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Après les transformations liées l’adolescence, il existe une autre période de la vie où nous subissons des transformations importantes : Devenir parent. Ce bouleversement, nous offre le statut des plus important aux yeux de la société. Devenir parent c’est accomplir le prolongement humain, le prolongement de soi, avec la merveilleuse machine humaine et la génétique pour la réalisation d’une oeuvre unique . Devenir parent est un sujet qui est au coeur de la société, parents, enseignants, médecins, psychologues, tous constatent un nombre croissant d’enfants et d’adolescents plus difficiles que par le passé. Comment ce processus se met en place les tout premiers mois de la vie de l’enfant.
L’osmose de la femme avec son futur enfant crée un contact constant avec les émotions.
Pour la femme, cette période de transformation est vécue dans son corps mais aussi dans les sentiments. Les intérêts de la future mère se tournent vers l’intérieur . Winnicott écrit à ce sujet » La femme enceinte en vient lentement mais sûrement à penser que le centre du monde se trouve dans son propre corps« . L’osmose de la femme avec son futur enfant crée un contact constant avec les émotions. Ces émotions sont ressenties grâce aux variations circulatoires et neurophysiologiques de l’afflux sanguin du cordon. Dès le cinquième mois , le foetus est sensible aux bruits qui lui parviennent de l’intérieur du corps de sa mère, mais aussi ceux qui lui parviennent de l’extérieur, les conversations, la musique, le chant et surtout les vibrations du corps que constitue la voix de sa mère. A la naissance , le bébé se souviendra des sons qu’il a perçus dans le ventre de sa mère au cours du troisième trimestre de sa grossesse. De nombreuses expériences ont démontré les effets apaisants sur les pleurs du bébé grâce à des enregistrements sonores de chants ayant été chanté par la mère pendant la grossesse. Les expériences ont même démontré que le foetus reconnaît parfaitement non seulement la voix de sa mère, mais sa mélodie.
Toutes les émotions vécues par la mère sont également transmises au foetus. Le rythme cardiaque du foetus se modifie en fonction des émotions ressenties par la mère. Toutes ces interactions entre la future mère et le foetus laisseront une empreinte sur le nouveau-né. Dans le ventre de la mère le futur bébé est averti de ce qui l’attend à l’extérieur. Cet échange biologique et et psychique entre la mère et le foetus amène un état d’épanouissement pour la plus part des femmes.
Pendant qu’elle se transforme, l’homme lui apporte optimisme et sérénité
L’ importance du futur père et sa présence est fondamentale. Il forme l’enveloppe protectrice par le soutien, la compréhension, la protection, et l’admiration qu’il à pour sa compagne pendant qu’elle se transforme pour fonder sa future famille. Il lui apporte optimisme et sérénité, joue un rôle d’antidépresseur extrêment efficace. Par sa présence lors des échographies, ou au cours de préparation à la naissance, il peut s’imprégner de la présence de son enfant. Donald Winnicott parle en ces termes « Je suis un homme et, par conséquent, je ne peux pas savoir réellement ce que c’est de voir là, emmitouflé dans un berceau, un petit morceau de ma personne, un petit morceau de moi ayant une vie indépendante ou pourtant dépendante et qui peu à peu devient une personne. Seule une femme peut vivre cette expérience« . Aujourd’hui les pères se cherchent, entre les nouveaux pères à la mode, les pères démissionnaires, les pères absents, ceux dont on réclame plus d’autorité et ceux qui revendiquent leur place. Cette nouvelle quête serait la conséquence de la libération de la femme, de la liberté d’enfanter quand elle le désire. Auparavant c’était les hommes qui étaient décisionnaires, cette libération a amené les femmes à accéder à la vie professionnelle. Aujourd’hui les femmes sont indépendantes, dans leur désir d’enfanter et autonomes financièrement, c’est un véritable changement pour les pères. De nombreuses questions peuvent surgir dans son esprit et sur son rôle qui pourrait au final ne se réduire qu’au rôle de géniteur.
Une mère, un père comme l’exige la construction de l’enfant
Même si le désir d’enfant a été partagé , même si le couple est solide, la séparation reste toujours possible. D’après les études plus de deux millions d’enfants sont séparés de leur père et huit cent mille n’ont plus aucun contact avec lui. Alors que la construction de l’enfant exige cette présence, comment faire en sorte qu’elle soit bénéfique au développement affectif, cognitif et social de l’enfant. Depuis les années 2000, pour Christine Castelin-Meunier, sociologue et auteur de Père, mère, enfants, « nous sommes passés d’une paternité institutionnelle (ou le père représentait la loi, l’ordre et la raison) à une paternité relationnelle. Aujourd’hui, les hommes sont plus proches que jamais de leurs enfants , ils souhaitent réellement s’impliquer auprès d’eux au quotidien, partager leurs activités ». Et de leur côté les femmes leur en demandent davantage pour se rapprocher d’une conception plus égalitaire des rôles. Même si aujourd’hui les tâches ménagères ne sont pas partagées à égalité, l’investissement des pères auprès de du jeune enfant est bien réel. La participation du père aux soins physiques de son enfant aura une influence dans sa relation. La communication entre le père et son enfant sera de qualité. Ainsi au cours de la période critique qui va de un a trois ans, celle des colères, des réveils nocturnes, d’exploration, les pères se montreront plus tolérants , réceptif et compréhensifs à l’égard de leur enfant. C’est aussi à cette période que le couple se fragilise, la mère est tiraillée entre son conjoint et les nombreuses demandes de son enfant. Cette complicité est plutôt bénéfique au trio.
Chacun à sa place
Toutefois, le père ne doit pas devenir une deuxième mère, le rôle du père est de protéger la mère, de la valoriser en tant que mère et en tant que femme. Chacun à sa place , dans la tête de l’enfant , le meilleur des papas est celui qui aime et qui protège…maman! Si la rivalité s’installe entre les parents, les pistes seront brouillées en terme d’identité pour l’enfant. Françoise Dolto, la célèbre pédiatre et psychanalyste était très radicale à ce sujet : » Il est dans l’ordre des choses qu’un père ne s’occupe pas de son enfant bébé, ce n’est pas le rôle d’un homme. C’est lorsque l’enfant atteint l’âge de la marche , à dix-huit mois, que les hommes normalement virils commencent à s’occuper de lui. Ceux qui s’occupent des bébés sont généralement en grande partie marqués de féminité et pour ainsi dire jaloux que ce soit les mères les porteuses« . Donald Winnicott dans des propos plus modérés concédait à l’idée que le père puisse assumer ce rôle de « mère » pendant des périodes limitées, mais que leur rôle du père est de veiller à la tranquillité de la mère et de son bébé, de former une enveloppe protectrice. Une fois cette bulle protectrice instaurée, que la mère qui a besoin de se sentir valorisée dans son rôle et assurée par de la confiance du père , la relation pourra devenir triangulaire et le père en soutien permettra à la mère de retrouver peu à peu son identité de femme. La femme qui se sent gratifiée en tant que mère et aussi en tant que femme , favorisera naturellement les relations entre l’enfant et son père. Les étapes de ce processus d’ouverture sont liées au ressenti de la femme et celles-ci doivent être respectées et il est important aussi qu’elle soit sensible aux signaux envoyés par le père et l’enfant.
Le sujet est vaste, il ne s’agit ici que d’une infime partie sur le sujet. On ne naît pas parent, on le devient », disait Françoise Dolto. La parentalité se vit au quotidien et elle s’apprend aussi. Ce terme recouvre les multiples dimensions, psychologique, morale, culturelle, sociale, de la fonction parentale.