J’ai été confrontée récemment à une situation de stress et de violence inédite pour moi dans mon environnement professionnel. Je voulais partager mes réflexions dans cet article et à l’occasion du carnaval d’articles sur le thème du stress sur le blog
http://yoga-yogilene.fr/
Un carnaval d’articles regroupe plusieurs points de vues sur un même
thème, ici le stress. N’hésitez pas à consulter les autres articles,
je vous mets le lien icic et à la fin de celui ci. »
http://yoga-yogilene.fr/
http://yoga-yogilene.fr/le-stress-dans-tous-ses-etats-carnaval-darticle/
.
Tout comme moi j’imagine qu’un jour vous avez déjà été confronté à une situation que vous jugiez dangereuse où vous n’aviez qu’une seule envie : celle de fuir en courant ! Et pourtant vous ne l’avez pas fait. A ce moment là les sensations corporelles se manifestent de toute part et selon une intensité variable propre à chacun et en fonction de la situation stressante. Ces sensations peuvent être l’augmentation du rythme cardiaque, la sensation de noeud à l’estomac, les mains moites, les jambes qui tremblent, la respiration qui s’accélère , bref le corps entier se manifeste de manière totalement incontrôlée.
Emotions et comportement face au stress.
Même dans une situation d’agression physique et verbale où la réponse pourrait être celle de crier, serrer les poings et se déchaîner physiquement, rien n’oblige à le faire. Nos émotions ne contrôlent pas notre comportement ! Difficile de rester serein et détendu après un tel scénario, mais pourtant le plus adapté semble -t-il pour garder une posture professionnelle et humaine. Ainsi dans la nature, savez vous que face à un grizzly, le désir de fuite dicté par une extrême frayeur aurait une issue fatale. Dans les manuels de survie , il est indiqué qu’en faisant demi-tour et en prenant la fuite en courant, l’instinct de chasse de l’ours se déclenche immédiatement. Très rapidement il vous rattrape et vous dévore. A l’inverse, il faut reculer lentement sans faire de gestes brusques, ni émettre de bruits forts et rester face à l’ours. Les personnes ayant survécu à des situations similaires avaient tous très peur , mais ont tous réussi à maîtriser leur comportement.
Il est donc vrai que même si nous n’avons pas beaucoup de contrôle sur nos émotions, nous en avons sur notre comportement. Les conséquences de cette prise de conscience vous permettrons d’apporter des changements important dans votre vie. Il est plus facile de concentrer son énergie sur les choses que nous pouvons contrôler que celles qui nous échappent. De plus face aux émotions intenses, la réponse impulsive peut nous faire réagir d’une façon destructrice que nous pourrions regretter par la suite.
Les trois phases d’une émotion
- 1 ère phase : Un événement significatif
Une émotion est déclenchée par un événement , ou reliée à un souvenir pénible, ou sensation douloureuse, ou pensée troublante.
- 2ème phase : préparation à l’action
Evaluation par le cerveau de la situation, y-a-t-il un danger ? Il déclenche la réaction de lutte ou de fuite. C’est un réflexe primitif de survie qui remonte à la préhistoire.
- 3ème phase : intervention de l’esprit
Avant de passer à l’action, notre esprit se met à faire des associations et donne du sens a la situation. C’est à ce moment là qu’apparaissent les émotions colère, peur, joie, tristesse…
Dans une situation de stress comment gérer l’émotion qui se présente.
Les études montrent que plus une émotion difficile est repoussée, plus le risque de submersion est fort.
Une des solution consiste à imaginer que le cerveau dispose d’un interrupteur appelé aussi « bouton de lutte » (The struggle switch). Ainsi ce bouton en position de marche pousse à lutter contre les émotions ou douleurs physiques désagréables et utilise une énergie importante pour s’en débarrasser ou les éviter. Le résultat engendre une perte d’énergie, de vitalité et nourrit la situation anxiogène ou amène la dépression.
Quel que soit l’émotion il est inutile de la combattre et de lutter, même si elle est pénible. Lorsque que le » bouton de lutte » est mis sur arrêt, l’intensité de l’émotion est libre de varier, de s’élever ou de chuter. Cet état naturel de l’émotion n’enlève pas l’inconfort mais évite le phénomène d’amplification et le risque de détournement, compensation voir de dépendance pour tenter de les éviter ou s’en débarrasser.
Lorsque les émotions sont libres elles vont et viennent. Il est possible de les laisser s’exprimer librement en utilisant des supports comme le dessin, la peinture, l’écriture, la musique, le chant…. Chacun est libre de laisser sa sensibilité s’exprimer. Pendant ces moments là, au lieu de stagner dans une situation d’échec, autant rebâtir ce qui a été détruit et considérer la situation comme un point de départ vers autre chose et panser les blessures intérieures. Utiliser chaque moment pour renforcer ce qui est acquis, progresser, agir et jouir de la paix intérieure au lieu de perdre son temps à ruminer le passé et redouter l’avenir. L’aide de professionnels de santé est vivement recommandée dans les situations lourdes.
Les effets curatifs demandent un peu de temps pour ressentir les bienfaits, mais ils sont indéniables . Par ailleurs se connecter avec les émotions demande aussi un apprentissage avec son « moi observateur » et non de son « moi penseur ». L’acceptation des émotions libère et permet d’investir le temps et l’ énergie dans des activités qui améliorerons votre vie.
« Vraiment, c’est dans l’obscurité que l’on trouve la lumière, donc quand nous sommes en peine, alors, c’est cette lumière qui nous est la plus proche. » Maître Eckhart
Merci d’avoir lu cet article. Penser à liker et partager.
A très vite 😉
N’hésitez pas à consulter les autres articles, voici le lien :
http://yoga-yogilene.fr/le-stress-dans-tous-ses-etats-carnaval-darticle/