Auteur/autrice : DELCROIX Odile

Bonjour et bienvenue sur le blog  Mon Atelier Bien-être & Art-thérapie pour un nouvel article.

Certains jours nos états d’âmes  sont envahissants, il est alors difficile d’affronter  les difficultés de la vie.  Dans nos sociétés  opulentes nous n’avons pas forcément appris à nous adapter à  un monde qui devient de  plus en plus complexe.  Nos besoins évoluent eux aussi. Ils contribuent à notre évolution psychique, notre épanouissement et l’accomplissement en tant qu’être humain.

Les expériences

Lorsque nous nous trouvons dans une nouvelle situation, nous essayons de manière instinctive une approche  par essais et erreurs.  C’est une méthode utilisée dans la recherche scientifique qui se fonde sur l’expérience  et non sur un savoir théorique.

Elle peut prendre du temps, mais une fois que le comportement gagnant est trouvé  c’est celui là qui nous assurera  le contrôle du milieu, sera ancré dans la mémoire et associé automatiquement à cette situation.

Nous l’utiliserons systématiquement  dans toutes les situations similaires.  Toutefois le comportement n’est pas toujours gagnant surtout lorsqu’il s’agit d’une situation où il est nécessaire de se préserver d’une agression.

Nous avons donc tous une personnalité  différente qui varie en fonction des expériences vécues et en particulier durant l’enfance.  Parfois nous nous sentons dominant, ou à l’inverse  dominés et  dans certains cas  pleinement en possession de nos moyens pour assumer  notre position.  En fonction des situations et le milieu dans lequel  nous  nous trouvons nous activons nos différentes personnalités et bien souvent sans en avoir conscience.

Ainsi notre comportement, notre pensée et nos sentiments  sont déterminés selon ces personnalités, elles dirigent notre vie.

L’image de soi

Chacune des personnalités est associée à une image de soi  intérieure. Cette image de soi c’est  l’image de nous même à un instant précis  dans une situation  particulière, c’est elle qui determine nos réactions, nos pensées, nos émotions et nos comportements. Il existe trois personnalités fondamentales que nous avons mémorisé et auxquelles  nous avons recours : 

la personnalité naturelle de l’enfant, de l’adulte et du parent.

Les trois personnalités

Il s’agit là de l’évolution naturelle comme celle de tous  les mammifères. L’enfant se caractérise par sa dépendance, l’adulte par son autonomie et le parent par son dévouement au petit.

Nous possédons tout en nous chacune de ces trois personnalités, qui ont été observées dans l’enfance et mémorisées. Le psychisme humain introduit  une variante supplémentaire: l’affectivité.  Les différentes personnalités  seront le résultat  d’une évolution affective  et celles ci  s’expriment par le comportement.

Les relations sociales s’organisent ainsi autour de ces trois comportements :

• pour l’enfant : la dépendance 

• pour l’adulte : la parité

• pour le parent : la supériorité

Lorsque l’état psychologique est normal  les trois personnalités sont structurées et il est possible de passer d’une personnalité à une autre en fonction des situations.

Or si  nous ne faisons  pas  l’expérience concrète  de nos personnalités dans  notre mémoire  et dans la durée,  le modèle  de cette personnalité ne pourra pas se structurer. L’expérience  concrète passe forcément par le vécu avec toute la force des émotions et la passion.

C’est pourquoi si   l’expérience de la soumission  aux autres n’est pas  vécue, notre mémoire de personnalité infantile ne se structure pas. Si nous ne faisons pas l’expérience de l’autonomie , c’est la personnalité adulte qui ne se structure pas. Si nous ne faisons pas l’experience du dévouement aux autres, la personnalité parentale ne se construit pas.  Ces trois personnalités doivent être exercées de façon constante et suffisamment longtemps pour  en disposer à tout moment et quand c’est nécessaire.

L’enfant reste  humble, le parent assume ses responsabilités et le parent donne.

L’environnement nous impose parfois d’activer qu’une personnalité  et de façon chronique jusqu’à la rendre automatique, même si la situation change, c’est une des cause de la névrose par conditionnement.

On peut dire que l’évolution naturelle  se réalise en développant  de façon harmonieuse chacune de ces trois personnalités. C’est donner un sens à sa propre vie et favoriser le bien être.

Notre évolution ne s’arrête pas là pour autant. En effet,  l’être humain  est capable  d’un quatrième état  d’évolution psychique : la conscience.

A suivre…

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A très vite 😉

Bonjour et bienvenue sur le blog de Mon Atelier Bien-être & Art-thérapie.

Aujourd’hui je vous ai préparé une petite vidéo  pour vous présenter  un atelier bien être d’initiation à l’art-thérapie. Cet atelier d’une durée de deux heures se pratique en groupe, mais peut également être proposé en individuel. Il se déroule en deux parties, la première partie est sous forme de voyage sonore, la deuxième partie est orientée  sur le plaisir de créer en toute liberté.

Je vous invite à découvrir cette vidéo et j’espère proposer d’autres ateliers prochainement.

Je vous remercie d’avoir regardé cette vidéo.

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« On ne peut jamais savoir ce qu’il faut vouloir car on n’a qu’une vie et on ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier des vies ultérieures…. Il n’existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n’existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. »

Milan KUNDERA
L’insoutenable légèreté de l’être

En faisant un peu de rangement chez moi, je suis tombée sur cette photo prise lorsque j’avais 14 ans. C’est une photo polaroïd que j’avais prise avec une copine, on s’amusait à faire des tableaux. Lorsque que je l’ai retrouvée, j’ai tout de suite fait le lien avec une autre photo prise tout récemment. Tant d’années sépare ces deux photos et soudain je me demande si j’ai fais les bons choix à un moment de mon histoire.

Le regret est une chose fréquente pour tout le monde  mais  la symétrie de ces photos me renvoi à mes propres hésitations : «  Je le fais, je le fais pas » .

Doit-on regretter ce que l’on a fait, ou ce que l’on a pas fait ?

Lorsqu’on interroge sur cette question la plus part des personnes éprouvent davantage de regrets par rapport à des choses que l’on a faites. En effet, il semblerait que les échecs sont plus douloureux à court terme sur des actions qui n’ont pas fonctionné. Cependant sur le long terme et à l’échelle d’une vie, la tendance s’inverse et les plus grands regrets sont les choses que l’on a pas faites.

Le temps qui passe fait évoluer les regrets et avec le recul on prend la mesure de nos inactions et évitements .

Les problèmes liés à l’estime de soi et les émotions intenses comme la colère, la honte, la culpabilité, la frustration sont souvent à l’origine des grands regrets. Les émotions plus discrètes comme la mélancolie, la nostalgie peuvent aussi de façon durable influencer nos inactions.

Le ressenti émotionnel face au souvenir peut prendre différents aspects : soit positif ou négatif. Il est important de prendre la juste distance pour éviter le ressassent et la réactivation des échecs qui induisent un fonctionnement à basse estime de soi.

Parfois il n’y a pas de choix possible.

Il reste toutefois la possibilité de transformer les choses dans la meilleure direction possible. Agir en écoutant son coeur permet de se libérer de l’idée de faire des mauvais choix.

La vie est en perpétuel mouvement et rien n’est jamais définitif. Il n’est jamais trop tard pour apprendre et toutes les occasions peuvent être saisies pour profiter du temps qu’il reste à vivre et faire bon usage des regrets. Toute expérience de la vie est une occasion d’apprentissage .

Il est inutile de se comparer aux autres, c’est avec soi que cette comparaison prend son sens, c’est elle qui permet de progresser chaque jour.

A suivre ….

Je vous remercie d’avoir lu cet article.

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A très vite 😉