Passez à l’action maintenant
Agir ça change tout !
Agir c’est s’exposer à échouer, à être jugé, mais s’est aussi l’oxygène de l’estime de soi. Car le mouvement c’est la vie, même au prix de quelques douleurs. Rester immobile c’est la mort. Remettre du mouvement dans sa vie, fait toujours du bien, même si il faut bousculer les habitudes et écrire de nouvelles règles.
De la pensée à l’action il n’y a qu’un pas à faire, même petit ou trébuchant. En pensée, la réalité ne peut se dessiner. Etre confronté à l’échec ou au succès permet de se situer dans le concret.
Agir ou procrastiner
Cette confrontation à la réalité peut être redoutée ou repoussée, c’est ce qu’on nomme la procrastination. La peur d’être faible, de montrer ses limites ou au contraire comme moyen d’admiration et de reconnaissance. Chacun a son propre rapport face à l’action. Avec le lien social l’action est une des composantes principale de l’estime de soi.L’estime de soi est un besoin fondamental. L’être humain a besoin de sentir et d’observer que ses actes ont un effet sur son environnement. Ainsi effectuer des actions et ensuite contrôler l’effet sur l’environnement permet un sentiment de bien être et de satisfaction de l’estime de soi, comme par exemple les actions liées aux tâches ménagères.
Le changement ne peut intervenir que dans l’action. L’évitement n’apporte rien de nouveau, ce n’est que le constat d’une dure réalité et l’illusion d’une croyance de notre propre valeur. L’action met fin à la rumination, elle permet de tirer les leçons de l’action et de se réajuster pour se rapprocher de son objectif et de grandir. Enfin l’action permet de s’ouvrir au monde.
L’action, une chance de découvrir.
L’action est une chance de découvrir et de s’accomplir. Mais, c’est aussi une menace, un risque d’échec ou d’être jugé. Chacun essaye de de gérer comme il peut ces deux particularités de l’action. Pour commencer , c’est important de le faire avec de tout petits engagements. En effet avec à des petites choses simples c’est beaucoup plus facile à mettre en place et faire durer dans le temps. Les actions plus importantes pourront se mettre en place au fur et à mesure.
Faut-il agir que si on est sûr de réussir?
La maîtrise totale pour atteindre l’excellence dans certaines situations ponctuelles et dans un objectif précis peut être utilisée. En revanche l’hypercontrôle et le perfectionnisme créent un cycle « pression-dépression ». La pression continuelle pour que tout soit parfait peut à la longue menacer l’estime de soi au profit de la performance ou reconnaissance. C’est une question d’équilibre : savoir lâcher prise sans renoncer à l’essentiel.
Agir pour l’action en elle même
L’être humain est fait pour agir, il évolue dans le mouvement, inter-agit avec son environnement et toutes ses actions sont en lien avec son bien-être. Lorsque l’action est réalisée en étant présent, absorbé, sans jugement – se demander si c’est réussi ou non- , est un état d’esprit qui apporte la sérénité. Il s’agit de faire ou ne pas faire en toute conscience et acceptation.
Etre l’artisan de soi
En ayant à l’esprit de rendre toutes les expériences comme étant une source d’apprentissage, il est possible avec de la répétition, la persévérance d’arriver à construire son propre modèle. Il n’y a rien de prétentieux à cela, s’occuper de soi, de ce qui nous anime, de vaincre ses défauts , c’est aussi une action sur le monde qui nous entoure et une nouvelle vision de celui-ci.
Se changer, aide aussi les autres à changer. Il faut cependant être prudent car il ne s’agit pas de se lever un matin et de se déclarer « exceptionnel » ou » formidable » comme certains tentent de nous faire croire. Etre l’artisan de soi demande certains efforts pour offrir sa présence au monde et être en lien avec les autres.
« Marcher dans une forêt entre deux haies de fougères transfigurées par l’automne, c’est cela un triomphe. Que sont à côté suffrages et ovations ? »
Emil Michel CIORAN
Merci d’avoir lu cet article , vous pouvez liker et/ou le partager.
A très vite 😉