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Reprendre le pouvoir

Vivre pleinement le moment présent et être autonome.

Reprendre le pouvoir et le droit de ne pas souffrir afin de vivre pleinement le moment présent  est une pratique simple à mettre en place.

En effet, lutter contre un symptôme n’est pas très positif et ne doit pas être considéré comme l’unique objectif lorsqu’on tente de traiter son propre mal être et  ce qui compte réellement c’est de lutter pour soi même.

Mettre son mental en veille en portant l’attention sur son corps physique et sensoriel permet d’être présent dans l’ici et maintenant, de rentrer en contact avec soi.

Le corps sensoriel comprend les cinq sens que nous avons à notre disposition : le toucher, l’ouïe, l’odorat, la vue et le goût. Ainsi toute méthode favorisant la reprise du contact avec le corps peut s’avérer d’une grande utilité dans un processus de mieux être.

La mise en veille du mental est un moyen pour se débarrasser des peurs , du manque de confiance en soi, des angoisses , de la culpabilité et des remords qui génèrent des tensions physiques.
Cette approche permet de neutraliser le mental et de revenir à notre propre essence par l’observation, les sentiments, l’expression des besoins et la formulation de demandes.

L’expression de soi en quatre étapes

Dans cette situation où j’éprouve un mal être, une tension, j’exprime honnêtement comment je me sens, sans reproche, ni critique :

1-L’observation

Ce que j’observe (vois,entends, me rappelle, j’imagine (sans évaluation) et qui contribue à mon bien être : «  lorsque je vois, j’entends… »

2- Les sentiments

Comment je me sens (émotion ou sensation) par rapport à ce que j’observe :
« Je me sens….. »

3-Les besoins

Mon énergie vitale s’exprime sous forme de besoins, de désirs, d’attentes ou de pensées qui font naitre des sentiments :

« Parce que j’ai besoin de …. »
« J’accorde de l’importance à …. »

4- Les demandes

Je demande clairement ce qui pourrait embellir ou enrichir ma vie sans que cela soit une exigence. J’aimerais voir les actions concrètes comme :

« Serais-tu d’accord de….? »

Il est parfois plus facile de reprendre les quatre étapes en adoptant une position d’empathie vis à vis de soi « Lorsque tu (vois, entends….), «  Tu te sens ….. », « Parce que tu as besoin de…. », « Voudrais-tu…. »

 

Etre à l’écoute de ses besoins réels et profonds.

En étant davantage dans le moment présent et en suivant ce processus pour se connecter à soi, il y a une prise de conscience de la personne que l’on est. C’est une chose importante car le plus souvent on se rend compte qu’on est dans le « faire » et non dans « l’être » et ce qui nous rend UNIQUE.

C’est l’occasion de remettre en marche sa créativité, son intuition, son savoir inné et aller à la découverte des richesses oubliées et inexploitées. Avec de la pratique et  de  la persévérance il sera possible de retrouver une bonne estime de soi, acquérir une plus grande confiance en soi et s’autoriser à être à l’écoute de ses besoins réels et profonds. Toutes ces petites attentions pour soi  sont des marques d’amour, elles permettent de prendre conscience de notre propre valeur,  d’exister par soi même et de ne pas attendre l’assentiment des autres pour s’autoriser à vivre.

Lorsque nous parvenons à nous libérer du poids du mental, obsédé par les détails du passé , et que nous redécouvrons nos ressources intérieures, nous appliquons le processus de libération de la culpabilité et de la souffrance. La libération de nos préoccupations passées disparaissent et nous pouvons aspirer à combler nos besoins de manière proactive et complète. Ce processus permet de retrouver la clarté de l’esprit et la créativité pour entreprendre des actions pleinement au service de notre vie.

 

A suivre,

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Les 4 attitudes affectives de la blessure d’abandon

 

Lorsque les schémas de vie négatifs se répètent  et viennent compromettre notre épanouissement de façon durable c’est très difficile de faire la part des choses. On sent que quelque chose ne va pas bien, sans trop savoir pourquoi ou connaître l’origine du problème et bien souvent on en reste là. En effet, c’est particulièrement pénible d’admettre que à un moment donné de notre propre histoire il y a eu des événements qui peuvent montrer  qu’on a souffert de délaissement.

 

Il existe quatre attitudes affectives qui permettent donner quelques indices sur un type de personnalité  dite abandonnique.  Les traits de personnalités sont plus ou moins forts avec des passages d’un registre à l’autre, pouvant être  l’origine du mal être.

Ainsi a travers toutes les expériences vécues même avant la naissance et après c’est un mécanisme inconscient qui s’est installé au fil du temps et qui amène ce schéma répétitif des expériences affectives peu satisfaisantes.

 

 

 

Voici les quatre attitudes qui donnent des indications sur ce type de personnalité.

 Les 4 attitudes affectives de la personnalité abandonique

 

1-Le besoin de réassurance.

Le besoin de réassurance et l’ instabilité affective sont les principaux moteurs de « la conquête à tout prix ».  Passer d’une conquête à une autre dans la crainte d’une éventuelle séparation est une sorte de filet de sécurité pour ne pas rester seul. Les peurs liées à la vie de couple, l’investissement dans une relation et la hantise d’être trahi viennent entacher  la vie à deux.  Les situations d’échecs se succèdent et entraînent un sentiment de grand désespoir.

2-Le manque de confiance en soi.

Le désir de relation pleine et entière est bien présent , mais l’engagement n’est pas total car des blessures antérieures sont trop lourdes. La peur d’être quitté est projeté en avant , elle s’accompagne par la peur de ne pas être à la hauteur et de décevoir l’autre. Le manque de confiance en soi est souvent un des signes du délaissement précoce : je n’ai pas suffisamment de valeur sur le plan affectif et intellectuel et je ne suis pas digne d’affection. L’impression d’être un imposteur vient s’ajouter par la suite, dans l’idée où la personne prêtant être quelqu’un de bien alors qu’elle pense être tout le contraire compte tenu du délaissement qu’elle a connue. Ainsi le scénario peut se répéter inlassablement.

 

3-La peur et la culpabilité

La peur de se retrouver seul amène des comportements de surinvestissement dans un ou plusieurs domaine comme par exemple le travail, le sport, les enfants… Le sentiment de «grand vide» et de tristesse est présent sans véritable explication. Toutes les émotions non reconnues par le passé et non exprimées sont restées enfouies, le mental a indiqué la direction de vie à prendre et a empêché de prendre conscience du ressenti face aux événements déclencheurs. Ainsi les craintes, les doutes et les remords nourrissent le sentiment de culpabilité vis à vis de la relation.

4-L’organisation du rejet

Une autre attitude fréquente consiste à ne laisser à l’autre aucune possibilité de l’aimer. Il s’agit là d’une souffrance non exprimée qui a engendré de la culpabilité. La personne a le sentiment de ne pas correspondre à ce que l’autre attend et est certain que la rupture est inéluctable. Lorsqu’elle se produit c’est alors une nouvelle preuve qu’elle ne peut être aimée. La colère souterraine est alors aggravée, bloquée par le mental qui vient alimenter le sentiment de culpabilité.

 

Ces schémas peuvent se reproduire indéfiniment, jusqu’à ce qu’il y ai prise ce conscience, qu’il est possible d’agir et de stopper ce cercle vicieux.

Toutes ces attitudes sont totalement inconscientes et provoquent des schémas d’abandon dans la vie adulte. La colère antérieure qui n’a pas été exprimée à la suite d’un événement reste bloquée à l’intérieur et crée une tension qui peut dégénéré à la longue en maladie. Chaque nouvelle situation d’abandon viendra aggraver l’intensité de la colère et de la souffrance.

Il existe toutefois des moments de bonheur et de bien-être mais avec cette impression que quelque chose « cloche ». Ces moments seront alors rares et de courtes durées car le mental va aider à les briser par des comportements destructeurs.

Il est possible que la recherche d’une relation parfaite pure et sans ombre devienne une véritable quête, voire une obsession. Celle-ci est pourtant illusoire car la perfection souhaitée n’existe pas et  ne pourra être atteinte, elle conduira inévitablement  la relation à l’échec.

Le manque d’estime de soi et le sentiment d’autodévalorisation s’inscrit alors dans un jugement de valeur qui est au coeur de la vie de la personne.

 

Faire ce constat  est important  car il permet  d’entrevoir  des possibilités d’actions à mettre en oeuvre pour une  seule chose qui compte réellement  :  Vivre bien et heureux.

A suivre…

 

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Ressentir

Bonjour et bienvenue sur le blog Mon Atelier Bien Etre et Art-Thérapie pour un nouvel article.

S’accorder le droit de ressentir de la tristesse et de la colère n’est pas toujours  facile. Notre mental nous reproche souvent la force de ces émotions et nous interdit de les exprimer. Pourtant ressentir de la colère  contre son prochain ne signifie absolument pas  le non respect, c’est le jugement  qui est un acte de non respect.

C’est ce que vous invite à découvrir  dans cette vidéo pour comprendre les mécanismes :

Ce qui nous empêche de ressentir nos émotions

 

La tristesse ou la colère sont parfois difficile à supporter. On souffre et on se sent très seul…

Les pensées négatives envahissent le mental et les émotions ne parviennent pas à s’exprimer.

Cela crée une tension.

Qui vient se bloquer à l’intérieur du corps.

Elle provoque la modification des sensations et appelle les attitudes autodestructrices.

Reconnaître ses émotions s’est s’accorder le droit de les ressentir

et de les exprimer.

RESSENTIR N’EST PAS JUGER.

Reconnaître ses émotions sont des pas en avant vers la guérison.

Eteindre notre mental permet de se connecter à notre corps physique.

En laissant remonter les émotions qui n’ont pas été autorisées a être exprimées

 

La tension ou le noeud ressenti par le corps se libère progressivement.

 

Un sentiment de mieux être apparaît avec la sensation de respirer pleinement.

Une joie intense surgit à ce moment là ou une sensation de fatigue physique bienfaisante. Le corps est complètement détendu.

 

Le corps exprime tout de suite si nous sommes dans le respect et l’amour de nous-mêmes.

 

A suivre …

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Etre unique

Bonjour et bienvenue sur le blog Mon Atelier Bien-être & Art-thérapie pour un nouvel article. Le début de l’année est souvent l’occasion de faire le point sur l’année écoulée, de prendre de nouvelles résolutions pour l’année qui débute et tenter de trouver le bonheur.

Tenir les bonnes résolutions dans la durée

Pourtant le plus difficile est de tenir ces bonnes résolutions dans la durée et de ne pas retomber dans les mêmes schémas qui se succèdent d’années en années sans que rien n’évolue vraiment. Il faut du temps pour comprendre nos propres réactions, le sentiment de mal être et la souffrance qui peut en découler.

Les blocages installés depuis très longtemps qui nous empêchent d’avancer sont pour la plus part du temps inconscients. Tous les barrages que nous établissons pour nous protéger du monde extérieur pour éviter la souffrance sont très souvent liés  au sentiment d’abandon qui remonte à l’enfance. C’est aussi lorsqu’on se retrouve face à la souffrance des autres que notre propre souffrance résonne et provoque un certain mal être. J’ai mis longtemps à comprendre  que je souffrais moi-même  d’abandon. Dans ma vie rien ne m’avait amené à ce constat, je regardais sans doute les choses de l’extérieur pour me protéger de la souffrance. Lorsque j’ai commencé à regarder les choses de l’intérieur, c’est à ce moment là que j’ai ressenti ma propre souffrance et que le cheminement a commencé.

Nous avons tous des besoins différents

Toute souffrance repose sur le fait d’être unique et celui qui souffre n’est pas « anormal », c’est simplement que nous avons tous des besoins différents. Il faut un certain courage pour essayer de comprendre les origines de sa propre souffrance et tenter de la dépasser. L’empathie, l’ouverture d’esprit, l’absence de jugement et la compréhension du coeur sont les bases essentielles pour se détacher de cet état.

La définition du mot « abandon » est : « Fait d’être délaissé, négligé. » –Le petit Larousse illustré. Laisser à l’abandon signifie laisser sans soin, sans protection. Le sentiment d’abandon n’est pas une émotion et selon les personnes plus ou moins bien supporté. Il peut se traduire par diverses manifestations physiques et psychiques, allant du simple serrement de coeur à l’anxiété, de la dépression à l’agressivité. La personne abandonnée ressent souvent de la culpabilité , une mauvaise estime d’elle même et ne se sent pas digne d’être aimé.

Une émotion n’est ni bonne, ni mauvaise

Il existe trois grandes familles d’émotions : les joies, les tristesses et les colères. Une émotion n’est ni bonne, ni mauvaise, elle ne produit aucune souffrance directement. Elle n’a pas a être jugée par qui que ce soit, elle EST simplement : c’est la Vie.
Ce qui crée la souffrance c’est le blocage de l’émotion imposé par le mental, soit dans son ressenti soit dans la reconnaissance ou encore dans son expression.
C’est le mental, nos références éducatives, les normes sociales qui sont responsables du mal être. Les émotions sont naturelles, sans logique et les bloquer provoque de la tension et de la souffrance. En laissant vivre les émotions, notre corps se détend pour entrer dans un état de bien être et cela signifie que nous le respectons, que le mental c’est mis en retrait pour un certain temps.

Le mental projette dans le futur et provoque une tension physique qui peut se traduire selon son intensité par une appréhension, un manque de confiance en soi, peur, angoisse, phobie, panique. Il nous rappelle aussi à notre passé par une tension sous forme de regrets, remords ou culpabilité.
Le mental nous empêche de reconnaître que nous éprouvons des émotions. Il empêche de ressentir et vivre les émotions, il les stocke à l’intérieur de nous. Il nous coupe de notre intuition, de notre créativité , de notre savoir qui nous relie à l’univers, à la vie et d’être au monde.

Lorsqu’on souffre de différents maux physiques ou psychologiques il n’est pas évident d’identifier et de reconnaître que cet état est lié au sentiment d’abandon. Personne ne souhaite faire l’expérience et que de remuer le passé peu paraitre  inutile. Il y a aussi une forme d’accoutumance à la souffrance et à ses symptômes, voir un bénéfice secondaire dans certaines situations. La résistance s’installe au fil du temps et elle est aussi à la mesure de la souffrance de l’abandonné. En fait,  c’est très difficile de reconnaître cet abandon et la douleur de n’avoir pas été aimé comme on aurait voulu. Car dans le mental de l’abandonné c’est la pensée de : « je ne suis pas aimable ou suffisamment aimable» qui tourne en permanence et qui vient confirmer en boucle la raison de l’abandon. Alors c’est peut être moins douloureux de traiter les symptômes que le corps envoie.

 

Accepter d’aller voir au-delà des signes

Lorsqu’il y a prise de conscience, que la situation d’abandon vécu par le passé fait souffrir à chaque fois qu’une situation qui s’y apparente se présente, que la vie est polluée par tous les symptômes abandonniques, la première réaction sera de fuir pour échapper à toute cette souffrance . Pourtant ce n’est qu’en acceptant d’aller voir au-delà des signes qu’il est possible   d’aborder le problème de fond.

Quand on n’a pas reçu l’amour auquel on a droit ou de façon incomplète, le chemin est difficile et jonché d’obstacles, mais reste praticable. La base qui constitue notre être profond, est capable de fonctionner sans notre mental et une seule force l’anime : l’Amour. C’est l’amour qui permet de se lancer sur le chemin de la guérison.

A suivre….

 

Je vous indique le lien d’un article précédent du blog sur  :

Les besoins fondamentaux et le langage de l’amour

https://wp.me/p7JmWK-4A 

et une petite vidéo  de Mindstep TV  concernant  :

Les 5 langages de l’Amour vus par les enfants

Vidéo · Sandrine & Nicolas de Mindstep.TV

 

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A très vite 😉

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