Je me souviens de moi lorsque j’étais enfant pleine d’énergie, d’insouciance et passionnée par la création de mondes imaginaires étranges et fantastiques. Je mettais en scène ces mondes dans des installations faites de bric et de broc récupéré, tout cela juste pour partager des moments de plaisir avec mes amis.
Adolescente ces mondes magiques ne m’ont pas quitté, ils se sont transformés en dessins. De nature plutôt timide ce moyen d’expression me convenait parfaitement. Seule j’ai exploré mes premières techniques avec les livres de la bibliothèque familiale. En parallèle les études m’ont orienté davantage vers le social.Toutefois cette étincelle pour le dessin a toujours demeuré à l’intérieur de moi avec l’envie d’explorer d’autres univers comme la danse et la musique.
Puis, en atteignant l’âge adulte, je suis rentré dans le « moule », celui qui offre la sécurité, l’intégration sociale et peut être une certaine idée du bonheur….pour autant cette situation bien confortable à ses limites, celles qui bloquent et empêchent la réalisation intrinsèque et d’être pleinement soi-même.
Bien sûr tout cela, j’en ai pris conscience que bien plus tard.
Un jour, j’ai rencontré une personne, un guide qui m’a initié aux Arts-Plastiques. C’est grâce à lui, au voyage intérieur que j’ai découvert un formidable espace de liberté. Cet espace permettait l’expression de mes désirs conscients et inconscients aux travers de mes réalisations plastiques. C’est ainsi que j’ai concrétisé un certain nombre de chose sans le savoir vraiment. Un peu comme la chrysalide qui sort lentement de son cocon. Je l’ai découvert après, ce mécanisme fait partie des fondements de l’Art-Thérapie.
