous nos soucis
L’inconscient est selon Leibniz notre automate intérieur. C’est celui qui fait battre notre coeur, la grande mécanique de nos fonctions vitales. L’inconscient nous fait ressentir les émotions et la plus part de nos pensées. Il provoque les centres d’intérêts et goûts ou encore attirance pour tel type de personnes. Sans l’aide de notre inconscient il ne serait pas possible de sourire ou de bouder, les actions sur les muscles du visage se font en dehors de toute action consciente.
Notre automate a intégré dès le début de notre existence tous les apprentissages qu’on lui à fourni. Il ne s’est pas forcément toujours bien programmé et a intégré certaines données qui influencent notre vie quotidienne. Il peut ainsi nous maintenir en bonne santé ou nous rendre malade, nous aider à réussir où à échouer et de façon répétée. Il peut nous permettre de nous sentir bien et au contraire malheureux et nous maintenir coincé dans notre existence.
Le meilleur moyen de voir son inconscient c’est de regarder sa propre vie !
Certes parfois cela n’est pas plaisant, mais il faut connaître ses ombres avant de pouvoir envoyer de la lumière.
Lorsqu’on se rend compte qu’on est la source de notre vie, et donc responsable de ce qui nous arrive -pas coupable- cela veut dire que l’on a la capacité de changer les choses. Il est possible de modifier le cours de notre vie . L’inconscient est la clé de tous les soucis, il ne nous veut pas de mal mais il agit toujours pour la survie. Il utilise des programmes de protection comme de système immunitaire et réagit par la mise en route du système d’où l’apparition de maladies. L’inconscient ne fait que réagir à l’environnement, à ce qui nous arrive, selon l’histoire de vie de chacun, selon les blessures intérieures. Malheureusement , l’inconscient n’a pas toujours de solutions et sans le savoir des maladies ou des troubles chroniques peuvent s’installer toute une vie.
Pour sortir des limites de l’inconscient il faut passer en conscience et trouver des solutions inédites. C’est la rencontre entre l’Inconscient et la Conscience.
« On a conscience avant, on prend conscience après « Oscar Wilde
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Notre existence nous parait parfois prisonnière d’une toile invisible reliée par des points de répétitions, de coïncidences. Sommes-nous vraiment libres ? Pouvons nous nous échapper de la répétition des drames familiaux ? Angoisses, mal être, difficultés à vivre, cauchemars, ces ressentis semblent la plus par du temps liés à notre histoire personnelle, notre histoire familiale et cela dans un contexte historique et culturel. Pouvons nous vraiment vivre notre vie, celle que l’on désire et non celle de nos parents ou grands-parents, ou d’un enfant disparu. Les liens familiaux sont complexes et dans les familles les non-dits restent la plus par du temps dans l’ombre. Ces liens sont pourtant sentis ou pressentis par l’ enfant que nous étions ou maintenant l’adulte que nous sommes et sans savoir ce que contient réellement le secret familial. Les manifestations de ses non-dits peuvent prendre différentes formes selon les personnes comme la maladie, la douleur, le langage du corps, l’échec, les actes manqués, la répétition de malheur ou difficultés existentielles. Alors finalement, il n’y a peut être pas de hasard.
Le destin défavorable peut-il être détourné? Pour que notre vie soit l’expression profonde de notre être il est important de comprendre et de percevoir ce qui se dessine au travers de notre histoire, celle de notre famille.
Le principe de loyauté
Le rapport à nos propres parents , les liens aux ancêtres, l’enracinement de chacun dans sa culture, dans ses racines et très présent et de façon consciente ou non. Ainsi dans une famille se pose le principe de loyauté qui compose l’unité sociale du groupe familial. Lorsque cette unité n’est pas respectée cela se traduit par le sentiment d’injustice, de la mauvaise foi, l’exploitation de certains membres de la famille, la maladie ou l’accident. Il existe aussi la « dette » de loyauté familiale, elle se traduit pour chaque enfant vis-à-vis de ses parents pour l’amour, l’affection, les soins qu’il a reçu depuis sa naissance jusqu’à l’âge adulte. L’acquittement de cette dette se fait de façon transgénérationnelle, c’est à dire ce qui a été reçu de nos parents , nous le rendons à nos enfants. Ensuite il s’agit de prendre soin de nos parents vieillissant lors des dernières années de leur vie. Chaque famille détermine les participations à la « dette » et fixe les obligations et responsabilités de chacun des membres qui sont inscrits dans l’histoire familiale. Selon Böszörményi-Nagy, psychiatre américain connu pour son travail de pionnier dans le domaine de la thérapie familiale et de la psychogénéalogie, il n’y a pas de famille sans loyauté intrinsèque avant et après la naissance des enfants. Dans un système familial ou les rôles de chacun sont déterminés, interdépendants, les problèmes vont persister, ou se répéter. De ce blocage naît le sentiment d’injustice , de manque, qui sera ressassé au point de « ronger à l’intérieur » et provoquer des problèmes de santé.
Connaître son histoire
Pour qu’une personne change vraiment et de façon durable c’est le système dans sa globalité qui doit laisser la possibilité d’ une ouverture pour ce changement sur le plan familial, social et professionnel. Les croyances de la famille, le regard de la société ont un impact sur le développement d’une personne.
L’identité de chacun se forge à partir de son histoire familiale et de son histoire personnelle . Il est important de connaître son histoire dans les contexte actuel de transformations radicales de notre société, de notre mode de pensée. Le stress et l’angoisse du futur sur notre devenir, mais aussi sur celui de la planète est une réalité.
Ecouter son guide intérieur
L’histoire secrète d’une famille émerge à des moments particuliers de la vie d’une personne et s’exprime sous diverses formes verbale ou corporelle, voire la maladie, l’accident ou la mort. Dans les histoires douloureuses, il est nécessaire de faire appel à un thérapeute pour aider à se représenter son histoire et trouver ou donner un sens aux événements. Sortir de l’indicible du non dit, des répétions pour assumer son passé, l’ histoire familiale, pour réécrire, réinventer une nouvelle histoire et être le créateur de sa propre vie. Observer, reconnaître les signes et savoir écouter son guide intérieur demande du temps et de la patience.
Lorsque la crise parait, bien souvent c’est au travers des habitudes, l’habitude de gérer seul les choses graves et importantes du foyer, de répondre aux demandes et aux besoins des enfants. Lorsque un des deux parents se laisse absorber par ses préoccupations ou satisfactions personnelles. Ou la toute puissance des femmes-mères qui ne souhaitent pas lâcher prise par peur que les pères ne soient pas en capacité d’assumer de la même façon, même si il s’agit là d’un préjugé ancré dans les représentations. Bien souvent la femme, malgré ses enfants se sent de plus en plus seule à l’intérieur du couple , elle a l’impression de pouvoir continuer d’assumer seule la charge des enfants. Dans soixante quinze pour cent des cas, ce sont les femmes qui obtiennent la garde des enfants. Les pères ne sont que seize pour cent à demander la garde des enfants, le reste considère que les mères sont plus aptes à assurer.
Chercher un bon compromis
Lorsque les désaccords surgissent , l’amour pour l’enfant doit amener à chercher un bon compromis et une attitude responsable. Le bon sens doit conduire à faire la différence entre un désaccord sur les choses essentielles et un désaccord momentané sur une question de vie quotidienne. La bonne communication reste un outil efficace sans que cela ne devienne un drame familial. Et si malgré les promesses faites , le désaccord persiste , il est temps d’aborder sérieusement les choses de façon la plus objective possible en décrivant les effets et les conséquences sur l’attitude de l’enfant. La mise en lumière des incohérences et le ressentit de l’enfant devra faire l’objet d’une discussion autour d’un débat constructif sur l’éducation et laisser entrevoir si il est possible ou non d’envisager une éducation ensemble.
Réussir à établir une autre complicité
Lorsque la séparation s’impose pour des motifs sérieux, l’important pour les enfants et les adultes c’est de réussir à établir une autre complicité. Même si les parents sont séparés , ils restent le couple parental. Lors de la rupture, la souffrance est telle, avec le sentiment d’échec, la rancoeur attisée par l’entourage familial ou amical , il est difficile de laisser place a une relation sereine, pour le bien être de l’enfant. La question de l’argent est aussi importante. Cette question peut être une source de conflit, de tensions importantes et bien souvent l’instrument d’une vengeance. Pourtant en agissant ainsi c’est les enfants qui en subissent les conséquences directes. L’impact sur une certaine qualité de vie se fera au détriment du temps consacré à l’ éducation.
Cette transformation dans la vie demande du temps
Considérer les problèmes du point de vue de l’enfant semble être la meilleure solution pour éviter que celui ci ne soit pris dans un conflit de loyauté entre choisir sa mère ou son père. Ce choix engage des sentiments envers les deux personnes les plus importantes de sa vie en terme d’attachement. Cette transformation dans la vie demande du temps et ce changement doit être le moins brutal possible afin de comprendre ce qui arrive et cette situation qu’ il n’ a pas désiré. Une attitude de disponibilité et d’écoute sera sans doute nécessaire pendant plusieurs mois auprès de l’enfant. Les explications devront être simples claires et indiqueront les conséquences sur sa vie quotidienne ainsi que l’irréversibilité de la situation : l’autorité parentale partagée, les conséquences financières…
Dans l’intérêt de l’enfant un discours de dénigrement ou disqualifiant de l’autre parent devra être évité. Chaque parent a son propre caractère et il peut réfléchir à la façon dont il peut aider au mieux son enfant à s’épanouir. Lorsque le degré d’entente entre les parents est suffisamment bon il est possible alors d’exercer une coparentalité apaisée et de maintenir l’enfant en dehors des conflits et du sentiment de culpabilité.
« La responsabilité d’être parent, parfois c’est long, surtout tout le temps »A.Braconnier
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