La souffrance mentale est depuis des siècle un mal très répandu. Pourtant ce n’ est qu’une vision erronée de la réalité qui dépend tellement de notre bonheur et de notre bien être. Alors comment trouver un état de sérénité permanent ?
Les cinq capacités
Pour trouver cet état nous possédons tous cinq capacités que nous n’exploitons peu ou pas. Ces capacités sont :
- le controle de l’esprit
- la présence au réel
- la conscience du changement
- le non-attachement
- l’amour universel
Eliminer la souffrance
Eliminer la souffrance ne veut pas dire éliminer celle du monde, mais celle qui se trouve à l’intérieur de nous. C’est par exemple ne pas se mettre en colère, ne pas haïr, n’éprouver aucune jalousie, envie ou ressentiment. Ou encore éliminer la tristesse, l’anxiété et la peur. Il ne s’agit pas de devenir indifférent et ne plus éprouver aucun sentiment, mais plutôt de ne pas les exacerber et de les cultiver ou d’en devenir esclave. Il s’agit plutôt de développer les sentiments positifs comme la joie, l’harmonie, la paix, le rire, l’amour et d’y goûter pleinement.
Pour trouver la sérénité cela demande un peu d’entraînement, de persévérance et beaucoup de pratique.
L’égo
Dans l’évolution humaine la pensée est une activité mentale principale, elle concerne notamment la perception de l’ego, c’est à dire de l’image que l’être humain a de lui même. L’ego regroupe les biens matériels, le statut social et les liens émotionnels en fonction de nos modèles et de notre culture. En clair nous nous identifions avec tous les symboles et valeurs sociales et culturelles plutôt que naturelles. Plus les représentations sont nombreuses plus l’égo sera vulnérable. Cette névrose est très répandue dans nos société de consommation fondée sur la possession, le statut social, l’aptitude à produire.
Le non attachement
La compréhension de la véritable nature de la réalité consiste en une connaissance non déformée de la réalité. La réalité est un changement permanent. Toutes les choses qui nous entourent se modifient constamment et nous même nous suivons ce mouvement. L’univers change constamment, toutes les choses sont reliées les unes aux autres en permanence. Aucune chose ne peut exister par elle même, sans le reste de l’univers. Alors si tout est en état de transformation permanente, je ne peux m’attacher à rien ? En effet c’est la clé psychologique qui ouvre la porte de la libération de la souffrance : le non attachement.
La souffrance découle de l’attachement à une situation ou une chose qui est différente de ce que je désire ou que je ne désire pas. La souffrance découle de la séparation de quelque chose que nous aimons ou de l’union de ce que nous détestons.
Cultiver les pensées positives
Il ne suffit pas d’éliminer les pensée négatives, il faut cultiver les pensées positives comme la bienveillance, la compassion, la joie partagée, le non attachement et ne pas infliger de souffrance à autrui.
L’observation de nos pensées
Tout cela demande un effort et une attention particulière. L’observation de notre propre pensée demande un effort. La plus part du temps nous sommes absorbés par nos pensées comme par exemple « je suis trop nul » et elle devient notre réalité et nous devenons cette réalité. Notre ego s’identifie avec cette pensée et il est nécessaire de faire un véritable effort pour s’en libérer. En prenant la position d’observateur de nos pensées cela permet mettre en oeuvre la juste distance, la difficulté c’est de s’en souvenir dans les moments intenses de la vie.
La connexion avec le réel permet de favoriser cet état d’observation. Lorsque nous sommes connecté au réel, au monde extérieur nous retrouvons un état mental non névrotique.
Cet état de concentration et de perception : sensations, émotions, pensées, volonté et conscience conduit vers l’observation détachée de l’esprit.
A suivre
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