« On ne peut jamais savoir ce qu’il faut vouloir car on n’a qu’une vie et on ne peut ni la comparer à des vies antérieures ni la rectifier des vies ultérieures…. Il n’existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne car il n’existe aucune comparaison. Tout est vécu tout de suite pour la première fois et sans préparation. »
Milan KUNDERA
L’insoutenable légèreté de l’être
En faisant un peu de rangement chez moi, je suis tombée sur cette photo prise lorsque j’avais 14 ans. C’est une photo polaroïd que j’avais prise avec une copine, on s’amusait à faire des tableaux. Lorsque que je l’ai retrouvée, j’ai tout de suite fait le lien avec une autre photo prise tout récemment. Tant d’années sépare ces deux photos et soudain je me demande si j’ai fais les bons choix à un moment de mon histoire.
Le regret est une chose fréquente pour tout le monde mais la symétrie de ces photos me renvoi à mes propres hésitations : « Je le fais, je le fais pas » .
Doit-on regretter ce que l’on a fait, ou ce que l’on a pas fait ?
Lorsqu’on interroge sur cette question la plus part des personnes éprouvent davantage de regrets par rapport à des choses que l’on a faites. En effet, il semblerait que les échecs sont plus douloureux à court terme sur des actions qui n’ont pas fonctionné. Cependant sur le long terme et à l’échelle d’une vie, la tendance s’inverse et les plus grands regrets sont les choses que l’on a pas faites.
Le temps qui passe fait évoluer les regrets et avec le recul on prend la mesure de nos inactions et évitements .
Les problèmes liés à l’estime de soi et les émotions intenses comme la colère, la honte, la culpabilité, la frustration sont souvent à l’origine des grands regrets. Les émotions plus discrètes comme la mélancolie, la nostalgie peuvent aussi de façon durable influencer nos inactions.
Le ressenti émotionnel face au souvenir peut prendre différents aspects : soit positif ou négatif. Il est important de prendre la juste distance pour éviter le ressassent et la réactivation des échecs qui induisent un fonctionnement à basse estime de soi.
Parfois il n’y a pas de choix possible.
Il reste toutefois la possibilité de transformer les choses dans la meilleure direction possible. Agir en écoutant son coeur permet de se libérer de l’idée de faire des mauvais choix.
La vie est en perpétuel mouvement et rien n’est jamais définitif. Il n’est jamais trop tard pour apprendre et toutes les occasions peuvent être saisies pour profiter du temps qu’il reste à vivre et faire bon usage des regrets. Toute expérience de la vie est une occasion d’apprentissage .
Il est inutile de se comparer aux autres, c’est avec soi que cette comparaison prend son sens, c’est elle qui permet de progresser chaque jour.
A suivre ….
Je vous remercie d’avoir lu cet article.
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A très vite 😉
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