Petite citation issue de « Malaise dans la civilisation » par Sigmund Freud
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Petite citation issue de « Malaise dans la civilisation » par Sigmund Freud
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Cet article est réalisé dans le cadre d’un carnaval d’articles sur la thématique :
organisé par Céline Dulac du blog : http://la-musique-et-vous.com
« La Musique et Vous, Conseils concrets pour apprendre la musique à tout âge ! »
http://la-musique-et-vous.com/creativite/
La créativité demande du lâcher prise et une certaine foi. Bien entendu il est difficile de se laisser aller complètement à la créativité , sans aucune résistance.
Dans chacun de nous il y a un rêve intérieur et il faut déjà beaucoup de courage pour l’admettre et encore plus pour passer à l’action.
Bien souvent cette incapacité se traduit par un sentiment de malaise et de résistances qui peuvent se mettre en place sous forme d’angoisses , colère ou encore maladies.
Les idées naissent à l’abri des regards, elles sont soumises à un processus lent de maturation avant de voir le jour. C’est par exemple ce petit gribouillage sur une feuille que l’on réalise lors d’une réunion ennuyeuse. Les idées demandent du temps, beaucoup de temps, d’ou le sentiment de parfois en perdre et la tentation de forcer les choses, de vouloir à nouveau tout contrôler.
Pourtant il faut faire confiance à l’obscurité, car c’est dans le noir et le mystère que les idées éclosent.
« La plus belle chose dont nous pouvons faire l’expérience est le mystérieux »
Albert Einstein.
L’absence de contrôle permet l’éclosion des idées, mais cette croissance est souvent entravée par des éléments perturbateurs. Ce voyage intérieur est censé être guidé par l’âme, il demande un profond respect de soi, de l’affection pour soi. Cette relation à soi peut paraître difficile lorsque elle n’a pas été donnée par le passé, mais il est possible d’apprendre à avoir des relations plus sereines avec soi-même.
Lorsque la relation à soi est fragile, avec des blessures qui peuvent bloquer le processus de création, l’espoir et le courage sont nécessaires. L’acte créatif est l’expression de notre « enfant intérieur ». Lorsque les adultes présents dans notre enfance ont douté ou désapprouvé nos rêves de création, il est alors nécessaire de se forger une alliance créative avec l’aide d’ un autre processus qui viendra soutenir l’expression créative.
Ainsi pour accéder à la créativité on parlera d’ un cheminement personnel ou spirituel. Ce chemin entraîne beaucoup de changements, pas forcément visibles mais puissants.
Ce chemin est guidé par certains de nos rêves enfouis et rien que le fait de les faire remonter à la surface entraîne un sentiment d’abandon qui peut se révéler douloureux. Un abandon de soi au profit d’autres choses venues détourner ce rêve.
Pour activer sa créativité, le meilleur moyen est de considérer la création comme un jeu et que chaque étape est une expérience, rien de plus. Il se peut que des blocages apparaissent à cause de blessures passées importantes, à ce moment la il faudra faire des choix. Est-ce que cette blessure est aussi importante que le plaisir et la joie de créer ?
Au début il y aura de l’inexpérience, des tâtonnements et aussi des erreurs. C’est effrayant, mais il faut continuer, persévérer . Pour John Holt, il n’y a qu’un seul moyen :
« Nous apprenons à faire quelque chose en le faisant. Il n’y a pas d’autre façon. »
L’énergie créatrice est une belle énergie qui doit circuler librement. Face aux résistances cette énergie part à la dérive et provoque frustration, colère ou désespoir.
La créativité offre la possibilité de devenir l’artisan paisible de soi-même.
La créativité est une opportunité pour l’épanouissement de chacun, même si elle ne débouche pas sur une véritable création. Elle nécessite un temps d’incubation et de dégagement face aux représentations, ce sont ces deux aspects qui la différencie de l’imagination. Quant à la création , elle, est plus rare, elle surgit de nulle part, c’est une sorte de Big-Bang d’où naissent des formes artistiques originales.
La créativité développe la connaissance de soi et peut orienter de façon positive la valeur de l’estime de soi. Ainsi assumer son identité tout en développant sa personnalité, donne une toute autre saveur à l’existence.
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Voici le troisième tableau du défi musique que je me suis lancé en septembre dernier : « Des chansons pour grandir, des chansons pour avancer ». Pour rappel ce défi consiste à composer une chanson par mois inspirée des différents tableaux que j’ai réalisé jusqu’à présent. J’en ai sélectionné 12 au total.
Le morceau joué en arpège est constitué des accords suivants :
D A Bm G C A
Cette petite mélodie à la guitare est toute douce. J’avais pensé dans la deuxième partie modifier la rythmique mais au final je conserve la même. La mise en place des paroles et le jeu en arpège m’a demandé pas mal de travail. En effet, une fois les accords trouvés il faut coordonner le jeu de guitare et le chant. Cela nécessite beaucoup d’heures d’entrainement et donc de temps.
Dans la vidéo il s’agit ,comme pour les morceaux précédents, d’un enregistrement audio d’une séance de travail pour vous donner un aperçu de ce morceau. Il a encore des améliorations à apporter, ce qui est possible que dans le temps. Je vous livre ce morceau tout juste sorti de ce tableau ROSE.
ROSE
Une goutte de rosée
Perle sur ma joue
Une larme de mes pensées
Caressée par ce velours
La douceur et la tendresse
Mon amour
Un pétale s’est posé
Sur mes lèvres roses
Un baiser sucré
Au milieu des roses
Enfin voir le jour
Nouveau jour
Dans ce long sommeil
Les ronces de l’absence
L’indifférence veille
Les sens s’éveillent
Le coeur se balance
Pour toujours
Un grand lit de roses
Mon coeur se nourrit
Avec l’eau de rose
Les métamorphoses
Un papillon se pose
Sur ma vie
Dans la chaleur douce
Mon corps engourdi
d’une si longue nuit
Bercée par l’ennui
Et les insomnies
C’est fini
Mon coeur bien fidèle
D’avoir trop muri
d’un espoir enfui
Se tourne vers lui
et s’épanoui
Se rempli
Une onde s’éveille
D’un amour meurtri
comme un arc en ciel
Libère son énergie
dans mon corps sans vie
Te respire
Au creux du grand vide
Pousse la passion
les roses en boutons
Du bout de tes doigts
tu me chuchotera
Mon amour
Cet article est réalisé dans le cadre d’un carnaval d’articles sur la thématique
organisé par le Blog écologie-citadine.com :
http://ecologie-citadine.com/carnaval-darticles-changement-de-vie/
La démarche de développement personnel est souvent en lien avec le sentiment d’insatisfaction avec la vie réelle. Cette démarche de changement comporte plusieurs étapes et notamment une compréhension de ce qui ne dépend plus de nous, comme le passé, ses souffrances et ses carences. En fonction des histoires de vie de chacun il y aura un travail de reconstruction ou développement de l’estime de soi. Le passé nous lègue doutes et fragilités, le présent offre un potentiel de réparation ou guérison en passant à l’action.
Le jour ou j’ai découvert le livre d’Anna Ancelin Schützenberger Aïe, mes aïeux !
Il s’est produit en moi un déclic et mon regard sur la vie a changé. Il y a quelques années alors que j’étais à la recherche de documents autour des secrets de famille pour un usage professionnel, je me suis attardée sur ce livre et j’ai plongé dans l’histoire de ma propre famille. Je pense que c’est ce livre qui orienté mon intérêt pour le développement personnel par la suite.
Anna Ancelin Schützenberger est psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, professeur émérite des Universités. Elle a été Directeur pendant une vingtaine d’années du Laboratoire de psychologie sociale et clinique de l’Université de Nice.
Dans son livre passionnant elle explique que nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et que parfois nous devons acquitter des « dettes » du passé. Et inlassablement nous sommes d’une façon invisible poussés à reproduire consciemment ou non des situations ou événements agréables ou non. En définitif nous ne sommes pas si libre que nous le croyons, mais il est possible de reconquérir cette libertée et d’écrire son propre destin en comprenant les liens complexes qui se sont établis dans notre famille.
Notre vie possède sa propre histoire et nous en sommes l’auteur. En regardant le passé avec suffisamment de distance, il est possible de saisir , comprendre, entendre et voir les coïncidences et répétitions. Cette sensibilité permet de comprendre aussi qui nous sommes et ce que nous devrions être.
Pour retrouver sa propre liberté , vivre sa « propre vie » , sortir de la répétition, la connaissance et le sens des événements familiaux peuvent apporter un éclairage pour faire émerger une nouvelle direction.
Ainsi faire parler l’histoire de sa famille pour mettre en évidence les relations entre les diverses personnes qui la compose et comprendre le sens aide à prendre du recul avec les événements. L’histoire ne commence pas à nos propres parents mais bien avant eux, dans une perspective transgénérationnelle , qui nous pousse à la recherche de nos racines, de notre propre identité.
En établissant une sorte de carte (génosociogramme) sur sa propre famille il sera plus facile d’en comprendre le fonctionnement, les comportements et d’éviter de reproduire. Cette carte qui ressemble à un arbre généalogique, tient compte du contexte affectif, des liens qui unissent les personnes entres elles et leur rôles. Il peut y avoir des « absences » , des trous de mémoire qui parfois en disent long. Des liens probables entre les événements, les faits, les dates et les âges peuvent alors apparaître.
A un moment donné cette sensation de vie détournée, d’espoirs de projets laissés de côté peut faire surface avec une impression que la vie d’autrui a voilé la nôtre. En construisant un socle solide à partir d’un processus de retrait vis à vis de l’histoire familiale, il est possible de repositionner nos objectifs authentiques. Il est possible ainsi de gagner en souplesse personnelle avec une certaine malléabilité face aux caprices des autres. Le sentiment d’autonomie s’accroit avec des choix personnels possibles.
Ce livre m’a beaucoup éclairé sur ma propre histoire par ses explications, ses nombreux exemples et m’a donné l’envie d’approfondir mes connaissances qui m’ont amenée aussi quelques années plus tard à reprendre des études et mettre en place différents projets personnels.
Ce processus demande du temps et n’est pas sans douleur, il peut y avoir une traversée de deuils, de sécheresse et aussi de reconquête qui au final offre une certaine libertée.
Ce livre est devenu un classique et un best-seller, il n’a pas vieilli et est toujours d’actualité. C’est une référence pour les personnes qui souhaitent entreprendre une croissance personnelle.
Maintenant il ne suffit pas seulement de comprendre, il faut agir et pratiquer dans la réalité. C’est en alternant la réflexion et la pratique que le changement peut intervenir. La prise de conscience ou la révélation de souvenirs du passé ne règlent pas le présent comme par magie, il y a une forte part d’apprentissage et de mise en place d’actions pour parvenir au changement vers un mieux être ou une nouvelle version de soi même.
« Ce qui s’étend derrière nous, et ce qui s’étend devant nous n’est pas important, en comparaison avec ce qui se trouve en nous. »
Ralph Waldo Emerson
Pour vous détendre en profondeur et vous régénérer, je vous propose une bonne séance de relaxation. La relaxation vous permettra de vous régénérer, de récupérer rapidement après une journée de travail, mais aussi lorsque vous en ressentez le besoin.
Installez-vous dans un endroit calme, allongez-vous si possible et détendez-vous.
Respirez à fond trois fois. A partir de maintenant vous allez vous parler à vous -même pour vous détendre.
« Je vais me détendre…dans quelques minutes, je serai détendu…
Je me concentre sur mon pied droit…je sens mon pied droit qui pèse sur le lit. Je le sens peser. Les muscles de mon pied droit se détendent…Peu à peu, mon pied droit est envahi d’une douce sensation de chaleur. Je sens mes orteils, ces orteils qui font partie de moi…je sens la plante de mes pieds…le talon,…envahis d’une douce sensation de chaleur, Cette chaleur gagne mon pied gauche.
Mon pied gauche est envahi d’une douce sensation de chaleur. Je sens mes orteils, la plante du pied…le talon, ma peau est chaude, je sens mon sang circuler dans mes pieds…Mes deux pieds baignent dans la chaleur…Je les sens exister, je sens combien mes deux pieds sont envahis par cette douce sensation de chaleur…Je sens la température de mes pieds, le sang qui circule, chaud, si chaud, agréable…Cette chaleur gagne mes mollets, mes chevilles, qui pèsent …détendues…relâchées…Je sens mes chevilles chaudes, si chaudes…Mes chevilles sont envahies d’une douce sensation de chaleur, douce, agréable, si douce….Cette chaleur monte dans mes jambes…les muscles de mes jambes vont se détendre, les muscles de mes jambes se détendent, les muscles de mes jambes sont détendues…Envahis d’une douce sensation de chaleur, douce et si agréable…Cette chaleur gagne maintenant mes genoux…Je sens mes genoux envahis par la chaleur, une chaleur douce, qui monte dans mes cuisses. Mes cuisses vont se détendre, les muscles de mes cuisses sont détendus…
Cette chaleur continue maintenant sa progression dans mon corps et je la sens envahir mon ventre , je sens les muscles de mon ventre…je sens l’intérieur de mon ventre où s’achève ma respiration si chaude au fond de mon ventre…Les muscles de mon ventre vont se détendent…Les muscles de mon ventre sont complètement détendus…Mon ventre baigne dans une douce sensation de chaleur, une chaleur douce et agréable et de plus en plus forte. Je sens les muscles de mes fesses se détendre…Se détendre…Mon bassin est envahi par cette douce sensation de chaleur, si douce éliminant les points détention…Mon ventre est complètement détendu…
Cette chaleur gagne maintenant mon buste. Ma poitrine est envahie par la chaleur, je sens ma respiration si chaude, si douce…Mon souffle magnétique entrant et sortant de mon corps, diffusant une douce sensation de chaleur, une chaleur si douce…L’air s’enfonce en moi, agréable, si chaud et je sens mon corps qui pèse, mon dos qui pèse…
Je sens mon dos détendu…Mes muscles relâchés…la chaleur monte et descend le long de ma colonne vertébrale…Je sens ma colonne vertébrale chaude, si chaude…pesante…Et cette chaleur gagne maintenant ma nuque, qui se détend. Les muscles des épaules et de la nuque vont se détendre…Les muscles des épaules et de la nuque se détendent …Les muscles des épaules et de la nuque sont détendus.
Mes épaules sont envahies par une douce sensation de chaleur..C’est bon de sentir ses épaules détendues…chaudes…Je sens mon énergie, l’énergie de mon corps, circuler dans mes épaules, éliminant les tensions…L’énergie de mon corps, chaude et agréable…
Et cette chaleur descend dans mes bras…mes coudes…je les sens peser…Cette chaleur gagne mes mains…qui sont chaudes de plus en plus chaudes comme le reste de mon corps…Mes paumes de mains sont chaudes…Mes bras reposent détendus, libres…Relâchés…Libres…
Je sens maintenant la chaleur de mon corps, la chaleur de mon souffle, qui est à la température de mon corps, je sens l’énergie qui circule dans mon corps éliminant les tensions…
Mon corps est maintenant complètement détendu et complètement décontracté. »
…Et maintenant on remue doucement les orteils, les mains, les doigts, on prend un bonne grande respiration et on ouvre les yeux.
Notre mode de vie et nos activités mobilisent de nombreuses ressources en nous. Pour exploiter au mieux toutes nos ressources intérieures et profiter de la vie cela demande un peu de préparation. Aussi il est important de mettre en place tous les atouts pour garder « un esprit sain dans un corps sain » . La relaxation du corps, la nourriture, les vêtements, l’ambiance du domicile ou professionnel contribuent au maintien d’une vie équilibrée et harmonieuse.
« Garder son corps en bonne santé est un devoir…Sinon, nous ne serons pas en mesure de garder notre esprit fort et clair »
Bouddha
Ainsi lorsque des événements de la vie nous font perdre pied, il est temps de retrouver le goût des choses simples telles que respirer, parler, marcher, regarder. Toutes ces choses ordinaires , dont on ne s’aperçoit de la valeur que lorsqu’on a failli les perdre.
Dans cette vidéo, je vous propose des petits exercices de respiration pour se détendre, retrouver le calme et la sérénité.
Elle alimente en oxygène frais votre abdomen et renforce, nettoie la partie inférieure de votre corps. Cette respiration vous donnera du tonus tout en vous détendant.
Assis en tailleur, posez vos mains sur votre abdomen. Tenez -vous bien droit. En inspirant votre abdomen doit se remplir d’air. Expirez en chassant l’air de votre abdomen.
Elle alimente en oxygène frais vos poumons et renforce, nettoie la partie supérieure de vos poumons. Cette respiration vous donnera du tonus tout en vous détendant. Assis en tailleur, posez vos bras le long de votre corps. Tenez-vous bien droit. En inspirant remplissez vos poumons d’air et levez le bras vers le ciel. Expirez en chassant l’air de vos poumons et en redescendant les bras le long du corps.
Elle alimente en oxygène frais vos poumons et les cellules de votre cerveau. Cette respiration vous donnera du tonus tout en vous régénérant.
Assis en tailleur, posez vos bras le long de votre corps. Tenez-vous bien droit. Comptez jusqu’à 4 en inspirant par le nez et en remplissant vos poumons en soufflant par la bouche, en comptant jusqu’à 4. Bloquez votre respiration et comptez jusqu’à 6, puis inspirez à nouveau ainsi de suite pendant cinq minutes.
Il est possible de pratiquer aussi La méditation respiratoire.
Dans un endroit calme, choisissez une musique de détente, allongez-vous et détendez-vous. Respirez à fond 3 fois. Puis tournez les paumes de vos mains vers le ciel. Lorsque vous êtes prêt méditer sur votre respiration. Cherchez à en comprendre le mécanisme, visualisez l’air entrant dans vos poumons et oxygénant tout votre corps.
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A très vite 😉
J’ai été confrontée récemment à une situation de stress et de violence inédite pour moi dans mon environnement professionnel. Je voulais partager mes réflexions dans cet article et à l’occasion du carnaval d’articles sur le thème du stress sur le blog
http://yoga-yogilene.fr/
Un carnaval d’articles regroupe plusieurs points de vues sur un même
thème, ici le stress. N’hésitez pas à consulter les autres articles,
je vous mets le lien icic et à la fin de celui ci. »
http://yoga-yogilene.fr/
http://yoga-yogilene.fr/le-stress-dans-tous-ses-etats-carnaval-darticle/
.
Tout comme moi j’imagine qu’un jour vous avez déjà été confronté à une situation que vous jugiez dangereuse où vous n’aviez qu’une seule envie : celle de fuir en courant ! Et pourtant vous ne l’avez pas fait. A ce moment là les sensations corporelles se manifestent de toute part et selon une intensité variable propre à chacun et en fonction de la situation stressante. Ces sensations peuvent être l’augmentation du rythme cardiaque, la sensation de noeud à l’estomac, les mains moites, les jambes qui tremblent, la respiration qui s’accélère , bref le corps entier se manifeste de manière totalement incontrôlée.
Même dans une situation d’agression physique et verbale où la réponse pourrait être celle de crier, serrer les poings et se déchaîner physiquement, rien n’oblige à le faire. Nos émotions ne contrôlent pas notre comportement ! Difficile de rester serein et détendu après un tel scénario, mais pourtant le plus adapté semble -t-il pour garder une posture professionnelle et humaine. Ainsi dans la nature, savez vous que face à un grizzly, le désir de fuite dicté par une extrême frayeur aurait une issue fatale. Dans les manuels de survie , il est indiqué qu’en faisant demi-tour et en prenant la fuite en courant, l’instinct de chasse de l’ours se déclenche immédiatement. Très rapidement il vous rattrape et vous dévore. A l’inverse, il faut reculer lentement sans faire de gestes brusques, ni émettre de bruits forts et rester face à l’ours. Les personnes ayant survécu à des situations similaires avaient tous très peur , mais ont tous réussi à maîtriser leur comportement.
Il est donc vrai que même si nous n’avons pas beaucoup de contrôle sur nos émotions, nous en avons sur notre comportement. Les conséquences de cette prise de conscience vous permettrons d’apporter des changements important dans votre vie. Il est plus facile de concentrer son énergie sur les choses que nous pouvons contrôler que celles qui nous échappent. De plus face aux émotions intenses, la réponse impulsive peut nous faire réagir d’une façon destructrice que nous pourrions regretter par la suite.
Une émotion est déclenchée par un événement , ou reliée à un souvenir pénible, ou sensation douloureuse, ou pensée troublante.
Evaluation par le cerveau de la situation, y-a-t-il un danger ? Il déclenche la réaction de lutte ou de fuite. C’est un réflexe primitif de survie qui remonte à la préhistoire.
Avant de passer à l’action, notre esprit se met à faire des associations et donne du sens a la situation. C’est à ce moment là qu’apparaissent les émotions colère, peur, joie, tristesse…
Les études montrent que plus une émotion difficile est repoussée, plus le risque de submersion est fort.
Une des solution consiste à imaginer que le cerveau dispose d’un interrupteur appelé aussi « bouton de lutte » (The struggle switch). Ainsi ce bouton en position de marche pousse à lutter contre les émotions ou douleurs physiques désagréables et utilise une énergie importante pour s’en débarrasser ou les éviter. Le résultat engendre une perte d’énergie, de vitalité et nourrit la situation anxiogène ou amène la dépression.
Quel que soit l’émotion il est inutile de la combattre et de lutter, même si elle est pénible. Lorsque que le » bouton de lutte » est mis sur arrêt, l’intensité de l’émotion est libre de varier, de s’élever ou de chuter. Cet état naturel de l’émotion n’enlève pas l’inconfort mais évite le phénomène d’amplification et le risque de détournement, compensation voir de dépendance pour tenter de les éviter ou s’en débarrasser.
Lorsque les émotions sont libres elles vont et viennent. Il est possible de les laisser s’exprimer librement en utilisant des supports comme le dessin, la peinture, l’écriture, la musique, le chant…. Chacun est libre de laisser sa sensibilité s’exprimer. Pendant ces moments là, au lieu de stagner dans une situation d’échec, autant rebâtir ce qui a été détruit et considérer la situation comme un point de départ vers autre chose et panser les blessures intérieures. Utiliser chaque moment pour renforcer ce qui est acquis, progresser, agir et jouir de la paix intérieure au lieu de perdre son temps à ruminer le passé et redouter l’avenir. L’aide de professionnels de santé est vivement recommandée dans les situations lourdes.
Les effets curatifs demandent un peu de temps pour ressentir les bienfaits, mais ils sont indéniables . Par ailleurs se connecter avec les émotions demande aussi un apprentissage avec son « moi observateur » et non de son « moi penseur ». L’acceptation des émotions libère et permet d’investir le temps et l’ énergie dans des activités qui améliorerons votre vie.
« Vraiment, c’est dans l’obscurité que l’on trouve la lumière, donc quand nous sommes en peine, alors, c’est cette lumière qui nous est la plus proche. » Maître Eckhart
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N’hésitez pas à consulter les autres articles, voici le lien :
http://yoga-yogilene.fr/le-stress-dans-tous-ses-etats-carnaval-darticle/
Voici le troisième tableau du défi que je me suis lancé en septembre dernier : « Des chansons pour grandir, des chansons pour avancer ». Pour rappel ce défi consiste à composer une chanson par mois inspirée des différents tableaux que j’ai réalisé jusqu’à présent. J’en ai sélectionné 12 au total.
Je vous présente le tableau intitulé ROSE
ROSE
Il a été réalisé en 2001. J’ai utilisé une technique mixte à base de papier, colle, tulle, branches d’aubépines et peinture à l’huile. A cette période je continue l’expérience de travail sur les matières, sur le relief.
Dans cette peinture figurative la Rose est très présente, il y a des pétales , des boutons, des fleurs plus ou moins épanouies. La couleur rose est aussi déclinée sous différentes nuances et donnent la sensation de douceur, d’enveloppement. Il y a un personnage partiellement recouvert de pétales et de fleurs. Le personnage est lui-même recouvert d’un voile léger de tulle blanc, quelques branches d’aubépines sont déposées par dessus fixées avec de la colle. L’ambiance est plutôt romantique et laisse place à la douceur à la rêverie. Les roses, fleurs symboliques de l’amour recouvrent un corps qui semble endormi.
Médiateur entre deux mondes » temporel » et « irrationnel » , ce tableau annonce le réveil ou plutôt l’éveil. La douceur et la fragilité, cette brassée de roses dégage un parfum à la fois subtil et mystérieux.
Lorsque je regarde ce tableau , mon regard se promène sur ce tapis de roses, je m’attarde sur le personnage. Il me semble voir ce corps se lever lentement de ce bain de roses. C’est un tableau qui me touche par son côté sensible, comme un appel à l’ éveil les sens. Il évoque la douceur des pétales, l’odeur délicate et élégante de la reine des fleurs. C’est aussi la fragilité qui s’expose avec quelques épines pour se défendre des regards indélicats. Par sa couleur, ses formes et l’amorce d’un mouvement , ce tableau incarne pour moi l’éveil.
Inspirée par le tableau je recherche une suite d’accords qui me plaisent et fonctionnent ensemble. Après quelques essais, je m’arrête sur cette suite d’accords :
D A Bm G C A
Déjà une petite mélodie se met en place dans ma tête et les paroles viennent au fur et à mesure. Voici les premières phrases directement inspirées :
Une goutte de rosée perle sur ma joue
Une larme de mes pensées caressée par ce velours
La douceur et la tendresse
……
Actuellement je travaille sur la deuxième partie, avec les mêmes accords mais sur une rythmique différente.
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Agir ça change tout !
Agir c’est s’exposer à échouer, à être jugé, mais s’est aussi l’oxygène de l’estime de soi. Car le mouvement c’est la vie, même au prix de quelques douleurs. Rester immobile c’est la mort. Remettre du mouvement dans sa vie, fait toujours du bien, même si il faut bousculer les habitudes et écrire de nouvelles règles.
De la pensée à l’action il n’y a qu’un pas à faire, même petit ou trébuchant. En pensée, la réalité ne peut se dessiner. Etre confronté à l’échec ou au succès permet de se situer dans le concret.
Cette confrontation à la réalité peut être redoutée ou repoussée, c’est ce qu’on nomme la procrastination. La peur d’être faible, de montrer ses limites ou au contraire comme moyen d’admiration et de reconnaissance. Chacun a son propre rapport face à l’action. Avec le lien social l’action est une des composantes principale de l’estime de soi.L’estime de soi est un besoin fondamental. L’être humain a besoin de sentir et d’observer que ses actes ont un effet sur son environnement. Ainsi effectuer des actions et ensuite contrôler l’effet sur l’environnement permet un sentiment de bien être et de satisfaction de l’estime de soi, comme par exemple les actions liées aux tâches ménagères.
Le changement ne peut intervenir que dans l’action. L’évitement n’apporte rien de nouveau, ce n’est que le constat d’une dure réalité et l’illusion d’une croyance de notre propre valeur. L’action met fin à la rumination, elle permet de tirer les leçons de l’action et de se réajuster pour se rapprocher de son objectif et de grandir. Enfin l’action permet de s’ouvrir au monde.
L’action est une chance de découvrir et de s’accomplir. Mais, c’est aussi une menace, un risque d’échec ou d’être jugé. Chacun essaye de de gérer comme il peut ces deux particularités de l’action. Pour commencer , c’est important de le faire avec de tout petits engagements. En effet avec à des petites choses simples c’est beaucoup plus facile à mettre en place et faire durer dans le temps. Les actions plus importantes pourront se mettre en place au fur et à mesure.
Faut-il agir que si on est sûr de réussir?
La maîtrise totale pour atteindre l’excellence dans certaines situations ponctuelles et dans un objectif précis peut être utilisée. En revanche l’hypercontrôle et le perfectionnisme créent un cycle « pression-dépression ». La pression continuelle pour que tout soit parfait peut à la longue menacer l’estime de soi au profit de la performance ou reconnaissance. C’est une question d’équilibre : savoir lâcher prise sans renoncer à l’essentiel.
L’être humain est fait pour agir, il évolue dans le mouvement, inter-agit avec son environnement et toutes ses actions sont en lien avec son bien-être. Lorsque l’action est réalisée en étant présent, absorbé, sans jugement – se demander si c’est réussi ou non- , est un état d’esprit qui apporte la sérénité. Il s’agit de faire ou ne pas faire en toute conscience et acceptation.
En ayant à l’esprit de rendre toutes les expériences comme étant une source d’apprentissage, il est possible avec de la répétition, la persévérance d’arriver à construire son propre modèle. Il n’y a rien de prétentieux à cela, s’occuper de soi, de ce qui nous anime, de vaincre ses défauts , c’est aussi une action sur le monde qui nous entoure et une nouvelle vision de celui-ci.
Se changer, aide aussi les autres à changer. Il faut cependant être prudent car il ne s’agit pas de se lever un matin et de se déclarer « exceptionnel » ou » formidable » comme certains tentent de nous faire croire. Etre l’artisan de soi demande certains efforts pour offrir sa présence au monde et être en lien avec les autres.
« Marcher dans une forêt entre deux haies de fougères transfigurées par l’automne, c’est cela un triomphe. Que sont à côté suffrages et ovations ? »
Emil Michel CIORAN
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