Reprise de Pink Martini –
Je ne veux pas travailler-
Lien : https://youtu.be/yFVrLD95l_
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Le travail créateur est à la fois un voyage spirituel et une lutte contre ses propres limites.
Comme dans tout voyage, il y a des embuches mais aussi de belles rencontres. Il faut être attentif , faire preuve d’intuition et garder une âme sensible aux conseils.
Lorsqu’on a envie d’entreprendre des changements dans sa vie professionnelle ou personnelle, nous devenons les créateurs de notre propre réalité.
Tout reste possible lorsqu’on se fixe un objectif clair et réaliste.
Pour cela il est nécessaire de se poser les bonnes questions:
Ces questions permettent de prendre du recul et de faire la part des choses.
Tout en restant orienté vers vos objectifs, vous devez rester conscient de l’équilibre entre les améliorations et les zones d’ombres qu’il reste à illuminer. Pour cela, appuyez vous sur les apprentissages positifs du passé pour améliorer le présent et expérimentez de nouvelles choses.
Inutile de vouloir tout changer d’un seul coup, c’est effrayant ! Il faut procéder par petits morceaux, éléments par éléments. En fractionnant, tout est possible !
Adoptez une attitude positive et optimiste en toute circonstances. Même si vous faites des erreurs, agissez simplement et de façon adéquate. Les erreurs permettent d’avancer, c’est le processus normal de l’apprentissage. L’enfant n’apprend pas à marcher sans faire l’expérience de tomber. Cette expérience le fait grandir et lui donne accès à l’autonomie.
Faites ce qu’il faut pour réussir, les seules limites sont les vôtres.
Dans toutes les techniques utilisées pour mettre en mouvement le changement, il y a une charge émotionnelle importante. L’investissement émotionnel est le moteur du changement. C’est la stabilité émotionnelle qui est le plus difficile à maintenir dans le temps. Il faut savoir faire appel à des personnes ressources ou un thérapeute en cas de difficultés trop lourdes à surmonter.
Ce qui rend un individu intéressant ce n’est pas tant ce qu’il a vécu, mais ce qu’il tente de dépasser : ses propres limites. Il faut savoir aller de l’avant et encourager sa propre croissance pour nourrir l’épanouissement de soi.
Ce qui est essentiel aussi c’est de pas rester seul et être entouré, se savoir aimé et aimable pour composer l’oeuvre créatrice de sa vie. Pour grandir, il faut recevoir de son environnement des paroles valorisantes tout au long de la période de croissance et se constituer ainsi un socle solide.
Il est important aussi de marquer et féliciter ses étapes de réussites régulièrement. Savoir également souligner ses propres progrès et se dire que la non-réussite est provisoire, qu’ elle est simplement liée au temps. La réussite survient toujours au moment opportun et ce n’est pas nous qui décidons de ce moment.
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A très vite 😉
Une activité créatrice n’est pas forcément une source de revenus. Il faut parfois attendre des années pour que cela se produise, si un jour cela se produit… En attendant il faut bien assurer ses propres besoins pour permettre l’activité créatrice et donc s’assurer d’un revenu. C’est donc inutile de quitter son job, lorsqu’on en a un, pour créer. Aujourd’hui il n’est pas rare de rencontrer des personnes mener plusieurs carrières à la fois. C’est même une tendance à la hausse compte tenu de la conjoncture actuelle et pour des raisons de subsistance.
Le côté positif dans le fait de travailler, c’est qu’il permet de rencontrer des personnes très différentes et d’apprendre d’elles. Bien sûr il n’est pas aisé de trouver un travail qui pourra venir directement enrichir notre propre créativité. C’est plutôt un état d’esprit et une attitude d’ouverture qui viendront l’alimenter. Parfois ce sont des techniques qui peuvent être reprises et appliquées au projet créatif. Le plus important sera de trouver l’équilibre entre les deux activités.
A l’heure actuelle de plus en plus de personnes espèrent s’épanouir dans leur travail et ce n’est pas toujours possible. En se lançant dans une activité créatrice en parallèle c’est une façon de se redécouvrir, d’entreprendre et d’expérimenter. C’est une façon de faire quelque chose qui nous plaît et qui deviendra peut être une passerelle vers une seule carrière qui n’était pas prévue au départ.
Une qualité essentielle pour conduire plusieurs activités est la curiosité. La plupart des personnes qui entreprennent ont un goût prononcé pour développer des compétences et s’intéressent à de nombreux sujets. Ils adoptent une position de chercheur tout en cultivant leur propre identité.
Bien entendu tout cela prend du temps et combiner les deux activités de façon harmonieuse est un enjeu important pour trouver ou garder l’équilibre personnel et familial. Il faut bien structurer son emploi du temps et s’y tenir. Vu sous cet angle tout cela parait très routinier, voir ennuyeux et ça l’est. Donc, il n’y a rien d’extraordinaire et d’exaltant à priori dans le fait de mener en parallèle une activité créatrice hormis se donner du travail supplémentaire. Le vrai bénéfice se trouve en réalité dans l’espace de liberté qu’offre l’activité créatrice. Il n’y a pas d’enjeu financier ou autre et le point de départ est un sujet qui vous passionne. Le fait de passer de l’un à l’autre permet de trouver un certain équilibre et d’éliminer les frustrations rencontrées dans l’une ou l’autre des activités professionnelle ou créatrice.
Cette façon d’aborder un domaine qui nous passionne sans aucun risque et de façon progressive peut donner lieu à de nouvelles opportunités de carrière et de procurer un certain plaisir à le partager avec d’autres.
En fonction des objectifs que l’on s’est fixé dans la vie, cette façon d’aborder les choses concrètement est un moyen de passer à l’action. Donner vie à ses rêves pour les transformer en réalité.
Offrez vous une vie riche et passionnante. Décidez dès maintenant de faire chaque jour quelque chose de nouveau. Agissez de façon simple et efficace. Faites des choses que vous ne pouvez que réussir, agissez , ou apprenez ce qu’il faut pour pouvoir réussir. Etonnez-vous, faites vous plaisir, partagez, faites le choix d’être heureux.
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Lorsqu’on démarre un projet créatif, la récolte des premiers résultats peut prendre du temps, beaucoup de temps. Et les efforts fournis pendant de longs mois peuvent paraître vains jusqu’au moment où les premiers essais « pourris » se transforment en quelque chose qui commence à avoir de l’allure grâce au feed-back apporté par les autres. Le feed-back est important, c’est un terme utilisé en psychologie pour désigner les informations sur nous-même que nous obtenons de notre environnement. Ce feed-back vient nourrir, enrichir et guider nos actions. Le feed-back permet d’ajuster peu à peu sa manière de penser et d’agir en fonction du retour des informations.
Une bonne utilisation du feed-back est nécessaire, car les expériences apportent un enseignement. Il faut savoir en tirer profit et ce n’est pas toujours simple selon l’estime de soi que l’on s’est forgé au fil du temps. Les mécanismes de défense peuvent venir perturber une bonne utilisation du feed-back selon si on cherche à se protéger ou à développer son estime de soi. Bien souvent nous préférons entendre un feed-back positif ce qui est beaucoup plus agréable qu’un feed-back négatif. Celui-ci a pourtant son utilité surtout si il fait preuve de précisions et de sincérité, il permet le réajustement. Le feed-back consiste à écouter lucidement et et de façon consciente ce que l’on dit et pense de nous. Un bon usage du feed-back est de ne plus avoir peur de déplaire, tout en sachant écouter et comprendre pourquoi nous déplaisons. C’est oser être différent tout en étant à l’écoute et attentif à ce que cette différence inspire aux autres.
Lors de l’apprentissage ou de la formation, l’environnement reste toutefois essentiel à la progression. Les professeurs sont rémunérés pour s’intéresser à notre progression, leur retour est précieux. Les élèves payent eux aussi pour progresser et chacun est attentif à l’autre, il y a des complicités qui se créent et une forme de bienveillance.
Mais au delà de ce cercle, on découvre peu à peu que le reste du monde est complètement indifférent à ce que nous faisons . Cette vérité peu paraitre un peu brutale, mais comme le dit l’écrivain Steven Pressfield: « Ce n’est pas parce que les gens sont méchants ou cruels, c’est parce qu’il sont occupés. »
Au final ce n’est pas une mauvaise chose, car l’anonymat permet une certaine liberté, il n’y a pas de pression. Il est possible d’essayer des choses et de s’amuser. Personne ne vient nous importuner lorsqu’on essaye de faire des progrès, il n’y pas d’enjeux financiers et personne à contenter. Il faut donc profiter de cet anonymat et s’en servir tant qu’il dure car il est souhaitable de ne pas attirer l’attention avant d’être prêt et de faire de l’excellent travail.
Mais alors, existe-t-il un secret pour se faire connaître ? Personnellement je n’en connais pas. Je pense que la qualité du travail et la diffusion sont les ingrédients essentiels. C’est un processus en plusieurs étapes. La première étape consiste déjà à atteindre une certaine qualité dans le travail. Pour cela il est nécessaire d’accomplir chaque jour quelque chose pour progresser. Il faut accepter l’idée que pendant un certain temps tout ce qui est réalisé est mauvais. Il faut aussi accepter les échecs et ensuite essayer de faire des progrès.
La deuxième étape consiste à diffuser le travail réalisé. Ce que je fais me passionne réellement et l’envie de partager cette passion est sincère. Je suis toujours surprise et curieuse de découvrir des nouvelles choses, d’expérimenter, alors peut être que certaines personnes le seront aussi. Je partage les différentes étapes et réflexions autour de ce qui m’anime. Il y a aussi de nombreuses personnalités qui m’inspirent beaucoup et me donnent du courage pour persévérer. D’ailleurs, vous pouvez aussi apporter votre contribution par vos propres retours d’expériences, c’est toujours très enrichissant. Le partage d’idée est toujours très intéressant.
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Fruit Défendu
Bonjour et bienvenue sur le journal du défi. Voici le tableau n°5 du défi intitulé « Des chansons pour grandir, des chansons pour avancer ». Ce défi consiste à composer 12 chansons, à partir de 12 réalisations plastiques personnelles que j’ai réalisé.
Ce tableau intitulé « Fruit Défendu » a été réalisé en 2001. C’est à partir d’un châssis nu qu’il a démarré. La toile est issue d’une tente militaire. C’est un tissu très résistant à base de fibres très serrées déjà teintées en vert. Cette toile militaire a été trouvée dans une brocante et tendue sur un châssis en bois. Il n’y a pas eu de préparation particulière de la toile, j’ai appliqué directement les matières.
Ce tableau marque pour moi la fin de la période d’exploration de la matière. J’ai utilisé une technique mixte à base de papier plâtre, colle et peinture à l’huile. Les reliefs et plis des premiers tableaux se sont estompés pour ne laisser quelques traces légères, comme des nervures et juste un petit relief tout rond au centre.
La couleur dominante de ce tableau est le vert. Au centre, l’oeil est attiré par le petit relief de couleur rouge cerclé par un beige effet « peau ».
On devine un sein entouré par un feuillage aux allures humaines. Une tige se distingue du feuillage pour offrir un fruit rouge qui vient se superposer sur le bout du sein : le fruit défendu.
Ce tableau évoque l’arbre de vie dans le jardin des délices. Il semble vouloir exprimer un paradoxe, entre ce qui ne doit pas être vu et le désir de goûter à quelque chose de délicieux, de paradisiaque.
Le vert est l’esprit de la nature , la source de vie. La métamorphose de ce feuillage en main humaine donne un côté aliénant au tableau, on y suggère la luxure, la gourmandise, l’étrangeté. Pourtant il est question de vertu, peut être aussi de faiblesse d’esprit. Une question est posée : Manger le fruit défendu, est-ce réellement le paradis?
Le fruit rouge fait allusion aux plaisirs charnels, mais ce fruit délicieux n’est qu’un plaisir passager puisqu’il se pourrit très vite. Le fruit a une symbolique associée à l’unité, l’union entre l’homme et la femme, le masculin et le féminin, l’harmonie intérieure. L’effet envahissant des «mains feuillage » semble vouloir cacher ce qu’il ne faut pas voir ou garder un secret, un trésor.
Il y a un contraste avec l’innocence, la pureté spirituelle et l’interdit. Ce retour au paradis et la communion avec la nature pourrait marquer une volonté d’ évolution à un stade supérieur de l’esprit.
Si le propos de mon coeur est la recherche de la terre promise, il s’agit d’un chemin prophétique vers le jardin d’Eden, l’Ile aux oiseaux. Ce tableau est comme l’oracle qui annonce le voyage vers cette quête.
Après toute cette phase introspective, le choix musical s’oriente vers un enchaînement d’accords que l’on nomme « cadence » pour cette première partie. L’enchaînement des accords est le suivant :
CM7 – AM7 – Em7 – Am7 – Dm7 – G7
Pour le texte on y retrouve les grandes idées citées plus haut, dans un langage simple où le temps semble s’allonger sur la plage d’une ile vierge…
Délices et moi
Effleurez moi
Du bout des doigts
L’île aux oiseaux
Baie de Saint Amaro
…
A bientôt pour la suite …
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Bonjour et bienvenue sur le blog Mon atelier Bien être & Art-thérapie. Je vous ai préparé une petite vidéo rétrospective juin 2016 à mai 2017 de quelques uns des concerts de chant. D’abord je remercie toutes les personnes qui ont pris ces vidéos sur le vif et qui m’ont permis de réaliser ce montage. Cette année a été riche en émotions et expériences. Je suis heureuse d’avoir fait ce parcours, j’ai appris beaucoup de chose techniquement auprès des personnes qui m’ont conseillé avec bienveillance et j’ai aussi beaucoup appris sur moi même. Voilà un petit bout de chemin parcouru, alors merci à tous ! Il reste encore tant de chose à découvrir, tant de choses à dire !
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Bonjour et bienvenue sur le blog Mon Atelier Bien être & Art-Thérapie.
Vous vous passionnez pour plusieurs activités créatives et vous vous sentez obligé d’en choisir une. Bien souvent c’est le manque de temps qui est mis en avant.
Pourtant au contraire il est important de garder toutes les activités que l’on aime. Car en réalité toutes ces activités se parlent entre elles. C’est avec le temps que ce dialogue fait sortir quelque chose.
Certes parfois il est nécessaire de laisser de côté une passion, mais au bout d’un certain temps, le manque se fait sentir. Ce manque se transforme en douleur et a des répercussion sur le bien être et la qualité de vie.
J’exerce une profession depuis pas mal d’année maintenant où je côtoie la précarité et la souffrance au quotidien. Toutes les activités créatives m’ont permis au fil des années de me préserver, de me régénérer et de me sortir de cet environnement. J’ai toujours gardé dans mon organisation une place pour elles.
C’est aussi avec l’arrivée des enfants, que les activités sont écartées de l’organisation familiale. Il y pourtant de multiples possibilités de les conserver, de les adapter et de les développer pour partager ces moments avec ses enfants quelque soit leur âge. En plus du rôle éducatif, culturel, elles permettent de construire une cohésion au sein de la famille. J’ai pratiqué cette méthode avec mes enfants pendant des années. Au lieu d’arrêter ou de choisir une seule activité j’y ai consacré en réalité davantage de temps et j’ai développé un tas d’autres compétences en faisant ce que j’aimais réellement.
Même si vos passions n’ont rien à voir entre elles, il y a de nouvelles connexions qui se forment dans le cerveau et les synapses s’activent. Il y a un enrichissement qui se produit. Et là il ne s’agit pas de gagner de l’argent, mais d’être simplement heureux.
Une passion ou encore un violon d’Ingres apporte énormément , favorise les échanges, la convivialité et l’ouverture d’esprit. C’est un moyen de faire le plein d’énergie.
Le Violon d’Ingres
Photographie en noir et blanc
réalisée par l’artiste américain Man Ray en 1924.
Elle représente Kiki de Montparnasse nue, dont le dos arbore les ouïes d’un violon.
Et si il n’y a en apparence aucune cohésion entre les différentes activités que vous aimez, ce n’est pas important. Ce qui compte et unifie le tout c’est vous, car c’est vous le créateur. Le temps fera le reste.
« On ne peut pas établir de liens entre les choses en regardant devant soi, seulement en regardant en arrière. » Steeve Jobs
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Bonjour et bienvenue sur le blog Mon Atelier Bien être & Art-Thérapie pour une petite escapade en Asie avec
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Bonjour et bienvenue sur Mon atelier bien-être & Art Thérapie
Lorsqu’on cherche des idées, grande est la tentation d’allumer l’ordinateur, de se pencher dessus pour trouver facilement quelque chose. Or c’est tout le contraire qui se passe. L’ordinateur n’est pas très efficace pour générer des idées, il a même la fâcheuse tendance à censurer l’idée même avant qu’elle ne surgisse.
L’ordinateur prive de la sensation corporelle de créer. Devant l’ordinateur, le corps ne bouge pas il reste statique. Or dans l’expression créatrice le corps intervient autant que l’esprit. C’est l’interaction des deux qui participe à la réalisation du travail créateur. Au départ, on reproduit, on imite, on s’entraîne jusqu’au moment ou le geste devient machinal. C’est ensuite que le cerveau se met en route pour générer des idées.
Pour donner vie aux idées il existe une méthode simple : c’est de faire appel aux outils traditionnels. En effet, c’est loin de l’écran que le travail commence. Il naît de la matière, du contact avec elle, du mouvement, de la sensation, de l’éveil et l’engagement tous les sens.
Lorsque je cherche des idées c’est souvent à partir d’une coupure de journal ou de magazine. La sensation du papier au toucher, les déchirures , les mots pris au hasard, les associations d’images, l’odeur de l’encre ou de la peinture, tout ça m’apparait comme une cour de récréation. Il s’agit d’un jeu où tout est possible.
Au départ, je réalise plusieurs éditions et je constitue des pochettes que je mets de côté en prenant soin de les prendre en photos. A un moment lorsque je pense avoir suffisamment de matière, je reprends mes pochettes. J’éparpille ensuite les tas et je place dans un nouvel ordre mes productions. Je peux à partir de là gérer le nouvel ordre aussi sur l’ordinateur à partir des photos prises. Par la suite je reprends le travail pour procéder à de nouvelles modifications manuelles et je recommence le processus et ainsi de suite jusqu’à ce que j’arrive au résultat recherché. L’ordinateur n’intervient qu’à la fin pour la publication.
J’applique ce processus quelque soit la technique artistique utilisée. Mon bureau est un véritable « laboratoire » où je peux laisser libre cours aux idées et aux travaux pratiques.
« J’en ai assez de fixer l’écran lumineux et plat de l’ordinateur. Accordons plus de temps aux vraies choses…planter une plante, promener les chiens, lire un vrai livre, aller à l’opéra. » Edward Tufte
J’aime aussi l’idée de mener de front plusieurs projets à la fois, cela me permet de passer de l’un à l’autre. Et parfois lorsque je suis dans une impasse, lorsque je suis frustrée ou encore fatiguée par un projet en cours je passe à un autre. C’est une bouffée d’air pour moi, elle me permet de revenir par la suite avec la solution ou une nouvelle idée à exploiter.
J’aménage aussi des temps où je ne fais rien. Cela ne dure pas longtemps car c’est justement dans ces moments là que les meilleures idées me viennent. La période la plus productive est pour moi les longues balades en été justement au moment où je suis privée de mon « laboratoire ». Les tâches ménagères, ou les trajets en voiture sont aussi des moments où les idées surgissent. Je garde toujours près de moi un carnet pour noter ces idées, parfois elles n’ont rien à voir avec le travail en cours, mais je les conserve. Il peut s’agir d’un mot, un croquis, photos ou des éléments ramassés.
Donc pas besoin de rester scotché à l’ordinateur pour trouver des idées, ni de s’encombrer le cerveau, mais juste s’offrir le luxe de ne rien faire de temps en temps. Se laisser aller, s’évader où partir à l’aventure un temps pour collecter des idées inattendues.
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Aujourd’hui je vous partage quelques moments de l’exposition consacrée à Michel Nedjar au Musé d’Art Moderne , d’ art contemporain et d’art brut de Villeneuve d’Ascq.
Michel NEDJAR est une figure importante de l’Art Brut, que j’ai découvert lors de mon mémoire d’Art-Thérapie.
Michel NEDJAR est Artiste Plasticien issue d’une famille juive établie à Paris. Son père était maître tailleur et la plus part des membres de sa famille ont été victime de l’extermination nazie. C’est vers l’âge de 13 ans qu’il découvre l’ampleur du génocide au travers du film d’Alain Renais Nuit et Brouillard.
Lien vers l’extrait scène 1 et 2 du film Nuit et brouillard
https://www.youtube.com/watch?v=Mgc03Ii_uGM
Lien vers l’extrait 3 du film Nuit et brouillard
https://www.youtube.com/watch?v=M7CFBQkkk5I
Cette expérience constituera pour lui un véritable traumatisme. Il rencontrera quelques années après l’oeuvre d’Aloïse Corbaz, une représentante majeure de l’Art Brut. Pour lui cette rencontre sera une révélation qui lui ouvrira la voie de la création plastique.
Au travers de cette exposition Michel Nedjar nous emmène dans un monde effrayant. Il utilise la matière primaire, organique pour la transformer. Il utilise toutes sortes de textiles usagés dans lesquels l’empreinte de l’homme s’est inscrite. Il l’associe ensuite à d’autres matériaux comme le papier mâché, les pigments, des racines, de la terre….
Michel Nedjat parle de son expérience « comme le commencement du monde » , le moment où le chaos prend forme. Il s’agit d’une transfiguration de la matière. Selon ses propres mots » Je touchais les profondeurs végétales de l’être, comme dans une transe. Je me suis porté au delà de l’individualité. »
Michel Nedjar nous conduit ainsi à une nouvelle naissance au coeur de la matière, celle qui donne la vie. Cette vie où se joue la tragédie humaine, un perpétuel combat avec la mort.
Dans son oeuvre Michel Nedjar interroge sur la nature de l’homme et sur le sens de l’existence. Il pose aussi la question de l’animalité, de la norme sociale des sentiments de peur et de rejet. Ainsi si nous obéissons à certaines règles de conduite , il existe en nous tous une part d’ombre.
Après cette période sombre, Les poupées de Pourim marquent un retour vers la lumière pour Michel Nedjar. Il nous ouvre la porte vers un nouvel univers fait de fils de soie et d’or. Dans cet univers les repères sont inversés, c’est l’esprit du carnaval.
« Il y a un moment pour tout et un temps pour toute activité sous le ciel : un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté, un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour construire, un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser, un temps pour lancer des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour embrasser et un temps pour s’éloigner des embrassades, un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour garder et un temps pour jeter, un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler, un temps pour aimer et un temps pour détester, un temps pour la guerre et un temps pour la paix. » (« Ecclésiaste » in La Bible hébraïque)
EXTRAITS
Michel Nedjar, Poupées Pourim, Gallimard jeunesse, Collection Giboulées, 2008
Les oeuvres de Michel Nedjar font appel à notre ressenti et nous interroge sur ce qui nous est donné à voir. Il pose la question de l’humain et de l’inhumain. Introspective est une exposition qui appelle à l’introspection.
On ne peut pas rester indifférent à l’univers de Michel Nedjar, pour ma part c’est un univers qui me parle et me touche particulièrement. Ce maître exprime avec justesse la charge émotionnelle au travers de la matière brute.
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