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Cet article est réalisé dans le cadre d’un carnaval d’articles sur la thématique
« Le jour où j’ai découvert… cela a changé ma vie »
organisé par le Blog écologie-citadine.com :
http://ecologie-citadine.com/carnaval-darticles-changement-de-vie/
« Le jour où j’ai découvert le livre » Aïe, mes aïeux! « d’ Anna Ancelin Schützenberger, a changé ma vie »
La démarche de développement personnel est souvent en lien avec le sentiment d’insatisfaction avec la vie réelle. Cette démarche de changement comporte plusieurs étapes et notamment une compréhension de ce qui ne dépend plus de nous, comme le passé, ses souffrances et ses carences. En fonction des histoires de vie de chacun il y aura un travail de reconstruction ou développement de l’estime de soi. Le passé nous lègue doutes et fragilités, le présent offre un potentiel de réparation ou guérison en passant à l’action.
Le jour ou j’ai découvert le livre d’Anna Ancelin Schützenberger Aïe, mes aïeux !
Il s’est produit en moi un déclic et mon regard sur la vie a changé. Il y a quelques années alors que j’étais à la recherche de documents autour des secrets de famille pour un usage professionnel, je me suis attardée sur ce livre et j’ai plongé dans l’histoire de ma propre famille. Je pense que c’est ce livre qui orienté mon intérêt pour le développement personnel par la suite.
Anna Ancelin Schützenberger est psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, professeur émérite des Universités. Elle a été Directeur pendant une vingtaine d’années du Laboratoire de psychologie sociale et clinique de l’Université de Nice.
Dans son livre passionnant elle explique que nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et que parfois nous devons acquitter des « dettes » du passé. Et inlassablement nous sommes d’une façon invisible poussés à reproduire consciemment ou non des situations ou événements agréables ou non. En définitif nous ne sommes pas si libre que nous le croyons, mais il est possible de reconquérir cette libertée et d’écrire son propre destin en comprenant les liens complexes qui se sont établis dans notre famille.
Notre vie possède sa propre histoire et nous en sommes l’auteur. En regardant le passé avec suffisamment de distance, il est possible de saisir , comprendre, entendre et voir les coïncidences et répétitions. Cette sensibilité permet de comprendre aussi qui nous sommes et ce que nous devrions être.
Pour retrouver sa propre liberté , vivre sa « propre vie » , sortir de la répétition, la connaissance et le sens des événements familiaux peuvent apporter un éclairage pour faire émerger une nouvelle direction.
Ainsi faire parler l’histoire de sa famille pour mettre en évidence les relations entre les diverses personnes qui la compose et comprendre le sens aide à prendre du recul avec les événements. L’histoire ne commence pas à nos propres parents mais bien avant eux, dans une perspective transgénérationnelle , qui nous pousse à la recherche de nos racines, de notre propre identité.
En établissant une sorte de carte (génosociogramme) sur sa propre famille il sera plus facile d’en comprendre le fonctionnement, les comportements et d’éviter de reproduire. Cette carte qui ressemble à un arbre généalogique, tient compte du contexte affectif, des liens qui unissent les personnes entres elles et leur rôles. Il peut y avoir des « absences » , des trous de mémoire qui parfois en disent long. Des liens probables entre les événements, les faits, les dates et les âges peuvent alors apparaître.
A un moment donné cette sensation de vie détournée, d’espoirs de projets laissés de côté peut faire surface avec une impression que la vie d’autrui a voilé la nôtre. En construisant un socle solide à partir d’un processus de retrait vis à vis de l’histoire familiale, il est possible de repositionner nos objectifs authentiques. Il est possible ainsi de gagner en souplesse personnelle avec une certaine malléabilité face aux caprices des autres. Le sentiment d’autonomie s’accroit avec des choix personnels possibles.
Ce livre m’a beaucoup éclairé sur ma propre histoire par ses explications, ses nombreux exemples et m’a donné l’envie d’approfondir mes connaissances qui m’ont amenée aussi quelques années plus tard à reprendre des études et mettre en place différents projets personnels.
Ce processus demande du temps et n’est pas sans douleur, il peut y avoir une traversée de deuils, de sécheresse et aussi de reconquête qui au final offre une certaine libertée.
Ce livre est devenu un classique et un best-seller, il n’a pas vieilli et est toujours d’actualité. C’est une référence pour les personnes qui souhaitent entreprendre une croissance personnelle.
Maintenant il ne suffit pas seulement de comprendre, il faut agir et pratiquer dans la réalité. C’est en alternant la réflexion et la pratique que le changement peut intervenir. La prise de conscience ou la révélation de souvenirs du passé ne règlent pas le présent comme par magie, il y a une forte part d’apprentissage et de mise en place d’actions pour parvenir au changement vers un mieux être ou une nouvelle version de soi même.
« Ce qui s’étend derrière nous, et ce qui s’étend devant nous n’est pas important, en comparaison avec ce qui se trouve en nous. »
Ralph Waldo Emerson
[…] → Retrouver son article sur le blog monatelierbienetreartherapie.fr […]
Ça m’a l’air assez intéressant comme livre! Compte tenu que je me considère comme le mouton noir de la famille (je fais les choses autrement au lieu de rentrer dans le moule), ça pourrait être pour moi!