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COMMENT SURVIVRE AUX ADOS n°1

ADOLESCENT

 

L’adolescence est une étape de la vie faite  de transformations irréversibles , de bouleversements et de façon radicale. C’est un mélange  de potentialités  et de difficultés  pour le jeune  qui  la traverse et pour sa famille. C’est une période emprunte de regrets ou de difficultés à grandir au point  d’en rechercher plus tard les rappels dans la vie  adulte. Ces adultes qui  peut être garderons en eux une part d’insouciance et d’espoir.

L’adolescence représente l’âge de tous les possibles

La  période de l’adolescence à des similitudes avec celle des trois  premières années de la vie, comme  la domination des émotions sur la capacité de raisonnement. A l’adolescence la communication par les mots est difficile, le langage est davantage  exprimé par le corps. Les liens développés à l’extérieur du cercle familial  sont très forts  et la séparation parfois très douloureuse. L’adolescence représente l’âge de tous les possibles, grâce au corps et à l’esprit en plein développement. C’est  aussi l’époque des premières fois, des choix et décisions qui sont des  tentatives d’affirmation de soi. Les parents ne représentent plus un idéal, celui ci sera cherché à l’extérieur. Pour les parents cette situation  de tensions extrêmes peut être la source d’épuisement psychologique ou physique. Le comportement de l’adolescent est ambivalent, à la fois il revendique un désir de séparation et un besoin d’attachement. Ce conflit interne et externe avec les parents est un passage qui mène  l’adolescent à construire sa propre identité.

Grandir est un acte agressif

Le langage du corps est important chez l’adolescent, c’est par lui que le mal être s’exprime. Il peut s’agir par exemple d’attaque contre lui, comme  les conduites à risques répétitives, automutilations ou troubles alimentaires. C’est aussi une façon de se confronter au sentiment de se « sentir vivant », de refuser d’admettre qu’il y a un danger ou une issue fatale :  la mort . Ces comportements dépressifs mettent à l’épreuve  bon nombre de parents. Il peut être très difficile parfois de ne pas sombrer soi-même. Winnicott  dit que « grandir est un acte agressif ». Ainsi dans l’adolescence il y a quelque chose d’agressif, de combatif. La liberté ne se donne pas, elle s’acquiert et se conquiert. L’effondrement des parents ne pourra pas servir l’adolescent , c’est leur capacité à survivre à la difficulté et à vivre pour eux même qui lui apportera le socle de sa vie d’adulte. C’est l’amour inconditionnel des parents  pour le jeune quelque soit les attaques  qui sera fondamental  et gommera les imperfections.

La famille  qui a un réseau  relationnel suffisant permettra à l’adolescent de  trouver des ressources à l’extérieur de la famille pour exercer des activités culturelles, sportives, artistiques ou autre…

L’adolescence se vit comme un exil

Le temps de l’adolescence est haché de joies immenses et de peines aussi soudaines que passagères dont la durée n’est pas connue. L’humeur  oscille entre la dépression et l’exaltation et le bout du tunnel n’est pas prévisible. Françoise DOLTO évoque l’adolescence comme quelque chose qui se vit à la fois comme un exil et comme une initiation au terme de cet exil. « Les sociétés anciennes tempéraient  l’angoisse  des jeunes en leur donnant à connaître  la limite de l’épreuve  concrétisée par les rites d’initiation. » Cette  initiation était en place  pour rompre l’isolement de l’adolescent. Il y avait un repère dans le temps pour son intégration à la vie du groupe, un début et une fin. « Ces initiations  ne sont pas précoces. En général , entre quatorze  et seize ans. Le conseil des anciens prend des marges raisonnables. Ce n’est jamais  douze ans, c’est plutôt  seize  ans et parfois c’est plus tard. »

L’adolescence est une période très riche si on laisse au jeune  prendre ses responsabilités sans le contester. Il ne s’agit pas forcément d’approuver mais  d’une relation de confiance réciproque. Aider le jeune à murir son projet et  faire preuve de patience, parfois il faut savoir se tourner vers des professionnels lorsqu’on se sent démuni ou soi même en difficulté.

Mon ado a des comportements à risque

 

Alcool, vitesse, sport… votre adolescent semble prendre des risques inconsidérés. A partir de quand faut-il s’inquiéter ? Quelle attitude adopter face à ces comportements ? Les conseils de Stéphane Clerget, pédopsychiatre et auteur du livre « Le guide de l’ado à l’usage des parents ».

Je vous propose en lien  une vidéo Doctissimo , le lien est indiqué en bleu :

Grandir – Mon ado a des comportements à risque
Doctissimo

https://www.youtube.com/watch?v=Pg-J18vUfew

 

 

Pour aller plus loin, voici la couverture du  livre de Stéphane Clergé que je n’ai pas encore lu. Je compte en faire un résumé dans un prochain article.

Guide de l'ado à l'usage des parents

« Le guide de l’ado à l’usage des parents » de Stéphane Clergé

 

A bientôt

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Comment faire pour mettre ce tableau en musique en deux étapes.

JOURNAL DU DEFI

N°1

« Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres  à la surface  de l’abîme , et l’esprit de Dieu planait au-dessus des eaux. Dieu dit :  » Que la lumière soit  » , et la lumière fut.  Dieu  vit que la lumière était bonne ; il la sépara des ténèbres. »

-premiers versets de la Genèse-

fossile -technique mixte

FOSSILE

 

Tableau n°1

C’est parti ! Voici le premier tableau que j’ai sélectionné pour mon défi fou  » Des chansons pour grandir, des chansons pour avancer » il s’intitule FOSSILE.

Je l’ai réalisé en 2002. J’ai utilisé une technique mixte à partir de filtres  à café usagés et de peinture à l’huile. C’est un tableau qui marque pour moi  le début d’une période  de recherches et d’exploration. Un travail sur  la matière, de transformation. C’est la matière qui a orienté la figure de l’embryon, la texture proche de la peau donnant l’impression d’être momifié. Il représente la vie sans vie, figée, séchée, fossilisée. Un embryon qui ne s’est pas développé, resté figé gravé  pour l’éternité,  comme témoin d’une humanité disparue.

 

 

Comment faire pour mettre ce tableau  en musique en deux étapes.

 

« L’humilité et l’ouverture d’esprit d’un débutant conduisent à l’exploration, qui elle-même conduit à la réalisation. »

J.CAMERON

 

 

Première étape la captation

Le premier sentiment face à ce tableau que j’ai réalisé il y a 14 ans, c’est comme si c’était hier.  Il n’a pas bougé, toujours figé, sombre, séché. Le temps  n’existe pas entre hier et aujourd’hui. Figure mélancolique cet embryon, ne se développe pas. La mélancolie c’est un grand paradoxe, c’est à la fois simple et complexe. Visions effrayantes, cauchemardesques, présence de la mort, fuite de la lumière , c’est la souffrance en silence. C’est le deuil  impossible  de soi même , du vivant qui s’imagine mort. La mélancolie est  un tournant, une occasion pour réfléchir à ce que je cherche.

 

Deuxième étape  exprimer ce sentiment en musique.

Une suite d’accords  mineurs pour exprimer cette mélancolie semble être le meilleur choix. Essayant plusieurs combinaisons, c’est vers celle-ci que je m’arrête :

Ré m (Dm) La m (Am)  Si m (Bm) et Do m (Cm).

Le jeu en arpège me plait bien pour poser l’ ambiance de ce tableau.

Pour écrire le texte, j’ai gribouillé  les premiers mots qui me venaient à l’esprit. Voici la liste : sombre, corps, poussière, vie, meurtris, folie, écorce, terre, embryon, humanité.

J’ai ensuite formé des phrases  en rapport avec des images qui me venaient, les  visions , l’histoire que le tableau me racontait.

 

Merci à bientôt, pour la suite 😉

 

 

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Les besoins fondamentaux et le langage de l’amour

 

L’être humain a des besoins fondamentaux. Ces besoins sont source de motivation, ils  déterminent l’envie de vivre et donnent l’élan vital. Naturellement la satisfaction d’un besoin libère l’individu et lui permet de se socialiser. Abraham MASLOW,  Docteur en Psychologie, les à  répertoriés. Cette approche est très souvent représenté  et connue  sous la forme d’une pyramide :  » pyramide des besoins ».

pyramide maslow

 

I-Les besoins fondamentaux

 

1-Les besoins physiologiques

Ils font partie  de la survie, juste pour ne pas disparaître et assurer le minimum. Ils sont nombreux, il s’agit du besoin de dormir, de se nourrir, de se réchauffer, de bouger….Ces besoins  permettent de maintenir  l’équilibre physiologique  intérieur « l’homéostasie ».

2-Les besoins de sécurité

Une fois que les besoins physiologiques sont satisfaits , l’individu a besoin de ne pas se sentir menacé. Il cherche la sécurité  et veut  éviter les menaces ou tout ce qui pourrait mettre sa propre existence en péril. Tout changement sera vécu comme une menace ou suspect.

 

3-Le besoin d’appartenance  ou « d’amour »

Dans ce besoin d’appartenance, il s’agit du sentiment d’appartenance , d’acceptation dans un groupe. C’est un besoin de relations, ce qui est différent  de la communication.

Dans la relation  les informations comptent plus que les êtres et génèrent de l’affectivité, de l’attachement.

Dans la  communication, les êtres comptent plus que que l’information et cela signifie « ouvert »  ce qui génère de la liberté et de la chaleur humaine. C’est un langage ou on s’ouvre à l’autre. C’est un système en va et vient  qui implique à la fois de donner et de recevoir de l’amour. Il y a comme un lien de parenté qui se crée avec un sentiment de partage de loyautés communes et d’intimité.

Dans l’enveloppe constituée par le groupe, l’individu n’a pas d’existence propre et si il veut continuer à faire partie du groupe, il ne doit pas trop s’affirmer. L’apparition d’un « moi personnel »  nécessite  l’accès a un besoin supérieur : le besoin d’estime.

4-Le besoin d’estime

A ce niveau  l’individu  va conforter sa propre existence au monde  pour développer une valeur  personnelle suffisante  et cherche une meilleur stabilité intérieure. C’est le développement du moi. C’est un cheminement qui peut être long et chaotique avec des risques d’égarement. Lorsque  tout ce passe bien, que l’individu trouve une certaine estime de la part d’autrui cela l’ amène naturellement  à une meilleur estime de lui même.

5-Le besoin d’accomplissement de soi

L’accomplissement de soi n’est pas une nouvelle construction, ce n’est pas non plus une nouvelle performance  pour briller davantage. C’est le développement d’une nouvelle sensibilité : celle qui permet d’accéder  à ce qu’on est vraiment  » un homme doit être ce qu’il peut être. Il  doit être vrai  avec sa propre nature » (Maslow) . Le potentiel est présent depuis toujours, pour émerger dans ce qui est plus profond, l’être humain doit traverser  toutes les étapes, physiologiques, socio-psychologique, de stabilité intérieure pour laisser sortir  sa nature profonde.

 

« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte  de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde »-Bouddha

 

donner

 

II-Donner et recevoir

Le besoin d’amour – donner et recevoir-  est un besoin non indispensable à la survie immédiate, mais sa privation entraine  des conséquences psychopathologiques.  Elles bloquent le développement de l’individu qui ne pourra pas accéder au stade supérieur.

Ce besoin est fondamental,  chez les enfants et chez les adultes. Pour l’enfant qui d’un point de vue biologique est en plein développement les carences affectives auront un impact direct  sur son développement mental et physique.  Pour l’adulte ils peuvent aussi générer des troubles psychiques très  douloureux et favoriser le développement de maladies.

 

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Comment nourrir ce besoin d’amour ?

Pour communiquer de façon efficace , il faut parler le même langage. Or chacun utilise de façon différente ses capteurs sensoriels. Les informations transmises par les capteurs sensoriels  sont traitées par le cerveau , ce qui donne une impression. L’impression entraîne une réaction.  L’impression est différente et propre à chacun, si on ne parle pas le même langage, la communication est de mauvaise qualité et entraîne des incompréhensions, de la frustration,  voir de l’agressivité ou de la violence.

Dans son livre  Gary CHAPMAN identifie  cinq moyens d’expression principaux par lesquels  chaque individu peut manifester son amour : les paroles valorisantes,  les moments de qualité, les cadeaux, les services rendus, le toucher physique. Les idées exposées sont facilement applicables et conviennent aussi bien aux adultes, aux adolescents et aux enfants.

C’est une façon simple de communiquer et qui peut faire toute la différence. La condition est de bien connaître soi même son propre langage et d’être prêt à apprendre le langage affectif de la personne que l’on aime.

Bonne lecture !

 

 

les langages de l'amour

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Mon histoire

Pour rendre ce blog vivant  et parce que j’essaye  aussi de mettre en application les valeurs auxquelles je crois sincèrement, je me pose un challenge  que je vais intitulé : « Des chansons pour grandir, des chansons pour avancer ».

Donc voilà, je me lance dans un grand défi sur ce blog dans lequel je vais partager mes réussites et mes échecs. Le défi que je me lance est celui-ci :

A partir  de 12 productions d’Arts-Plastiques que j’ai réalisé depuis que j’ai commencé, je vais les transposer en musique pour en faire une chanson. Une chanson par production et par mois pendant un an à compter de septembre 2016.

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Depuis toujours mon moyen d’expression privilégié est le dessin. Je suis de nature plutôt timide, sensible, préférant le calme , la solitude,  l’introspection, pour me laisser aller à la liberté et au plaisir de créer. Tout cela je l’ai entretenu et développé grâce à la bienveillance d’une personne, un guide qui m’a accompagné et qui m’accompagne toujours sur ce chemin. Pourtant à un moment j’ai senti  que le support de création n’était plus suffisant, comme incomplet. C’est la maladie grave d’un proche m’a fait prendre conscience que la vie est précieuse, que le temps est compté  et qu’il ne fallait plus attendre pour tenter l’ aventure et  concrétiser ses rêves. Pour moi ce rêve c’était l’apprentissage de nouvelles connaissances dans le domaine qui me plaisait le plus et qui pourrait venir enrichir mes connaissances personnelles et  professionnelles. Avec le quotidien, les enfants, le travail, les préoccupations liées au confort matériel,  cela n’a pas été simple de reprendre des études. Les études d’Art-Thérapeute que j’avais choisies étaient en lien direct avec ce qui me passionne : l’expression artistique et l’humain. Cela m’a permis de découvrir de nouvelles choses  de faire de très belles rencontres et de  vivre des expériences très enrichissantes.

Lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’Art-thérapeute, j’étais très satisfaite de cette réussite, car mener de front le travail, les études, les stages et le quotidien c’était pas gagné d’avance. L’envie de continuer d’apprendre et de m’enrichir était lancée. J’ai rapidement profité d’opportunités qui se sont présentées pour mettre en oeuvre mes nouvelles compétences d’Art-thérapeute dans un centre thérapeutique pour enfants et adolescents. Je me suis aperçu rapidement, que je devait développer d’autres supports artistiques. L’envie d’exprimer dans l’instant de façon directe est devenue de plus en plus forte. La musique et en particulier la guitare  m’attirait déjà depuis fort longtemps. Et je me souviens, lorsque j’étais adolescente j’ai voulu une guitare, je l’ai eu ! Le souci c’est que je n’ai pas rencontré à ce moment là quelqu’un pour me conseiller, mais j’ai quand même garder ma guitare au cas où un jour…..C’est donc bien  des années plus tard avec ce rêve d’adolescente et ce besoin professionnel d’apprendre à jouer  que j’ai commencé l’apprentissage. 

guitare

Cependant faire de la guitare sans aucune formation musicale, seule,  cela n’a eu aucun effet sur moi. Je n’ai pourtant pas abandonné et avec l’aide de personnes compétentes  et l’ouverture sur d’autres pratiques, vocale et instrumentale, petit à petit les choses avancent .Venant de rien du tout, c’est énormément de travail, d’engagement avec des moments de fort découragement. Mais c’est aussi des moments de plaisir partagé ensemble avec des personnes pour jouer en groupe ou lors d’une interprétation  sur scène d’une chanson.

chant

Mon plus gros challenge a été cette interprétation sur scène professionnelle, avec une préparation sur quelques mois seulement, imprégnée de mes faiblesses, de mes peurs et de mes doutes. Au final, je suis très fier d’avoir réalisé ce challenge et je suis très reconnaissante, je remercie toutes les personnes qui m’ont permis de le réaliser.

Aujourd’hui je me lance un nouveau défi, c’est celui de composer 12 chansons, à partir de 12 réalisations plastiques personnelles que je vais choisir au départ. L’objectif est de produire une chanson par mois pendant un an à compter de septembre 2016 et de restituer le tout pour septembre 2017.

Je vais tenter de relever ce défi en parallèle du statut de parent,  de mon activité professionnelle, d’entrepreneur et sur le fait que je n’ai jamais composé de musique, ni écrit de chansons, mes connaissances techniques et pratiques sont  récentes et doivent encore beaucoup progresser. Je compte partager toutes les difficultés, les étapes de progressions, les échecs, les réussites et si vous le souhaitez apporter vous pourrez apporter votre contribution. Cette expérience me permettra de la partager avec d’autres qui  souhaitent aussi utiliser ce moyen d’expression.

En relevant ce défi c’est la sensation d’être pleinement moi-même que je recherche. Le fait d’exprimer et de partager des choses purement intimes de la façon la plus libre et esthétique qu’il soit possible, de devenir ce que je suis.

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10 bonnes raisons pour s’organiser de façon ludique, mais efficace.

cahier

Le journal personnel

Ce simple cahier  tout à fait banal peut devenir votre meilleur allié. Plus qu’un agenda et à mi-chemin avec le journal intime, il permet de concilier vie familiale, vie professionnelle et surtout de se fixer des objectifs personnels.  Ainsi vous devenez votre propre coach de vie et vous pourrez mesurer vos progrès au regard des objectifs fixés et des tâches réellement accomplies.

Personnalisable à volonté, il se développe depuis quelques années maintenant et aide les gens à mieux s’organiser en gardant un aspect ludique. Différentes versions existent dans le commerce ou sur des sites spécialisés. Mais il est possible de le réaliser soi même à faible coût. Le cahier  24×32 cm 96 pages délaissé par nos ados où  sur la première page est inscrite  un seul mot  fera parfaitement l’affaire.

 

C’est Ryder Carroll, un graphiste new-yorkais qui est  à l’origine du concept. Le Bullet Journal – dont la marque a été déposée par son créateur – se présente sous la forme d’un carnet vierge. Le format n’a pas d’importance c’est  à chacun de définir ses besoins. Il nécessite toutefois  un petit travail préalable pour identifier les besoins  et de définir les rubriques qui vous aideront à mieux vous organiser.

 

I-Comment se présente le Bullet Journal.

premiere page

 

 

Le sommaire :

Les deux premières pages de votre carnet indiquent  tout ce que contient votre Bullet Journal.  Comme un livre il faut numéroter toutes les pages de votre carnet.

sommaire

La feuille de route du futur, l’objectif de l’année :
C’est une double-page divisée en six pour définir les  objectifs sur les six mois à venir et une autre double-page pour définir les six prochains mois.

IMG_0135

La feuille de route mensuelle :

Pour chaque mois, il convient de préparer un calendrier mensuel couplé d’une liste de tâches à effectuer ou d’événements à venir. Cette double-page doit être claire et offrir une vision du mois en cours en un seul coup d’oeil.

feuille mensuelle

Les check list  et wish list:

Une page réservée pour noter  les « livres à lire », « recettes à tester », les listes de courses, ou « perles de bonheur ». Ces pages sont idéales   pour organiser des  listes, des listes de désirs et de projets personnels ou  professionnels.

wish list

La page hebdomadaire :

La page hebdomadaire  indique les  tâches quotidiennes, événements et notes personnelles de la journée.

page du jour

 

objectif semaine

L’utilisation d’un système de notation :

On peut utiliser un système permettant d’identifier d’un coup d’oeil là où on en est :

Par exemple le système de signes du BuJo
un point = une tâche à accomplir
une étoile = important
un tiret = une note au cours de la journée
un cercle = un rendez-vous
une croix = une tâche accomplie
un trait = une tâche abandonnée
une flèche vers la droite = une tâche à reporter au lendemain, à la semaine ou au mois suivant

 

II-10 bonnes raisons d’adopter  le bullet journal.

Plus qu’un phénomène de mode, voici dix bonnes raisons de mettre en pratique et d’utiliser cet outil :

  • anti-procrastination, détermine les objectifs quotidiens, c’est  un engagement écrit, un contrat avec soi-même.
  • prendre soin de sa santé, noter les rendez-vous ou les besoins spécifiques
  • il est entièrement personnalisable et modulable avec un faible coût.
  • permet de concilier vie professionnelle et familiale.
  • agit comme une mémoire externe et libère la pensée pour être pleinement présent dans l’instant, profiter et être productif.
  • permet de se déconnecter et de prendre du recul par rapport au quotidien et de faire les ajustements nécessaires si il le faut.
  • planifier du temps pour soi , faire son propre maternage et planifier de façon concrète ce temps.
  • il permet une certaine maîtrise de son budget, de prévoir les économies,  faire des projets.
  • agit comme un post-it mental pour noter  idées à développer.
  • son côté ludique permet de traiter la routine parfois lourde avec plus de légèreté.

Il faut compter environs deux heures pour définir et réaliser la trame de base. Prévoir deux cahiers, si comme moi vous aimez avoir de la place pour écrire et dessiner.

Allez, hop c’est parti à vos cahiers !

Partagez vos créations dans les commentaires, toutes les idées sont les bienvenues 😉

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Comment adapter le système éducatif au rythme de l’enfant ?

ecole

 

Le domaine de l’éducation est un vaste sujet qui aujourd’hui fait débat. Le constat des chiffres est éloquent et alarmiste. Le malaise  au sein de l’éducation ne date pas d’hier, mais malheureusement  les choses ne progressent pas dans le bon sens. L’école est devenue la préoccupation principale des parents avec son lot de questions parfois source d’angoisse sur le devenir  de leur progéniture. Il peut y avoir certaines attentes des parents et la conviction  que l’école va transformer leur enfant et qu’il va apprendre à être sage, qu’il va se calmer et s’investir dans son travail. En réalité bien souvent, c’est tout le contraire qui se passe.

L’école vient vous informer que votre enfant a des difficultés pour suivre en classe. Il ne s’agit pas forcément de problème de comportement  ou de discipline mais d’acquisitions des connaissances. Les enseignants s’adressent  à un groupe d’enfants ou d’adolescents, pas à un enfant en particulier. Et votre enfant peut avoir un rythme différent de la moyenne qui est le repère admis par l’école républicaine. Malgré  les connaissances scientifiques concernant le développement physique et les connaissances  des stades de développement cognitif et intellectuel de l’enfant depuis  plus de cinquante ans ces aspects ne sont pas suffisamment pris en compte. Les parents sont invités à prendre rendez-vous chez l’orthophoniste afin de faire un bilan et de mettre un place un suivi individualisé pour régler  le problème.

Le système scolaire  français selon laquelle  à une classe  d’âge correspondent un niveau d’enseignement et un programme  est à remettre en question. L’exemple  des pays scandinaves  où l’on pratique un suivi individualisé dès qu’une difficulté apparaît est très souvent cité. Aux Etats-Unis et au Canada  la classe est à certains moments divisée en groupes de niveau. En France même si aujourd’hui le redoublement  est rarement pratiqué  le système actuel n’est pas sans   conséquences  sur la confiance que  l’enfant  à sur ses propres capacités. Il est facile d’ envisager les répercussions  négatives sur  toute la scolarité  et sa vie futur  d’adulte .

 

atelier

 

La mise en place des nouveaux rythmes scolaires depuis quelques années (rentrée 2014-2015) n’a pas permis de manière  significative de montrer  une amélioration de la situation. Les problèmes rencontrés par les enseignants sont rencontrés également par le personnel qui encadre ces activités et notamment sur la question de l’autorité. Comment trouver la juste distance  entre la confiance indispensable à la relation pédagogique et la distance que suppose tout exercice d’autorité? Face à la violence présente aussi sur les récréations des maternelles, quelles sont les solutions?  Prendre le temps d’écouter de donner la parole à chacun pour trouver une solution, n’est pas forcément une tendance prise par les adultes qui souvent débordés aggravent la situation. Lors de la mise en place des nouveaux  rythmes scolaires  me suis personnellement investie dans cette mission pour tenter d’apporter aux enfants  les valeurs auxquelles je crois et  partager mes connaissances en matière artistique. Je me suis rendue disponible professionnellement  pour ce temps d’une après midi par semaine que je consacre entièrement aux enfants, c’est ma contribution. Les enfants m’apportent énormément et j’essaye de faire de mon mieux.

Quand les troubles sont trop importants et que la vie au sein du système éducatif classique n’est plus possible  une orientation spécialisée  sera proposée aux parents. Cette orientation peut être mal vécue car stigmatisante pour l’enfant et pour ses parents.  Malheureusement, même si chaque parent souhaite un enseignement idéal pour son enfant  qui prenne en compte ses caractéristiques, ses capacités et ses difficultés c’est impossible.  L’offre actuelle en matière d’éducation , écoles  à petits effectifs,  sections spécifiques, adaptée  manque encore de place, d’ouverture et de changement.

 

Comment respecter les lois naturelles de l’enfant ?

Je vous propose de découvrir le travail de Céline Alvarez autour de cette question. Céline Alvarez est étudiante en linguistique quand elle découvre les livres de Maria Montessori, qu’elle dévore. Elle a l’intuition qu’il faut reprendre, un siècle plus tard à la lumière des dernières découvertes des neurosciences, le fil des travaux du médecin et pédagogue italienne. Elle passe le concours de professeur des écoles en candidate libre et obtient de mettre en pratique sa méthode révolutionnaire dans une classe pilote, à Gennevilliers une « zone prioritaire d’enseignement » et « plan violence ». Les résultats sont si spectaculaires qu’ils attirent les plus grands spécialistes de l’éducation et des neurosciences. Mais le rectorat fait marche arrière, effrayé par l’ampleur de la remise en question de son enseignement et met un terme à l’expérience au bout de trois ans.
Céline Alvarez travaille actuellement à mettre à la disposition de tous cette « méthode de l’enfant », qui va révolutionner l’éducation des tout petits. D’abord sous la forme d’un site multilingue et gratuit (vidéos, articles théoriques, matériel à fabriquer), mais aussi dans un livre-événement à paraître à l’automne 2016 aux éditions Les Arènes.

https://youtu.be/x0xqqiboARs

 

Cette vidéo est réalisée par Maxime Camarena et Viktor Gourarier.

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Etes-vous prêt à aimer ?

Etes-vous prêt à aimer ?

Je vous propose de découvrir ce petit documentaire pour tenter de répondre à cette question. Ce film à été réalisé  à l’occasion de la Journée de la compassion.(source INREES)

La compassion

  • la découvrir
  • la comprendre
  • la cultiver

Chapitre I – Ecouter le monde qui nous entoure.

Chapitre II -Une route vers notre propre bonheur.

Chapitre III -Et si notre bonheur était lié à celui des autres ?

Chapitre IV -Quand la science approuve la compassion.

Chapitre V -Evoluer  vers un monde plus harmonieux.

Dernier chapitre  Devenir un être de compassion.

source INRESS

 

Que pensez-vous de ce film ? N’hésitez pas à faire vos commentaires  🙂

 

 

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Avoir enfin confiance en soi.

Cet article participe à l’événement interblogueurs “Avoir enfin confiance en soi” sur le blog Folle autonomie.

 

peinture

 

I- Peindre peut augmenter le bien être et la confiance en soi.

La technique de la peinture  procure des gratifications sensorielles qui contribuent au bien être. En effet, cette technique entraîne un mouvement qui va de l’intérieur  vers l’extérieur. La production d’une oeuvre  implique une technique corporelle, un mouvement humain avec l’utilisation d’une perception sensorielle dominante et des mécanismes physiologiques. La peinture appartient au domaine des arts plastiques, ce moyen d’expression présente des spécificités. Alors que la danse ou la musique  confondent en elles-même l’intention, l’action et la production, les arts-plastiques se différencient par la distance entre la production et l’artiste. Cette particularité favorise  la distanciation entre l’action et la chose réalisée. La pratique de la peinture engage une matérialité sur laquelle l’individu intervient. Cette matière est une réalité matérielle, sensible. Elle prend place dans le monde concret visible. Elle a un aspect, un poids, contient des caractères de texture ou de  résistance qui lui sont propre et se modifie  avec le temps. Le contact avec l’être humain se fait par une relation tactile et visuelle. C’est par  l’action corporelle que la forme naît. Cette forme découle d’un geste, d’une action. La forme est avant tout le résultat d’un déplacement, d’une vibration, d’une pulsation venant de l’être humain. Avec un outil ou directement avec les mains l’idée prend forme. Cette forme condense à la fois sa propre existence, elle est le résultat d’un acte d’un cheminement. La forme découle  d’une succession de traces, se construit par étapes pour se condenser en une succession de touches.

 

peinture

 

II-L’action favorise l’ estime de soi

L’incitation à l’action par la  recherche de formes artistique entraîne un mouvement susceptible de produire des gratifications sensorielles ou émotionnelles. Cette activité développe , la sensorialité, la motricité fine, l’image et le schéma corporel.  Il se crée alors une dynamique entre affirmation, estime et confiance en soi. Le rapport entre la technique et les sensations corporelles  va produire un ressenti personnalisé  qui va déterminer la valeur et la considération de la personne à son propre regard. C’est passer de « savoir que l’on existe » à « savoir que l’on est un être humain » avec sa propre individualité et sensibilité. Ainsi lorsqu’on dispose d’une bonne estime de soi, il est possible de mettre en oeuvre  tout un ensemble d’éléments  favorisant  le bien être et permettant d’assumer son identité tout en développant sa personnalité.

 

peinture

 

III-L’effet relationnel et la confiance en soi.

L’expression des éléments du monde intérieur vers le monde extérieur dans une intention esthétique  est fondée sur un ensemble d’opérations  propres à chacun  permettant le développement  de la sensibilité, du goût, du style, des facultés physiques et spirituelles.  La confrontation entre le monde intérieur représenté par l’oeuvre produite et le monde extérieur : l’exposition au regard de tous, entraîne une relation particulière.  Cette relation entre l’artiste et son public  entraîne un effet relationnel qui favorise le développement de la faculté critique. L’oeuvre produite permet de distancer entre soi et les autres, peut   favoriser les échanges constructifs et  permettre une progression.  L’exposition de la production aux regards conduit à  l’acceptation de sa propre production, liée à l’affirmation et  l’estime de soi. Cette production  représente une chose digne d’intérêt  dans laquelle l’artiste met son savoir faire technique qui implique la confiance en soi.

 

confiance

 

IV-L’acceptation, la clé de l’estime de soi.

L’acceptation de soi signifie être satisfait de qui nous sommes, nous traiter avec bienveillance. Accepter d’être humain et donc imparfait, tolérant avec nos erreurs et en tirer les leçons. S’accepter  c’est aussi de refuser de croire  les jugements de son esprit.  Reconnaître ses forces et ses faiblesses  et faire le nécessaire pour y  remédier  et devenir la personne  que l’on souhaite être. L’image que l’on a de soi , l’estime de soi et nos propres jugements ne sont que des pensées, des images et des souvenirs.  Les matérialiser au travers d’une production aide à créer cette distance et  se placer en tant qu’observateur de soi. Ce point de vue permet d’observer  nos jugements négatifs,  nos croyances sans être atteint. De « prendre du recul »  pour agir efficacement, d’être le peintre qui pose sa touche sur la toile avec justesse pour accomplir son oeuvre.

 

Lien vers le site Folle autonomie

http://folleautonomie.com

 

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Comment rester connecté au monde et vivre une vie d’abondance?

Une vie axée sur les valeurs importantes permet d’apprécier au maximum toutes les petites choses de la vie. Le monde est rempli de merveilles auxquelles nous ne prêtons pas attention ou que nous pensons tout simplement acquises. En s’éveillant à la richesse du monde qui nous entoure c’est remettre de l’ordre dans nos valeurs.

Lorsqu’il fait du soleil, prenez quelques instants pour sentir l’intensité de la chaleur sur votre peau. Regardez autour de vous la lumière vibrer sur les fleurs, le feuillage des arbres. Le ciel et les nuages offrent aussi des formes et couleurs majestueuses. Lors d’une promenade écoutez chanter les oiseaux. Et  lorsque ciel est nuageux  regardez la richesse des tons, si la pluie tombe écoutez  le bruit et essayez de repérer le rythme.

Quand vous êtes en contact avec d’autres personnes, même si vous serrez simplement la main prenez simplement conscience  de ce contact et ressentez  la chaleur et la bienveillance se propager. Avec les personnes que vous aimez observez les mouvements corporels regarder les expressions du visage, le regard, comme si vous les découvrez pour la première fois.

Lorsque vous éprouverez un sentiment de bonheur , prenez un moment pour  vraiment apprécier ce moment et ce que vous ressentez.  Balayer toutes les sensations que vous ressentez et prenez le temps de laisser venir les images, les pensées, les souvenirs  et notez les dans un  carnet.

 

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En savourant ces interactions positives vous serez pleinement présent et cela vous permettra d’agir avec franchise bonté et acceptation. Attention tout de même,  au choix des personnes que vous fréquentez. Cette attitude doit être à double sens.

En restant connecté  vous remarquerez  que de nouvelles possibilités s’offrent à vous . Plus stimulé, plus enthousiaste, vos relations vont s’améliorer.

Lorsque tout va bien, cette connexion est facile à atteindre, mais il y a des moments ou c’est plus difficile.  L’important c ‘est de ne pas perdre de vue  ce que vous avez commencé à développer. Avec  un peu de recul vous arrivez à franchir les obstacles et améliorer  vos compétences.

Prenez-votre carnet et relisez le de temps en temps. Décorer le selon votre goût, ajoutez des éléments qui vous plaisent ( fleurs séchées, photos, textures, couleurs, dessins….). Partagez le avec ceux que vous aimez.

 

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Six actions pour transformer votre vie de façon positive.

 

 

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Quand nous réfléchissons à ce qui nous importe vraiment dans la vie  et quand nous agissons en conséquence, notre vie devient riche et pleine de sens, ce qui procure un grand sentiment de vitalité. Même si cette vie procure beaucoup d’émotions agréables, mais aussi désagréable comme la peur ou la tristesse et c’est tout à fait normal. Pour vivre une vie riche, il faut vivre toute la gamme des émotions humaines.

La souffrance fait partie intégrante de la vie, on ne peut pas y échapper. Nous avons tous un jour ou l’autre des pensées et émotions douloureuses. Il faut apprendre  à mieux composer avec elles, et tenter de réduire l’effet  qu’elles ont sur nous.

 

 

 

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I- Le bonheur, un état naturel chez l’être humain?

Notre culture est fondée  sur  l’idée que les humains sont naturellement  heureux. Cependant lorsqu’on regarde autour de soi, force est de constater de la rareté véritable du bonheur.

Et malheureusement, nombreux sont convaincus que le monde entier est plus heureux qu’eux.

La société occidentale présume que la souffrance mentale est anormale, y voit un signe de faiblesse ou de maladie. Dans une société qui nous invite  à nous débarrasser de nos émotions « négatives » et de les remplacer par des émotions « positives » c’est une chose impossible à mettre en oeuvre sur le long terme et de bâtir une vie sans émotions déstabilisantes.

 

 

II- Les émotions peuvent être contrôlées?

Les pensées, les émotions, les sensations et les souvenirs ne sont pas faciles à maîtriser et  à contrôler. Pourtant dès notre plus jeune âge  c’est ce que les adultes  nous  ont demandé. Cependant les stratégies de contrôle  pour se sentir heureux  sont coûteuses. Elles prennent  du temps et de l’énergie et souvent sont inefficaces à long terme. Elle ne cessent de revenir et minent la qualité de vie à long terme. Plus les efforts déployés pour faire disparaître les émotions négatives, plus les émotions négatives sont intenses.

Si il est difficile de maîtriser  nos émotions, en revanche il est plus aisé de contrôler nos actes. C’est par l’action  qu’il est possible de se construire une existence riche et pleine de sens.

Alors comment  effacer  l’emprise et réduire les effets des émotions négatives et les empêcher  causer du tort.

1. Désamorcer

Pour réduire  une pensée douloureuse ou désagréable  il faut d’abord la désamorcer. Plus vous maîtriserez cette étape moins  ces pensées négatives vous troubleront, ou vous feront peur. Pour baisser leur impact, regardez les sous un autre angle de vue, aborder les de façon différente.

2. Accueillir

Au lieu de chasser  ou de réprimer  les émotions négatives et les sensations désagréables, accueillez- les. En les accueillant, elles vont aller et venir sans intervenir  et cesseront de vous troubler ou de vous obséder d’une façon aussi importante.

3. Ancrer

Ancrez-vous pleinement  dans l’instant présent. Votre corps et votre esprit doit se connecter  profondément dans l’action ou l’expérience  présente en utilisant tous les capteurs sensoriels.

4. Observer

L’esprit est capable de prendre de la hauteur  et d’observer les pensées et les émotions difficiles. Lorsque vous prenez conscience de cet aspect puissant de l’esprit, alors il est possible de modifier votre rapport avec les pensées et les émotions.

5. Clarifier

Il est important de clarifier vos valeurs pour définir le genre de personne que vous désirez être, ce qui compte vraiment à vos yeux et les principes que vous défendez dans la vie.  Ces valeurs orientent votre vie et participent aux  changements importants.

6. Agir

Agir, oui mais pas n’importe comment. Votre action doit être  motivée par  les valeurs qui vous tiennent à coeur, surtout si il s’agit d’une action  dans laquelle il faudra tout recommencer ou revenir sur le chemin choisi.

 

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En appliquant ces principes vous parviendrez à vous adapter  à une situation avec conscience, ouverture, concentration et agir sous la guidance de vos valeurs.  Ces principes peuvent  transformer votre vie de manière positive, mais ne sont en aucun cas des injonctions. Vous garder votre libre arbitre, faites des essais et surtout fiez vous  à votre propre expérience.

 

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